14 janvier 2008

Vexation citoyenne : Une responsabilité partagée…

Avec le recul ce qui a déplu, c'est une forme d'incivilité institutionnelle liée au fait que la population n'ait pas été informée au préalable au vote de la section, qu'il y aurait une primaire au PS (idée que tout le monde soutient aux autres niveaux) entre le secrétaire de la section François Farret et Jean-François Sauvadet le maire par intérim, puisque c'est ainsi qu'on devrait nommer celui qui à été coopté en cours de mandat en remplacement d'un autre, ce qui aurait pour effet positif de ne pas anticiper sur une légitimité que cette espéce de suffrage universel délégué ne saurait conférer :c'est la dure loi de l'intérimaire !
Cette information soudaine, cette mise devant le fait accompli, j'ai vécu ça (comme beaucoup d'autres) comme ce que je nomme maintenant : une vexation citoyenne!… Un peu comme s'il y avait plusieurs niveau de citoyenneté, celle du parti s'imposant à celle de la nation dont on va pourtant in fine solliciter les suffrages… En plus d'être paradoxale cette attitude doit donc nous oblige à repréciser ce qui devrait être une évidence pour ne pas retourner au communautarisme : il n'y a qu'une citoyenneté élargie dorénavant pour les élections locales aux citoyens européens vivant là où se déroule les dites élections… Ce qui est un pas important !
La transparence des partis étant rétablie, il revient bien sûr des partis aux seules adhérents de désigner leur candidat… Comme ce n'était pas le cas, a pu naître l'idée d'un coup de force hatif et s'installer une forme de légitimité pour celui qui en aurait été la victime !... Pour tout dire c'était idiot et pas très politique comme type de comportement !… Surtout de la part de ceux qui sont d'acharnés partisans de la "démocratie participative" qui me semble voudrait opérer selon la procédure : 1/ la population 2/ les parties 3/la population...

Dans cette affaire donc, et seulement sur ce plan, tous étaient responsables , François Farret un peu sans doute par inexpérience. Et Jean-François Sauvadet d'abord (la fameuse mémoire courte) par oubli et suffisance (damned ! What is it ? "One" révolution my lord ! No possible !…) after… par rouerie, instrumentalisant, l'idée du complot rendue possible par la maladresse initiale, qui a fortiori se trouve être dans sa nature.

Ceci est je pense la bonne analyse. J'ai du mal à penser que JFS y souscrive mais je crois que François Farret aurait tout intérêt à le faire et à faire amende publique honorable dans ce cas là : "maladresse avouée est beaucoup plus qu'à moitié pardonnée"… C'est à mon avis manière d'aller à Dâme… de faire pas tout à fait mât encore, mais échec quand même !

Réflexion d'un citoyen "apartide", qui a failli tomber dans le panneau !……………

13 janvier 2008

Ce blog est un chantier permanent…

Chaque jour, je rajoute ici quelques mots et j'en retranche d'autres, ailleurs de l'iconographie, là un surlignage pour faciliter la lecture : je retravaille… Autant dire que mes blogs je ne les utilise pas de manière convenable sans doute, mais à ma manière à moi c'est sûr. Pour mon usage personnel donc, j'ai découvert, il y a quelques temps, que le blog pouvait être autre chose qu'un moyen d'évacuer ses flatulences (même si j'en conviens ceci est parfois nécessaire…) et ce sont pour moi au contraire des espaces de réflexion, des chantiers d'écriture que je reprends sans cesse car comme Sartre le disait, "écrire c'est sepréciser", car la pensée est toujours en reprise, en attente et en devenir - et "penser contre soi" une "nécessité premiére" rajoutait-il, dans laquelle se fonde l'éthique ! Ainsi qui vit vraiment, assure en permanence sa "présence au monde" et la renouvelle, se déconstruisant en permanence et se reconstruisant pour bonne part avec ces matériaux de démolition et par de nouveaux apports . Cette réfléxion est le grand apport de Jacques Derrida : c'est peu être là que se fait l'expérience fondatrice d'un développement durable qui ne soit pas un gadget : le développement personnel. Écrire en est l'outil essentiel, seul l'écrit -fruit d'un effort tant pour l'écrire que pour le lire- quel que soit son niveau nous engage envers soi-même et envers les autres, c'est modestement d'une part de cet engagement que ce blog vaudrait témoigner. Écrire est un travail auquel aucun slogan, aucune posture idéologique, aucune affirmation péremptoire, tant elle dissimule ainsi une méfiance, ne saurait se substituer: Un travail préalable à tout discussion ! Écrire donc est une exigence pour construire une pensée et sur elle une action à qui elle donne une argumentation pour être soutenue-j'écarte le mot "défendue "-… il me semble d'ailleurs que c'est ça qui dérange !

