Vous pourriez bien sûr trouver que j'ai " pris" un peu de temps pour écrire cette réponse, mais ceci n'est pas si facile et demande beaucoup d'attention et de travail d'autant plus je dois l'avouer que je souhaite par là …
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à Cédric GOURIN (responsable de la locale à La
Montagne)
Dans son édition du dimanche 6 avril 2014, La
Montagne rapporte qu’au cours du Conseil municipal de Romagnat et après
l’élection du nouveau maire et de ses adjoints, mais alors que la séance
n’était pas clôturée, et que le maire déchu n’était plus ni maire ni officier
de police judiciaire, mais simple conseiller, celui-ci prenant la parole,
désigna comme voleur un des membres du comité de soutien au nouveau
maire … semblant oublier que la campagne électorale était close depuis une
semaine !
Aurait due alors s’ouvrir la question :
comment se fait-il que cet argument qui semblait en cet instant et dans cette
enceinte si décisif pour ce maire défait ne fut-il pas avancé pendant la
campagne électorale, période encore il est vrai, de suffisance et qu’il
devienne à ce point essentiel en ce temps de profonde désillusion ? La
réponse bien sûr s’impose alors tout aussi cinglante : par le besoin de
trouver un alibi pour cet homme seul - et mal accompagné comme « on
dit » ! - totalement responsable du désastre dans lequel il entraina
ses colistiers, son parti, ses soutiens et ses propres électeurs (36% contre 64
% ! ) infligeant un profond désaveu à soixante ans d’histoire et de « tradition
« politique locales et avant que ce désastre fut imputable à sa (ses) trahison
(s), a nécessité malveillante de détourner l’attention vers un bouc émissaire
et tenter de discréditer Laurent Brunmurol le nouveau maire et son équipe dont
par « hasard « le voleur (sic) était un soutien actif !
Ainsi le silence - si bien évoqué dans
l’indiscrétion - qui suivit cette
intervention indigne était celui venu du tombeau moral et politique que
François Farret en venant de lui donner le dernier coup de pelle a creusé tout
au long de son mandat et que seul désormais pourra refermer sa condamnation par
ses propres « amis « puisque le jugement sévère des urnes ne semble
pas avoir pu le ramener à la raison et le tenir à l’honneur au point de trahir
les engagements moraux et formels qu’il avait pris en tant qu’officier de
police judiciaire, point sur lequel s’appuie la plainte que nous avons déposé
contre lui et que l’enquête qui suivra permettra sans nul doute de mettre en
évidence .
Or, cette indiscrétion incomplète et inexacte,
m’autorise je crois à la compléter et à rétablir les faits, de quoi, je pense -
mais c’est vous qui en jugerez - nourrir un droit de réponse et une nouvelle
indiscrétion voire même si vous le jugez utile ( trouvant là de la matière
journalistique) confier à Laurence COUPERIER, qui comme vous connaît bien le
contexte local, le soin d’un reportage au cours duquel je pourrais lui exposer
ma version des faits et pourquoi la « chose » fut alors classée sans
suite car bien sûr il ne s’agissait pas d’un vol, mais – ce que savait bien FF
- d’une initiative citoyenne , dans le pur esprit de la désobéissance civile
« prescrite « par Thoreau dans le but de pointer largement pour
cause d’idéologie, l’incurie municipale dans le domaine patrimonial et de
sauvegarder des éléments de ce dit patrimoine commun plus particulièrement en
péril à ce moment là, laissés à l’abandon et d ‘ailleurs non inventoriés .
En signant le fameux PV l’ex-maire,
qui savait bien tout ça - vendit ainsi son silence pour éviter que le dépôt
d’une plainte en son nom porta sur la place publique un aspect de sa politique qui
depuis l’histoire du calvaire lui était très défavorable et qui à la fin
contribuera largement à le mettre à terre. De la sorte et maintenant la
rédaction de compromis qui fut faite de ce fameux PV prend des tours d’abus de
pouvoir par personne ayant autorité !
