Dans son Mag de Dimanche, La Montagne nous le rappelle opportunément il faut lire, relire ou enfin découvrir ce Photographe du crépuscule dont parle Fabrice Luchini interviewé par Daniel Martin qui tente un peu de le pousser à la faute car Muray est ce bien malgré tout convenable …surtout avec ce succès !
Je fais parti de ceux qui l'on découvert grâce aux chroniques du temps présent du Journal et depuis je ne l'ai plus lâché . Il y a ainsi de grands éclairages qui viennent balayer jusque devant notre porte et amener au monde des événements pour lesquels on aurait autrement la mansuétude que l'on croit devoir réserver aux potins villageois ou aux feuilletons de quartier . Le crépuscule que décrit formidablement Philippe Muray est à notre seuil, les ombres même ont disparues avec le soleil . Oui le monde commence à notre porte où déjà il présente tous ses mauvais côtés , l'exemple romagnatois est là pour nous le montrer regardons le avec l'éclairage de Philippe Muray !
Et puis Muray est de ces auteurs - il y en a d'autres parmi les plus grands et leurs adorateurs et autres auteurs étrangers; lire à ce sujet " Les anti-modernes " d' Antoine Compagnon- qui nous donne le courage d'être nous et de l'assumer …ce qui en principe désarçonne les gens de progrès - les réactionnaires également - car il croit que ceux qui fonctionne comme ça - la réflexion peut être étendue à tous ceux qui ne pensent pas comme eux- est considéré comme honteux par la plupart, alors qu' au contraire beaucoup découvrent qu'ils aiment se doucher à cette pensée libre. Mais la Liberté et le progrès vu par certains ne font pas bon ménage !
Alors c'est quand qu'on loue un bus pour aller écouter luchini à Paris , suivant l'encouragement de François Farret que je mets en exergue * !
* in Edito du " Préambule" de la programmation culturelle Février 2010/Aout 2010…bonjour les poncifs !!!!! le " de génération en génération " entre autre est tout à fait succulent dans le contexte actuel …ou les générations précédentes sont versées à la décharge !
Pas sans me rappeler non plus Dalida : "des mots, des mots , toujours les mêmes !…et de proposer à François pour la prochaine fois que la culture c'est d'appeler au bon moment la référence juste, c'est aussi de pouvoir exercer à son propre endroit un regard critique : peut-être même ça d'abord !…penser d'abord contre soit aurait dit Sartre . C'est le prix à payer, souvent douloureux , sans parler de l'exercice de la solitude, pour une véritable émancipation pas celle évidemment de la rhétorique à François . Loin du confort grégaire , ça donne le vertige, la liberté .