'Quand j'aurais compris comment on se sert de la marge, j'installerais cette considération générale en frontispice, insensible au déroulement des jours !

Allez donc voir il y a un peu partout -même à la queue- des choses nouvelles…d'autres viendront s'y rajouter! Bonsoir !

Développement durable : ici une tranchée sépare…

……Le discours et les actes et dans la béance ainsi ouverte il n'y aurait donc pas la place pour une critique ?
…Existeraient-ils des nouveaux clercs intouchables ?
…Qui dans l'assistance aurait entendu parler de tyranneaux qui aient de l'humour ?…la démocratie d'opinion, cette "emmerdeuse" au quotidien, il faudra bien ici - aussi lui faire sa place ?
…la démocratie représentative locale tout à son confort pluriannuel le vit-elle bien ?

… parlons clair : qui raisonnablement ici prend un risque ?
















…commentaire photos à suivre… dans l'attente, chercher l'énigme ?

…comme la légion d'Honneur d'un mauvais garçon !

J'aime cette France du désordre qui pour qu'elle leur ressemble distingue ses filles et ses fils tant pour leurs différences que pour leur mérite et tant parce qu'ils ressemblent aux autres…

ça pourrait aussi paraître dans la journée !…


… serions-nous ces singes condamnés à ne rien voir ne rien entendre ne rien dire, qui risquent dans le cas contraire à être réduit à des tâches rouges sur un mur ?

La Gauche plurien : transformation !

Bien sûr que non qu'elle a changé, c'est juste la transformation de l'essai que j'ai marqué hier sur ce blog.

Cet essai presque sans mérite tant l'adversaire semble peu en jambe, je l'ai marqué en coin c'est là qu'on est le plus près des gens et ça semble se vérifier au nombre de commentaires qu'il a suscité… J'avouerai que j'aimerais qu'il en soit de même à la suite de billets que j'aurais tendance à croire plus essentiels : "Plus près du cœur", "entrée Sud…" Ah ! la concurrence du people !

Bref pour l'heure j'ai été désigné pour la transformation .
Le coup de pied est difficile, à gauche presque sur la ligne de touche alors que je suis droitier, en fait je suis gauche des deux pieds comme des deux mains et pas trop adroit côté cœur !
J'en ai déjà réussi des comme ça, mon point faible étant plutôt en face des poteaux, alors, pourquoi pas celui là ?
D'abord, bien ressentir le sens du vent, bien placer le ballon, et compter ses pas pour cette course singulière qui consiste toujours -malgré l'orthodoxie- à démarrer au revers des poteaux pour finir en face, plus qu'en face, dedans au tout dedans.
…et pendant toute cette préparation tout qui défile :

2/
La machine a voter les bilans positifs : d'abord dans le texte, tout en haut, l'affirmation d' un principe : "…dresser un bilan positif…", plus loin, une méthode : "…faire entendre votre voix au moyen d'un boîtier de vote (mais on a déjà donné plus haut le résultat!…) sur les principaux éléments du bilan… (qu'on sait déjà qu'il sera positif !…voir plus haut) donc enfin une machine procédant du principe de la clim' reversible appliqué à un détecteur de mensonges commandé par un inverseur miniaturisé implanté dans le cerveau du chef : du coup vote toujours comme on veut ce truc… moi je suis prêt à parier que ce soir le bilan sera positif!

1/
Le recrutement : scoop toujours tu m'intéresses !
Le Cas Alamard d'abord qui raméne à "Ici-Maire" le Nautilus pour essayer de l
e sortir des profondeurs où il se traine… tiens et si je tenais ainsi mon Capitaine Nemo: Bienvenue dans la Flotte !… Dans ces eaux ramener dans ses filets une "lolotte", n'a rien d'anormal, en faire une vedette américaine, c'est habituel… mais pas avec cette lolotte là, cette Louise qui n'a de Michel que le prénom de son mari et qui avec la trempe qu'on lui connaît et le respect qu'on a pour sa famille, ne saurait confondre et son patronyme et le patrimoine public… D'ici qu' il soit capable au nom de l'orthodoxie de l'entraîner dans son opposition à lui… comme ils l'ont fait à Lille avec la nièce d'un Pierre Mauroy dont Arsène Boulay avait la carrure ! Non notre Lolotte , non !… Qu'enfin Colette Brouette, qui s'était bien jurée qu'on la reprendrait pas dans cette galère et qui se retouve dans l'ultime charette… faut croire que c'était pas facile de se compter 29 à moins que tout compte fait pour s'assurer une majorité en cas de " dissipation de l'ambiguité" avec les nouveaux de la liste il compte sur les grognards !

