14 janvier 2008

Vexation citoyenne : Une responsabilité partagée…

Avec le recul ce qui a déplu, c'est une forme d'incivilité institutionnelle liée au fait que la population n'ait pas été informée au préalable au vote de la section, qu'il y aurait une primaire au PS (idée que tout le monde soutient aux autres niveaux) entre le secrétaire de la section François Farret et Jean-François Sauvadet le maire par intérim, puisque c'est ainsi qu'on devrait nommer celui qui à été coopté en cours de mandat en remplacement d'un autre, ce qui aurait pour effet positif de ne pas anticiper sur une légitimité que cette espéce de suffrage universel délégué ne saurait conférer :c'est la dure loi de l'intérimaire !
Cette information soudaine, cette mise devant le fait accompli, j'ai vécu ça (comme beaucoup d'autres) comme ce que je nomme maintenant : une vexation citoyenne!… Un peu comme s'il y avait plusieurs niveau de citoyenneté, celle du parti s'imposant à celle de la nation dont on va pourtant in fine solliciter les suffrages… En plus d'être paradoxale cette attitude doit donc nous oblige à repréciser ce qui devrait être une évidence pour ne pas retourner au communautarisme : il n'y a qu'une citoyenneté élargie dorénavant pour les élections locales aux citoyens européens vivant là où se déroule les dites élections… Ce qui est un pas important !
La transparence des partis étant rétablie, il revient bien sûr des partis aux seules adhérents de désigner leur candidat… Comme ce n'était pas le cas, a pu naître l'idée d'un coup de force hatif et s'installer une forme de légitimité pour celui qui en aurait été la victime !... Pour tout dire c'était idiot et pas très politique comme type de comportement !… Surtout de la part de ceux qui sont d'acharnés partisans de la "démocratie participative" qui me semble voudrait opérer selon la procédure : 1/ la population 2/ les parties 3/la population...

Dans cette affaire donc, et seulement sur ce plan, tous étaient responsables , François Farret un peu sans doute par inexpérience. Et Jean-François Sauvadet d'abord (la fameuse mémoire courte) par oubli et suffisance (damned ! What is it ? "One" révolution my lord ! No possible !…) after… par rouerie, instrumentalisant, l'idée du complot rendue possible par la maladresse initiale, qui a fortiori se trouve être dans sa nature.

Ceci est je pense la bonne analyse. J'ai du mal à penser que JFS y souscrive mais je crois que François Farret aurait tout intérêt à le faire et à faire amende publique honorable dans ce cas là : "maladresse avouée est beaucoup plus qu'à moitié pardonnée"… C'est à mon avis manière d'aller à Dâme… de faire pas tout à fait mât encore, mais échec quand même !

Réflexion d'un citoyen "apartide", qui a failli tomber dans le panneau !……………