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Il ne manquait pas une seule note au Messie de Haendel qu'a interprété Michel Pelletier et sa bande de 250 Franc-chanteurs et musiciens embusqués hier soir en l'église du Marthuret à Riom. On a beau en être assez familier, presque inconditionnel, on redoute toujours un instant, surtout quand ce monument va vous être présenté dans un forme qui tend à l'intégrale, qu'il connaisse quelques lourdeurs,quelques langueurs, quelques longueurs que par instant il échappe ou alors qu'on décroche, qu'il nous dépose ! (devenant au fil des 2h 30 de concert) Et bien là rien de tout ça . Au contraire comme pour un embarquement l'œuvre s'installe, s'affirme vous convoque à un work in progress dont vous devenez partie prenante . Pour s'alléger on a largué tout maniérisme, toute préciosité …et cette œuvre qui pourraity être grandiloquente devient au contraire demeure de l'homme Puis l'on est porté, plus qu'emporté dés les amarres lachées . Au Marthuret à Riom on sait qu'on est jamais loin des rivages de l'humanité, d'ailleurs toujours un oiseau vient se poser sr la main de la vierge…et le Messie est devenu un grand chant du départ !_______________
Notes à rédiger:
1/ On avance ( vers quoi? )on approche. On voit s'allumer des feux sur les côtes de l'arriére-
chœur,la musique va dans le respect total de l'œuvre, qu'elle ouvre à l'entendement du public , plus que tout le reste elle fait lien , mais elle fait lieu aussi…
2/ des petites piéces de soli qui pourraient demeurer isolées, frêles esquifs sur une œuvre fleuve, s'assemblent pour faire une grande voile dans laquelle les chorus vont pouvoir souffler leur force…Laurence Atgé est montée à la vigie d'où, pour prendre le quart elle va convoquer les autres solistes …
3/ Le petit homme en noir qui m'a tourné le dos toute la soirée …
Amen, c'est fini, il se retourne Michel, j'avais raisonil est libéré, libre mêmeet heureux d'avoir donné tant de bonheur à tant de monde …
Il est Libre Michel,il est libre Michel y'en en a même qu'y disent qu'ils l'ont vu voler …
4/A propos de la forme Oratorio : ce souvenir revenu d'un jour - tout compte fait assez habituel- où retrouvant mes inquiétudes et mes questionnement relatif à " c'est quoi ce que je fais ? " je m'en ouvre à JeanMarc Thiaillier pour m'entendre répondre qu'à l'évidence c'étaient des oratorios !…à ma demande plus tard Gilles Cantagrel me précisa ce qu'ilpouvait en être exactement !!!!!