Transformation réussie… et avec, le bonus offensif, et après d'autres essais et transformations au bout : la finale !

Pas convaincu par JFS quand il signe "le maire sortant" j'entends pas la même chose que "maire sortant", et vous ? Il me semble entendre en écho "le maire rentrant" et d'avoi
r ce sentiment qu'il ne croit pas vraiment que ce sera lui !… Quand à vice-Président de Clermont-Communauté, ils le sont tous d'office alors !…… Le prochain le sera aussi…

12 janvier 2008

Une candidature de la Gauche Plurien ?

" y voudraient qu'on soit intelligents et y nous prennent pour des cons, mais comment qu'y faut qu'on fait...? "…Sacré Coluche t'as pas pris une ride !


"C'est bien là Romaniat R.O.M.A.N.I.A.T ?"


Il y sera question d'une baudruche à tête ronde qui claironne à qui veut l'entendre (levez le doigt ceux qui veulent entendre pour savoir si je dois crever la baudruche ?) une formule d'un autre âge toute giscardienne "le changement dans la continuité "…mais en moins efficace… le temps ça use !
Question aussi d'une marque comme déposée "union de la gauche" utilisée comme une contre façon… ça peut les mener loin l'usurpateur! Pas fier d'ailleurs au point qu'il se planque au bas d'une page pour tenter de disparaître ce qu'il commence à faire comme amputé d'un bras -va se prendre lui aussi pour un pirate- un tiers de lui est déjà dans la marge et à la tête qu'il fait on se demande si avant il en avait parlé à tous ces colistiers ?… Les joues gonflées il semble bien emmerdé… il me ressemble comme quand j'ai peur de faire un pet foireux et que je serre les fesses… ça me fait d'ailleurs aussi un peu gonfler les joues !
Il parait qu'en utilisant cette formule, en l'utilisant sans l'utiliser, à la graisse mais dans le même corps que le reste pour qu'on la voit sans la voir -un peu comme les chats quand on a oublié de changer la litière mais qu'eux ne l'ayant pas oublié, s'oublient dans le bac à fleurs et recouvre son laissé avec… Bref il parait qu'il a peur (l'a toujours peur ce type ?…) que si quelqu'un cafte on le vire du PS !… Il a complétement oublié que c'est déjà fait ! Vraiment ce type (notez que je ne le nomme pas !… Je suis pas du genre donneur moi et puis je crains les piqures…) il a la mémoire courte et si c'est suffisant pour ranger des idées brèves ça doit être un peu ledge pour tenir une mairie et les administrés !… D'ailleurs y en a beaucoup qui lui reproche ça!… Note qu'y sont pas vaches y reconnaissent qu'il l'avait promis… bien sûr il l'a oublié mais maire c'est un sacré boulot et y a à peine une centaine de mecs et de gonzesses pour l'aider et puis les responsabilités, les inaugurations et le mot du maire dans l'agenda de la mairie et dans le programme du foot… T'imagine faudrait qu'y fasse que ça ou qu'il en laisse un peu faire aux autres !… et surtout pour ce qu'il "touche"… heureusement qu'y a que'ques jetons de présences pour mettre du beurre dans les épinards sinon ça servirait à quoi toutes ces réunions ?… et l'autre connard qu'a dit que les promesses n'engage que ceux qui les écoutent, y croit qu'c'est pas déjà du boulot déjà les promesses !… Merde alors, mort aux cons qui sont pas pour l'progrés !

