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Courriel de rappel adressé à Cécile Joachin le 18/12 /2011 correspondante locale du Journal La Montagne et secrétaire de la section du parti socialiste .Bonjour ,
Absent quelques jours, il se peut que j'ai raté la publication du communiqué de presse que je vous avais transmis le 18/12/2010 .
Je pense malgré tout que s'il était paru des lecteurs de mon blog me l'auraient signalé .
En quoi ce CP n'était pas publiable ?
Sa longueur ? Je découvre que l'article relatant l' AG de la FNACA paru entre temps était plus conséquent …alors, il faut voir ailleurs !
Je compte bien sûr sur vous pour me proposer une analyse …d'autant plus qu'un article émanant de la mairie et particulièrement du groupe socialiste majoritaire ( c'est en fait un copié-collé de sa contribution partisane dans le bulletin municipal ) s'est retrouvé dans le " Journal " comme une tribune officielle ayant en sous-entendu la charge de clore vis à vis du public ce sujet de l'ossuaire .
Outre que comme vous le savez il n'en est rien, je crois qu'en Démocratie ceci n'est pas un bon usage de la Presse.
J'attends donc votre réponse, en fonction de quoi j'arrêterai ma position, étant bien entendu que depuis longtemps je connais et respecte le fonctionnement de la presse indépendante ce qui je crois d'ailleurs, m'autorise à penser qu'à Romagnat il est un peu singulier même si compte tenu de la position des uns et des autres le contraire serait étonnant .
Recevez mes vœux pour 2011 .
Bonne journée .
Bernard Quinsat .
______________Courriel adressé à Cécile Joachin le 18/12 /2010 correspondante locale du Journal La Montagne et secrétaire de la section du parti socialiste .Bonsoir ,
Je vous confie le CP qui suit en vous priant de veiller à son insertion dans le journal .
Vous n'aurez pas de mal à imaginer l'importance qu'il a pour nous et beaucoup de Romagnatois
représentés en nombre à cette réunion, comme vous le savez peut-être,
si des échos vous ont été rapportés par des personnes présentes .
Je sais l'article est un peu long -mais il s'est dit beaucoup de choses très complémentaires qui ont passionnées l'auditoire -
aussi malgré tout, pour la photo je vous propose la légende suivante :
Jean Malacan : des questions sur les coûts de ces retards, financiers mais aussi en déficit de logements réalisés ?
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Communiqué de presse et photo ci-dessous.
Un OSSUAIRE à GUICHET FERMÉ !
Malgré le mauvais temps ,
il eût fallu ce soir là réserver sa place salle Jacques Prévert car on y a joué
" l'ossuaire profané" à guichets fermés . Faut dire que
l'œuvre est sulfureuse, en effet, pour profanation de sépulture,
une plainte a été déposée contre X, qui pourrait très vite
atteindre la municipalité et engager sa responsabilité … Faut dire aussi que le
casting était de qualité et très représentatif du Collectif citoyen regroupant les associations Romagnat-Demain, Agir ensemble pour Romagnat et Romagnat-Patrimoine .Autour de
Michel Cournol, qui, en plus d'avoir été le détonateur de cette affaire, s'avère être un historien rare, se sont exprimés
Laurence Gauffier-Seguin, Françoise Godefroid, Jean Chauchard, Jean Malacan, Jacques Schneider et Bernard Quinsat accompagnés d’
Anne Jarrier et Thibaut Biscos-Perriand qui représentaient les plaignants à qui, suite à cette réunion, se joindront d'autres plaignants qui, comme eux, avaient des aïeux qui reposaient dans l'ossuaire profané .
Laurence et Françoise lurent les lettres qu’elles ont adressées au Maire,
François Farret afin de lui signifier qu’à l’avenir elle refusaient de le saluer pour l’une ,parce que le légalisme sans la conscience n’est que ruine de l’âme et l’autre dénonçant ce qu’elle a nommé le choix de la Barbarie !
