26 février 2009

Manipulation des Symboles : Jeux dangereux !

A la bonne heure ! Tout le monde a été sensible à cette accès de crétinisme et se réjouit d'un dénouement d'une affaire qui devrait n'avoir aucune raison d'exister !
Quel que soit notre penchant nous sommes tous attachés à des signes et, que l'on ait jamais une seule fois manqué de voter pour eux ou qu'au contraire pas une seule fois on ne le fit : ce sont nos Maires et c'est notre ville !

Alors pourquoi la chose a-t-elle eu lieu ?
On sait que le Prince a de tout temps aiment à refaire ses intérieurs au frais de la Princesse et bien des fois on s'en amuse …mais que diable fallait-il faire ce tapage autour, s'en séparer, alors qu'un salon dans l'Hotel de Ville qui eut porté leurs deux noms était prêt à les accueillir…à moins que ce ne soit dans un musée qui porte déjà le nom de l'un ou l'autre; comme un hommage, un témoignage de ce qui déjà apparait comme un autre temps ou ma foi d'autres considérations valaient bien celles qui ont présidées à cette grotesque affaire qui n'a rien à voir avec l'innocence, fut-elle au nom d'une modernité tellement stupide quand elle se revendique comme telle !

Mais pourquoi donc parce qu'on a voulu manipuler des symboles !et les boutefeux sont en train de se faire taper sur les doigts

L'exemple ne pouvait pas mieux tomber !

A Romagnat par exemple qui pourrait trouver des raisons sérieuses de sacrifier le Calvaire - dans le cas des bureaux de Quilliot et Montpied nous sommes bien, comme ici- face à un sacrifice rituel claironné comme il se doit aux quatre vents !- sinon celles du coup d'éclat permanent qui , alors qu'on manque par trop d'assurance, donne le sentiment d'exister !
Ici comme à Clermont un quarteron de tyranneaux ( trois peut être seulement, deux dans le "meilleur "des cas ! ) qui ne s'est pas donné les moyens d'analyser réellement le "comment" ils en étaient arrivés là ( ce qui revient à définir qu'est un tyranneau ! ) ayant aussi , tout du moins le croient-ils, cheminés dans les arcanes d'une symbolique de bazar et surtout dans l'obligation dans laquelle, n'étant pas très amarrés dans des convictions et des appartenances sociales représentatives, ils se croient tenu donner des gages: les exigences du pouvoir fragile !

Ici concernant le Calvaire, comme à Clermont dans l'affaire Montpied-Quilliot , tous ceux pour qui l'Humanisme est une référence plus vivante que jamais et plus que jamais à défendre se reconnaitront, ils savent que par rapport à ça il n'est pas de parti à prendre mais qu'il convient , côte à côte de se camper droit debout !