Il y sera aussi question d'un verseau-vierge où y ont même pas mis d'horoscope… mais pt'être que c'est leur programme, moi j'aime quand c'est clair comme ça et précis aussi, y ont pt'être pensé qu'les gens qui iront à la messe mardi y pourront aussi prendre des notes, et leur en mettre par la même occas' et j'ai peur qu'elles soient pas trés bonnes… méfiance pour les notes élmiminatoires !… mais on peut quand même pas perdre tout l'temps, même si pour lui ça semble pas une bonne période…

Il y sera aussi question d'une forme de new-âge de la politique, du passé qu'on va raser gratis et le participe passé en même temps, même le participe présent il a qu'à bien se tenir car on sent que ce qui va s'inventer ici c'est l'avenir comme c'est une communion entre les citoyens comme jamais vue, une grammaire totalement nouvelle, on va inventer une conjugaison qui ne s'est jamais conjuguée : le participe futur !… dans ces conditions et si j'y allais et si j'osais et si la bien pensance m'y autorisait je proposerais que les femmes viennent avec des robes à fleurs et ne s'épilent pas les jambes d'ici là (à moins que ça ne soit déjà fait) que les hommes se laisse pousser la barbe et l'abdomen un peu parce que tout ça n'aurait plus d'importance, il y aurait des pétales de fleurs et l'encens, le patchouli et ça sentirait la ville à la campagne, et la campagne à la ville, on serait tous si proches et on penserait tous la même synthèse et puis on serait tous tout nu à la fin, enfin l'unité retrouvé : tout serait dans tout… C'est à ce moment là que je me casserai la gueule de la chaise et que ma voisine me dirait : "Déconne pas, réveille toi c'est la fin de la réunion : tu pensais pas quand même que c'est ce soir qu'on allait inventer la partouze démocratique la participation a ses limites !… ah! bon ! t'as compris quoi toi ? la ferme et lève toi on va chanter avec la baudruche. Quoi?? L'internationale ? le temps des cerises ?… Mais tais-toi non de Zeus et écoute grosse tête y va entonner le cantique : "fort de l'expérience et sûr de notre foi, osons la continuité"… Le type à l'accordéon, c'est qui, Giscard ?… Entre loosers ils se soutiennent d'autant qu'ils sont presque voisins !

Mais qu'est ce que je vais bien pouvoir rajouter demain à ce billet ? Tu verras à chaque jour suffit sa peine, peut-être même que celui là écrit à 1h du mat' demain tu le feras disparaître !
va savoir…

11 janvier 2008

Entrée Sud : Niveau zéro de l'urbanisme !

Cet entétement que la petite histoire , semble avoir de reproduire toujours la même connerie !…

Comme si je me baladais dans un bouquin de Stevenson, j'ai trainé en fin de matinée ce samedi dans les deux estaminets où Cap'tain Farret' et l'Amiral Perruche était d' quart. Le risque aurait pû être que ce soit, malgré l'attachement que j'ai à cette œuvre, Voyage avec un âne… et ce fût plutôt : l'île aux trésors plus adaptée sans doute à la circonstance. J'en ai ramené quelques perles à ranger plus tard avec mes bijoux de famille bien sûr et quelques questions à mon égard, presque un peu comme si j'étais candidat, avec peut-être un peu plus d'exigence envers moi qu'envers ceux qui le sont vraiment. Certains penseraient-ils que j'ai plus de réponses? Je n'ose y croire ! Bref on ne peut pas savoir ces choses !
A la question où je vais ?… Je ne peux que répondre : je laboure !… Aurait-on idée de demander à la charrue où va son sillon ?
Mon modeste travail est un travail d'écriture et un travail sur la mémoire, mais pas sur le passé et pour faire plus moderne devrais-je travailler sur l'oubli ? Serais-je donc tant que ça un homme du passé, comme disent pour me rallier les collectionneurs de cartes postales anciennes?… C'est bien évident que non, la suite devrait le prouver si la chose est encore nécessaire !… Car le présent et le futur pourraient-ils naître de rien ? alors d'où viennent-ils ?… Les réponses bien sûr sont déjà contenues dans ces questions mêmes dés lors qu'elles se posent ! Seul Ici-Maire -est-ce une forme de négationnisme ?- voudrait nous faire croire que tout pourrait naître de rien, ou qu'un cycle vertueux viendrait périodiquement blanchir plus blanc que blanc les choses contestables qui furent faites avant, pour ne laisser que les bons côtés des choses; dont il serait, de fraîche date d'ailleurs, bien sûr seul héritier ou presque. Ce cycle vertueux existerait-il d'ailleurs, ce qui n'est pas souhaitable, qu'il profiterait d'abord aux crapules ! L'érosion, y compris celle du grand fleuve du temps et de ses ruisselets compris, n' opère pas ainsi: elle épargne les choses résistantes et parmi elles des bonnes et les moins bonnes ! Et comme les conneries, en plus de se voir davantage, ont la vie particulièrement dure -ce qui va faciliter ma réflexion - c'est à l'une d'elle à laquelle je vais consacrer mon premier billet sur l'urbanisme . Que ceux qui seraient tenter de me croire dans l'amertume -il m'arrive quand même, pour un "amer" de ce type, d'être souvent marrant à ce qu'ils disent, quant à être un véritable Amer alors là ça me flatte !- se détrompent, à part avec mes fournisseurs je n'ai pas à régler de comptes, mais je crois à la nécessité par contre de "faire les comptes" de temps à autre, sinon qu'en serait-il du principe de responsabilité ? Au chapitre "urbanisme " donc, celui que je vais établir à été ouvert dans les années 60… Alors vous conviendrez qu'il n'est que temps de le faire autant avec ceux qui se revendiquent héritiers qu'avec ceux, les plus nombreux, qui veulent changer la gérance ! Et gare pour les héritiers s'ils se trouvent débiteurs!