Compléter d’abord pour dire que le voleur en
question c’est moi, Bernard QUINSAT, cité comme tel en public. Ce fut suite à
ça l’occasion, mais la chose a dû échapper à notre reporter amateur, qu’un
auditeur par solidarité avec moi et la cause patrimoniale que nous défendons,
se désigna à son tour comme voleur en offrant à l’ancien maire - qui le refusa
- une brassée d’ossements qui malgré le déni qu’il en a toujours fait du
maire-commanditaire provenait de la décharge où avaient été jetés les « restes »
de la destruction du calvaire ossuaire de la rue de la Treille. Avec son
assentiment je tiens pour notre honneur commun à faire valoir le nom de ce voleur-solidaire
qui se nomme donc Michel COURNOL et le remercier de l’amitié dont il me
témoigna en la circonstance , et de le féliciter du courage dont il fit preuve
.
Compléter encore en rapportant la diatribe
préliminaire que fit à mon encontre François Farret me décrivant avec insistance comme « le premier
romagnatois » comme on dirait le premier homme, obscurantiste borné sorti
de la nuit des temps, à jamais éternel demeuré, débile incorrigible et qu’ainsi
en pointant ce point Godwin, il cru me désigner à la vindicte ( ou réprobation
) publique alors qu’il commettait à mon égard comme il le fit en d’autres
circonstances et dans le même registre à l’égard de tant d’habitants de la
commune un délit de faciés. Qu’ils désignent à l’opprobe l’étranger où le
voisin, les délateurs habitent tous la même demeure et selon qu’ils désignent
le « Juif Süss « où le trop local « Romagnatois Quinsat
« ils ne font jamais qu’ouvrir sur l’ignominie, une fenêtre différente .
Corriger en faisant remarquer que le contenu
du procès verbal évoqué, pas plus que sa date, ne furent lus en public ce soir
là. Ainsi l’indiscrétion débordant le cadre journalistique des faits, apparaît
comme un subterfuge pour accroitre l’audience de cette information et du même
coup accroitre sa capacité de nuisance.
Résister enfin comme pourrait le laisser
sous-entendre la dernière phrase de l’indiscrétion, que Bernard QUINSAT, à
l’instar de son Saint Patron Bernard de CLAIRVAUX, désigné comme « faiseur
de papes », serait « faiseur de maire » ce qui laisserait
accroire que l’élection en 2008 de François Farret fut de son fait ce qui
pourrait expliquer son dépit suite à son échec de 2014 et la responsabilité
excessive que j’aurais là dedans et qui permettrait à l’ignoble d’échapper à la
sienne …quant à moi je tiens à saluer le grand mouvement de sympathie qui
depuis cet événement s’est levé autour de moi et qui si réparation ne devait
pas être obtenue pourrait devenir comité de soutien .
Je sais bien que l’art de l’indiscrétion
est celui du texte à trou rédigé
par un auteur masqué , mais je crois qu’il est toujours bon de rappeler à
« l’indiscréteur « qu’il n’est jamais mieux livré que par ses
oublis, que l’omission désigne son « indic » et l’assimilé à de la
diffamation !
Alors, partant de là ou en y restant :
Monsieur ou Madame l’indiscret salut !
Définition de la désobéissance civile
Henry David Thoreau . Daguerréotype1856 |
Selon Rawls : « La désobéissance civile peut être définie comme un acte public, non violent, décidé en conscience, mais politique, contraire à la loi et accompli le plus souvent pour amener un changement dans la loi ou bien dans la politique du gouvernement. En agissant ainsi, on s'adresse au sens de la justice de la majorité de la communauté et on déclare que, selon une opinion mûrement réfléchie, les principes de coopération sociale entre des êtres libres et égaux ne sont pas actuellement respectés2.»
Pour Habermas : « La désobéissance civile inclut des actes illégaux, généralement dus à leurs auteurs collectifs, définis à la fois par leur caractère public et symbolique et par le fait d'avoir des principes, actes qui comportent en premier lieu des moyens de protestation non violents et qui appellent à la capacité de raisonner et au sens de la justice du peuple. »