Les lecteurs de ce blog connaissent ma position sur le problème de " vivre sa mort " et du pouvoir qui doit être celui de chacun dans cette circonstance et bien en deça dans la volonté préalable confiée à un proche de le faire, si à ce moment là, la conscience était venue à nous faire défaut ce qui me fait parler non pas de mourir dans la dignité, mais "mourir dans la volonté ", le respect de la dernière volonté m'ayant toujours été présenté comme la suprême illustration du respect dû à l'autre .
La révélation sur le départ de François Mitterand intervient au moment où elle peut intervenir , aucune publicité n'étant à faire autour d'une décision et d'un passage à l'acte absolument personnels. Ceux qui avaient à être informés à l'époque et juste avant l'ont été. Mitterand à fait montre en cette circonstance d' une pensée exemplaire, c'est à dire une pensée qui va au bout d'elle même : l'acte… C'est à cette cohérence là et à ce courage, que par delà la Mort Mitterand est encore vivant …c'est ainsi que la pensée et l'esprit véritables survivent à la disparition du corps .