Jean Chauchard , reconnaissant que le déplacement de sa sculpture s’était passé dans de bonnes conditions techniques, le Maire et deux de ses conseillers ayant été présents de 8 h le matin à 14 h, déclara que son étonnement avait été grand de constater que l’implantation aménagée pour recevoir sa sculpture ( la croix ) n’était pas celle convenue ensemble quelques mois auparavant afin de la valoriser ! Il lui fut répondu que le sol incertain de cette ancienne décharge les avait amenés à la mettre en retrait du belvédère d’où elle aurait été vue et le dos tourné à la route?
Jean Malacan a évoqué la pertinence et la viabilité du projet antérieur qui épargnait le calvaire-ossuaire et s’est interrogé sur le coût de ses remises en question successives et sur le retard pris ainsi par le logement social à Romagnat .
Un intervenant dans la salle tint à faire remarquer qu’effectivement à mi-mandat zéro réalisations de logement sont à porter au “crédit” de l’actuel municipalité et ayant potassé l’affaire de préciser « qu’un sort devait être fait à l’argument réglementaire souvent invoqué, qui n’est en fait qu’une peau de chagrin qu’on voudrait faire résonner comme un tambour ! «
Jacques Schneider, façon trappeur, partit sur les traces laissées par cette affaire dans les comptes-rendus municipaux de conseils et de réunions d’urbanisme diverses depuis que le conseil municipal avait pris le contrepied de la réunion du premier conseil participatif, massivement opposée à la destruction du calvaire-ossuaire pour les raisons évoquées . Et l’on du constater que la chasse dans la mémoire municipale fut fructueuse.
Bernard Quinsat tint à souligner que pour tous les démocrates présents dans cette salle ce soir- là, le choix de déposer en justice une plainte qui pourrait très vite atteindre les élus n’avait pas été une décision facile à prendre . Désormais, c’était fait et c’est Maître Gilles Jean Portejoie qui avait été choisi pour porter ce dossier.
Restait deux jours après à aller, au terme de la première
“ Marche pour la Mémoire “ à la découverte à Saulzet du lieu
où a été déchargé l’essentiel des restes humains après la purge de l’ossuaire marquée par l’
absence du Maire et de ses adjoints !
Tentative de revisiter ce soir la grande Illusion…le projet intergénèrationnel avec toute la communauté de ceux qui ne l'habiterons jamais autour de son berceau !
Les Romagnatois de plus en plus nombreux avaient le sentiment qu'une puissance étrangère s'était installée à la mairie à l'occasion des dernières élections municipales justifiant une incompréhension de plus en plus grande entre la population et les nouveaux maîtres …la confirmation de ce qui devenait une évidence pour tous à l'exception des collabo- ce qui se constate dans toutes les formes d'impérialisme - vient d'être donné par le nouveau Vizir enjoignant aux membres de cette administration coloniale d' être les ambassadeurs de ce nouveau pouvoir auprès des citoyens soulignant ainsi que les uns et les autres ne sont pas du même monde, en contrepartie de quoi ils seront gâtés .
" Ce que le communisme a de si redoutable écrivait Nicolas Berdiaev ( in revue Esprit ) c'est cette combinaison de la vérité et de l'erreur. Il s'agit de ne pas nier la vérité mais de la dégager de l'erreur . "
Le "meilleur des mondes" décrit ce que serait la dictature parfaite: une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude".
Si les hommes acceptent la servitude, nous dit-il ( la Boetie )-, c’est parce qu’ils en ont pris l’habitude – et parce que l’habitude, chez l’être humain, efface la nature. La servitude, explique La Boétie, commence toujours par les petites choses. L’être humain voué à servir le tyran commence par abdiquer de sa liberté dans les petits actes de la vie quotidienne. Alors, ayant pris l’habitude de servir dans les petites choses, il ne peut plus concevoir de refuser le service dans les grandes.
