13 mars 2009

Suffisance idéologique, inconséquence démocratique .

Pas sûr que mon incipit me mène à l'idée que mon titre semble annoncer et que je voudrais évoquer ici . Ce sont les aléas de l'écriture qui est une sorte de direct…anticipé ! Hier le lien était évident aujourd'hui au pied du mur j'ai des difficultés à faire l'aplomb, faisons alors le point et on va voir !

Me dire que People- Sarko dans les circonstances que l'on sait fut la seule manière d'échapper à People-Ségo - promise déjà au guignol - ne m'empêche pas d'avoir des difficultés à le voir, l'écouter, à tenter de l'entendre . Pourtant au cours de son discours justifiant le retour de la France, ce n'est pas tant ce qu'il disait qui me génait que le fait qu'il soit amené à disserter sur des arguments qui étaient pour la plupart des évidences pour qui eut bien voulu poser le temps nécessaire ses oreillettes idéologiques . Faudrait toutefois s'arrêter sur la forme et le style tout à fait inadaptée . On connait la nature brutale du "Président de l' Europe "- il ne pu s'empêcher de l'évoquer implicitement - et tout exercice d'explication de sa part présente toujours la gaucherie du contre-
emploi pédagogue , d'autant plus qu'on peux penser que ses propres cahiers d'écoliers furent assez mal tenus, mais passons ! Son style agité, des sourcils jusqu'à la pointe des pieds que bienheureusement le pupitre nous dissimule la plupart du temps, en passant par les effets de membres et de cou - Medvedef, président de Russie -sans doute favorisé en cela par la taille a saisi tous les détails nécessaires à le moquer, lui manque toutefois le crantée de la chevelure d'une star glamour des années 40… - sensé compenser la vacuité du propos apparait d'autant plus ridicule que l'exercice se fait en plans fixes au point que connaissant sa propension à se considérer - "je ne suis rien quand je me compare , mais je suis tout quand je me considére ?" : certainememt une des voies pour aborder une personnalité ayant oublié le préalable de la comparaison laissant ainsi toute la place à la considération - on peut se demander s'il y a réellement du monde dans la salle - puisqu'on ne la voit jamais ! -où si plutôt il ne s'agirait pas de la diffusion , du making - of de la répétition de son discours - ça existe ! - devant une glace ?……… Alors l'outrance de la gestuelle, déjà enflée par rapport au propos apparait d'autant plus outrancière qu'elle ne s'amortit pas dans l'attention visible d' une partie de l'auditoire, ou se dilue( ramené à de plus juste proportion )dans l'inattention des autres : la vie quoi quand le propos vient se mesurer à ceux à qui il s'adrese . Si l'exercice était ainsi approprié à la sobre attitude de ses prédecesseurs il ne l'est pas à celle de Nico-la-rupture !