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Ils ne sont pas de la même " famille ", des mêmes " climats " et il faut reconnaître qu'il n'y a pas " accord parfait " entre une église et un piano et pourtant … et pourtant ce fut il me semble un moment rare jeudi soir que ce récital à Romagnat…et pourtant encore en repartant Angela White - the charming pianiste anglaise - confiait à Olivier Moran et tous ceux qui voulaint 
l'entendre, qu'elle n'avait qu'un souhait : venir jouer à nouveau ici pour ce public " too much ! "En effet les 120 personnes présentes, à cette " premiére ", Romagnatoises et Romagnatois comme ceux venus d'ailleurs, en donnant plus que leur attention, ont offert aux airs, aux notes, aux chants et aux mots leur recueillement, et dans ce silence sur lequel dansaient les regards et venaient en bombe les applaudissements, ainsi grâce à eux ce récital à pris âme dans laquelle la grâce est advenue : bienvenue !
Même Esprit quelques jours avant pour " La Participateuse" dans la rue cette fois là pour prendre connaissance de l'évolution du projet de " La Maison du Patrimoine " . Sans référence
commune à quelque " grand principe premier ", même diversité chez les présents mais même passion pour l'objet du rassemblement … et même goût pour les moments qui se prolongent autour d'une idée bien nourrie…
Qui s'étonnerai dès lors que ce soit la même atmosphére qui se soit trouvée le lendemain aux Fours à Chaux pour ceux venus assister aux " Esclabaudages de JB "… encore des mots magnifiques , ceux de Lionel Alés a qui l'on doit le texte, interprétés sur le fil de l'émotion toute contenue de Christophe Huet…et l'apparente bonhommie mélodique de Jean-Karim Guillemet qui est tout sauf bonhomme et ornementale : essentielle !
Interrogé Bernard Quinsat s'en remet à peine, lui revient le souvenir des débuts de Chamina : grande diversité des sympathisans, pas d'idéologie, mais un vaste concept aux multiples déclinaisons possibles. Le Patrimoine nous parle constamment du lien, en même temps qu' il est d'essence universelle… en ces moments précieux, on sent autant qu'on sait qu'on est bien en résonnance avec Machado ( pas sûr? n'hesitez pas à me corriger! ) quand il dit " L'universel c'est le local sans les murs…" n'a-t-on pas entendu Ici, les mots de Rabindranath Tagore , Aragon, Eluard, Char… Dupuy et Alés , et les airs de Mozart, Haendel,Rossini…et Chabrier qui prétendait " rythmer sa musique avec ses sabots d'auvergnat" . A deux pas de lui Pourrat qui l'a connu, et qui dans la même veine rajoute : " Tout régionalisme qui ne tend pas à l'Universel est vain "…et c'est dans cette proximité que s'équilibre la globalisation .
Un autre soir , aux Fours à Chaux, un passant est devenu Passeur en laissant la belle lumière déposer la Beauté dans son œil …et il a aperçu les Merveilles !
Ainsi, le champs d'action de Romagnat-Patrimoine se précise tout en s'élargissant, on pressent qu'il pourra être vaste et durable, servi par les différences de ses acteurs : on devine qu'un nouvelle " manière d'être et de faire " est en train de se lever à Romagnat . Quête de sens et d'excellence, de durée également ? Un vent nouveau souffle sur Romagnat .Amateur de " bel canto " , mais aussi le seul contact amical qui demeure avec l' équipe municipale , François Ritrovato adjoint au maire assistait au récital , il saura faire circuler la Nouvelle . Sa présence fut saluée et remarquée alors que celle du responsable du service culturel passa inaperçue …dommage pour celui qui un peu penaud convient avec ses visiteurs qu'il est au tout début de
son apprentissage dans le domaine culturel, mais qu'a-t-on appris durant toutes ces années passées au FLEP ? Quels sont les mystéres des nominations et autres affectations ? Que ce soit en haut ou en bas je me ralie pour comprendre ça à l'avis du très socialiste - pire, un temps ségoléniste - Pascal Lamy !
