14 janvier 2008

"Les Riches Heures de Romagnat" contes et légendes.

Au cours de nos recherches pour apporter toute sa crédibilité à ce blog, notre équipe a retrouvé un inestimable paquet… perdu dans un trou de mémoire !

Au pays de la mémoire courte personne va s'en étonner, pour la raccourcir à ce point, il faut bien la couper de ci-de là et cahin-caha y faire des trous, dont à la longue, personne ne se souvient… Alors attention à la marche !
Bref, la chose se trouvait protégée dans un vieux parchemin qui ressemblait à un ancien journal disparu depuis longtemps sur lequel on pouvait lire "La liberté" et le tout était lié par une ficelle de chanvre. A Romagnat les fosses à rouïr le chanvre se trouvaient près du gour qui était sous le vieux cimetière… côté bassin d'orage pour faire d'jeun ! Mais rien ne permet d'affirmer que cette ficelle là fût d'ici, mais comme sur celles-ci l'on connait suffisamment de choses, celle-là on l'a confiée à l'expertise : on attend les résultats !
Dans ce paquet, "merveille des merveilles", un ensemble de planches qui rapportaient les Riches Heures de Romagnat, ensemble que l'on croyait définitivement perdu et n'ayant désormais pour seule demeure qu'une érudite rumeur… Il existait donc bien et il était là !

Comme d'hab, Black et Mortimer s'en sont ostensiblement désintéressés, je veux dire ont souri en apprenant la nouvelle, de ce sourire entendu qu'ont les gens sérieux quand ils redoutent de ne pas être à la hauteur redoutant que la taille de la chose les rende plus petits !
Immédiatement confié au C14 - avant que n'arrive la taxe carbone parce qu'après ce genre d'expertise va être inabordable ! - il fût très vite évident et ce de manière précise que ces documents dataient d'une période incertaine située dans un temps improbable. Notre connaissance ayant ainsi bien avancée, nous avions suffisamment d'indications pour la confier aux restaurateurs de l'Univeracôté sous la direction de l'éminable Professeur Popof-Deubelbeiss. (voir blog : voyage-à-pied.net, lien en marge de ce blog)
L'ensemble contenait une très riche iconographie, dont une des planches assez bien avancée dans sa réhabilitation pour être montrée au public, et c'est ce que nous faisons aujourd'hui pour calmer son impatience par rapport à une nouvelle qu'il ne connaissait même pas il y a quelques instants !… ah! mon Dieu, que ce monde va vite! Cette planche illustre le conte dit du Grand vol des Samares qui tel un vol de crécelles se serait posé à Romagnat un jour dans les années en question et dont l'une de ces samares (orthographe incertaine ?) n'aurait pas pu redécoller comme l'Histoire et les histoires en attente d'on ne sait quoi… la suite simplement peut-être. Quelle belle histoire décidément, que je pourrais vous raconter à la veillée, un soir d'hiver d'une année où il n'y aura pas d'élections !
Cette "attente de la samares"… mais bon Dieu oui ! Elle est à rapprocher de cette autre histoire plus récente qui date des années 50 du siècle dernier et qui dit qu'un architecte trouvant une samares desséchée dans le parc du château de la Prugne se serait dit que ça pourrait-être une belle idée pour le plan d'un préventorium… la suite vous la connaissez !… et si vous la connaissez pas allez donc voir le billet : "Plus près du cœur !"

Quant aux Grands jours de Romagnat, leur histoire** est peut-être en train de s'écrire, mais celle de l'architecture publique locale, dont j'ai déjà touché deux mots dans le billet "Répétition générale", elle reste à écrire (je le ferai peut-être !). Elle répond à des motifs peu ordinaires quoique dans le milieu de la politique et de l'architecture des choses par ailleurs incroyables prennent de ces tours !… et je ne parle pas des détours!

** allez voir dans n'importe quel bon bouquin sur l'histoire de l'Auvergne…