Quoi qu'il en soit depuis - longtemps désormais… bien sûr ! - que du monde tourne autour de moi alors que je me livre à mon reportage sur Le Chantier du Rond-Point, j'aurais dû avoir le souci de noter les réflèxions que m'ont faites les uns les autres pendant qu'ils étaient en orbite giratoire alors qu' au centre, le projet qui se mettait laborieusement en place sous leurs yeux, n'a jamais pû apparaître comme un astre …la chose eut constitué à terme un extraordinaire florilège . Ne l'ayant pas fait je vous livre la réflèxion qui me fût adressée cette fin d'après-midi alors que je photographiais le tas de terre ci-contre , appelé à devenir une vigne dans cette petite Condamine ( terre du seigneur mise en défens = sur laquelle ne s'exerce pas les droits d'usage )
" Alors elle est belle cette petite chapelle ? hein ! " .
Alors avec sa voûte, fut-elle dérisoire le cabanon renvoit inévitablement à la représentation fréquente d'un petit oratoire , d'une petite chapelle …Notez qu'il y aura toujours moyen pour nos pitres de s'en tirer en évoquant l'existence d'une chapelle aujourd'hui disparu et qui a valu le nom à un quartier proche …et bien sûr pour compléter le tout si le calvaire se trouvait transporter ici nous serions dans une " cohérence " absolue : même pas besoin de planter la vigne !
Pour conclure et réévoquer ce florilége que je n'ai pas eu la sagesse de constituer, je voudrais avoir recours à une citation qui du coup ne peut pas prétendre en faire partie mais est un élément de dialogue de la Comédie " Les vignes du Seigneur " dont j'ai plagié le titre pour chapeauter mon billet :
" Tiens, pour savoir combien on aime un ami, il faut le perdre ou le faire cocu ! " ( Robert de Flers ) .


En commun , nos deux comédiens ont outre la denture cette maniére des manipulateurs : " rien dans les mains, rien dans les poches… tout dans le bagoût ! "
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