11 décembre 2010

Marcel Gauchet ( 2 ) : la barbarie politique demeure !

J'ai déjà parlé ici de Marcel Gauchet à plusieurs reprises - c'est peu dire l'estime dans laquelle je tiens son travail- mais j'ai déjà évoqué ce livre pas plus tard que le 12 Novembre à la suite d'un entretien donné à Elisabeth Lévy pour Le Point . J'avais intitulé mon billet : " La tentation totalitaire de proximité …" , il me reste à le rédiger… mais voyons d'abord celui là !
Je repique donc au truc sur le même sujet suite à l' Interview publiée dans Télérama et qui nous propose d'autres éclairages, non pas contradictoires mais complémentaires.
Concernant l'existence à venir de régimes totalitaires Gauchet affirme de manière presque péremptoire qu'elle est révolue …mais d'ajouter quand on le questionne, relativisant ainsi les certitudes de l' historien, que : " Rien est inéluctable dans l'histoire et qu'on ne compte plus les morts réssucitès qu'on a enterrés un peu prématurément ! " et de rajouter "…mais la barbarie politique n'a pas dit son dernier mot et qu'il faut

traquer les ressorts parfois inconscients qui président aux doctrines et au fonctionnement " . Partant de
l'affaire de l'ossuaire, qui pourrait être élargie à la manière qui plus généralement dont sont pensées plus où moins consciemment et menées les " politiques publiques " par la nouvelle équipe et son conducator, le qualificatif de barbare semble tout à fait approprié .

D'une part par son éthymologie elle-même- qu'est ce qu'un barbare ? - et parce que dans notre recherche-résistance collective c'est un apport qui a été conceptualisé et décrit par Laurence Gauffier-Seguin, de manière extrémement pertinente et argumentée et qui doit désormais faire partie de notre arsenal " combattant " . Même s'il devait connaître quelques modifications de forme, je joins à ce billet, le texte qu'a lu Laurence au cours de la réunion publique de notre collectif citoyen du 2 Décembre .
Ce texte s'intitule : " Le choix de la Barbarie ! ", ce qui n'étonnera donc personne et il avait été transmis au Maire dans l'après midi accompagné d'un petit mot .
( Pour agrandir, cliquer 2 fois sur le texte en deux parties . )
































Le même soir, Françoise Godefroid l'avait précédée pour donner lecture de la lettre qu'elle aussi avait adressée au Maire . Elle y oppose, dans un cas pareil, le légalisme et la conscience … recevant une lettre dans laquelle des choses si essentielles sont dites et adressées avec une telle simplicité je crois qu'un homme d'honneur se serait retrouvé KO debout, les bras lui en seraient tombés et les mains aussi …pratique quand plus personne est appelé à vous la serrer !
















…à suivre …