La dynamique collective fait le reste. Né dans un milieu peuplé d’hommes habitués à servir, le fils d’esclave se pense comme un esclave. Ce n’est pas qu’il ait cessé d’aspirer à la liberté, c’est qu’il ne peut plus la concevoir. S’il pouvait la concevoir, il la désirerait. Mais il ne le peut plus. Il ne comprend plus ce qu’est la liberté. Il la confond avec les libertés que lui concède, par ruse, le tyran. La liberté de n’obéir qu’à la raison ? L’esclave ne la connaît pas. Pour lui, la liberté est réduite au droit de rechercher des jouissances basses, immédiates, qui sont en réalité autant de diversions, permettant de ne pas trop souffrir de la condition servile où il est tenu.
Dernière trouvaille de Jean sur Wikipédia , vas-y-donc voir :
Quand le bâtiment va tout va et notamment l'appétit de Dominique Adenot et son " seul désir de grossir " ( voir INFO 2009 ! )…sous des alibis généreux : les ambitions, les réseaux, les vassaux ( exemple François Farret ), la Maf … Pourquoi tous les bailleurs sociaux dans un même élan altruiste n'étaient-ils pas réunis tous ensemble ce jour là ( article ci-contre ) ? Concurents ils seraient ? On notera que chaque Directeur général a pris la parole à la suite du Préfet et en plus Dominique Adenot … on a même l'impression qu' à part les " techniciens", il est le seul à avoir parlé ! Pourquoi pas les autres présidents de des organismes " bailleurs sociaux" représentés, ses collégues ? Exercerait-il une tutelle sur eux ( le réseau ? ), à quel titre inavoué dans l'article était-il là également ?
J'ai déjà écrit ici tout ce que ce bon bourgeois de Dominique devait à Balzac - et vice-versa- si le deuxième avait connu le premier, ce qui sous-entend que le premier ait lu le second ce qui n'est pas certain ! - en feuilletant hier soir Léon Bloy, ce qui est pour moi une habitude assez fréquente, en pensant à Domi, j'ai relevé le petit verset ci-contre, il colle assez bien en plus à ce qui précéde juste au-dessus !
Suit donc pour l'avant goût de Printemps " Le temps des cerises " dans son interprétation la plus gréco- neurasthénique !…Ah! foutu romantisme …Sacrée Laurence, ça serait y pas la dépression des 4 saisons ( non, non Laurence pas Vivaldi par Jo Privat ! ) qui nous la travaille ? En lisant le journal ce matin elle devrait trouver pour se soigner sans perdre l'illusion de lire l'avenir dans une boule de cristal plutôt que dans des dossiers qu'elle aurait dû travailler …une victoire de Jean-Yves Gouttebel bien droit dans ses bottes comme dans l'article que lui
…et notre Laurence devrait retrouver au " purgeatoire " le temps du rêve " divanatoire " et nous celui de croire dans la perspective d'une prochaine échéance … ouais, La Mioche peut avoir peur de l' enfant de Calamity-Jane : " I am a poor lonesone Cow-girl …et Rataplan is my coach ! "
des nôtres ! Notre toute fraîche conseillèire générale fut derrière lui d'abord, puis vira sa cutie
Le titre est bien sûr celui de Kundera, mais l'être pointe François Farret …il y a deux mois aujourd'hui que l' ossuaire a été profané …et tout est demeuré à l'identique comme au soir du 2 Novembre !
Répétons le encore une fois, le cadre anthropologique fut le cadre de notre désaccord, tout le cadre, le seul et dans lequel repose le rapport indissociable aux morts et aux vivants qui se fonde à l'aube " d'une humanité se faisant homme ", le même que celui qui se partage aujourd'hui avec ces chiliennes admirables ( voir " Nostalgie de la lumière " )
De retour hier soir d'une semaine en Alsace où comme on le voit sur la carte ci-joint le soleil, la neige et le froid étaient au rendez-vous : 
