17 janvier 2012

Comme réponse à un Ami…

Ton message, qui me flatte, me trouve en train de griffonner une note qui devrait échouer sur un de mes blogs, je t'en livre la primeur, tu pourras ainsi juger du drôle de collaborateur que je pourrais être :

" Aux jours des indignations et des évidences je suis aux abonnés absents, et je n'ai pas ailleurs d'autres comptes aux idées prêtes à l'emploi…

Des fois, encore, je crois que je continue d'avancer dans mes écarts intimes, mais peut-être que je ne fais que piétiner ma ténèbre .
" Où je vais personne ne va, personne n'ira jamais…" La phrase tant aimé de Giono en hommage à Melville prends alors des allures funestes…comme quoi une phrase peut dire une chose et son contraire !
Piètre assurance pour un chroniqueur inconstant à qui la subjectivité sert de viatique … Un jour le voilà chroniquant une de ses colères, un autre son dernier émerveillement, une autre fois un bouquin qui l'a touché…sachant qu'il ne touche pas à ceux qui l'emmerdent : tu parles d'un critique !
Antimoderne à souhait , d'autres disent pire de ceusses et celles là : je ne suis pas très fréquentable !
Enfin c'est toi qui vois, ne serais-tu pas le cornac de ces cornic's ?
En tous les cas merci et bien à toi . BQ.
"