10 juin 2014

La " Folie Farret " en voie de démantélement ?

On avait vu derniérement disparaître le permis de construire affiché sur le mur de la conciergerie du Château, et ce matin on a vu enlevé la sucette Decaux qui obstrue pour partie la "future entrée unique " du parking de la place du 8 Mai… las elle était aussitôt remplaçée par une nouvelle sur laquelle on pouvait voir affiché " Sacrée soirée "… ça aurait pû être une " sacrée matinée", tant pis, mais on aurait surtout dû se dire  que décidément :"ça allait trop vite "…



* Folie : " Par extension, l'appellation folie a été utilisée pour des résidences princières (ou non) en fonction de leur extravagance architecturale ou du caractère déraisonnable de leur situation ou de leur usage. (Wikipedia) "

" Il faut noter le soin apporté aux jardins, le désordre naturel apparent et composé dont ils sont l'objet : îles de magnolia, cavernes en mousse, allées sinueuses, kiosque chinois et petits temples entourent par exemple la folie Saint-James, que B. de Saint-James fit construire face à Bagatelle pour se poser en rival du comte d'Artois. Marie-Antoinette raffola de ces caprices que son architecte attitré Mique réalisa pour elle : Hameau de Trianon, le temple de l'Amour et le Belvédère. " ( Encyclopédia Universalis )



Voici quelques phrases extraites de Wikipédia et l'Encyclopédia Universalis. Il pourrait sembler exister des décalages avec le " Cœur de ville " de François Farret, mais si l'on y regarde de plus prés …pas si sûr !
Quand après les élections  on a pu voitrleur attachement à la fonction comme une " propriété " et aussi comme un refus du suffrage universel, on peut se dire que leurs caprices même au nom de l'intêret général n'en demeurent pas moins des caprices de Prince!
Et ainsi aurait-on vu, au milieu de " La folie Farret " trôner la dispendieuse brasserie de " ses caprices "  … lieu de rendez-vous ou comme le projet comme du petit Trianon n'avait-il pas des allures de bergerie ?

Une des folies les plus célébres portait le nom de " Bagatelle "…sommes-nous si loin de notre personnage ?