Niveau zéro de l'urbanisme donc ! Encore et d'abord un point de principe à travers une petite histoire. C'est celle d'un démiurge fou, ou amoureux ou alcoolique, enfin qui n'aurait pas eu la tête à ça et qui malgré tout aurait décidé de faire une créature ("pour la chute des reins ça c'est une trouvaille"… Brassens encore mais on en était pas là !…) il se met d'abord à faire des organes : un cœur, un foie, des poumons, un cerveau (j'suis vraiment une ordure j'ai failli écrire : "que c'est à ce moment qu'il s'aperçoit que c'est un homme ! connard je suis…) des organes génitaux enfin tutti-quanti… jusqu'au moment où il s'aperçoit que tout ça se déssèche!… Alors merde le voilà q'y se dit : j'ai oublié de "pétrir" d'abord tout ce qui doit irriguer ceci si je veux que ça puisse vivre ! Trop tard ? Sauvera-t-on quelques organes se demande cet "organitiens" constatant son erreur.
Et bien il en est de même à Romagnat, à ceci prés que les organicistes n'y voit que dalle et le verraient-ils qu'en chœur ils nous donneraient à entendre le couplet désormais célèbre ; "Responsable mais pas coupable !"

Le développement de Romagnat s'est ainsi fait de manière organique : on a rempli les cases existantes, pour ainsi dire on a "casé" les gens dans les réduits plus ou moins grands de l'ancien parcellaire (cf mon billet " plus près du cœur" : des pavillons à la dérive et des échouages de lotissement…) qu'on a ainsi jamais remis en question (le mettant pour ainsi dire à contr'emploi) pour au préalable créer des voiries qui vont organiser le reste : l'irriguer, lui donner la vie !… Et l'on vit ici depuis des saisons et des saisons des sécheresse sociale endémiques, entendons nous, je veux parler de celle du lien social -dont personne n'a le monopole puisque l'altérité est affaire de chacun- cette nécessité "du vivre ensemble" que ressentent "en manque" tant de Romagnatois reclus, et qu'ils expriment à travers cette plainte de la "ville dortoir", et auxquels nous voudrions contribuer à donner les arguments pour construire ici un avenir différent et les mots pour le dire, le crier même s'il le faut : il faut changer !

J'y arrive ! L'entrée Sud de Romagnat donc présentée comme un des grands chantiers urbanistique du précédent "sexenat" (le prochain c'est promis sera moins sexiste… même s'il doit durer 6 ans !) est en matière d'urbanisme ce qu'il convient de dire, fut-elle engazonée : une merde ! Que la chose soit présentée comme une opération paysagère, encore, mais comme un acte d'urbanisme, je bous ! Ah ce manque de rigueur intellectuelle qui mène au manque de rigueur morale et au déni …qu'on m'excuse de me redire, mais là est le fond du problème avec le déni la remise en cause devient impossible !
Qu'il y ait eu un problème de desserte plus large et un besoin de zone retournement par et pour les bus : j'y adhère et c'est même pourquoi j'affirme d'autant plus fort que, fut-elle éclairée toute l'année comme les Champs en période de fêtes alors que le goulet qui lui succède est dans l'obscurité ; j'affirme donc, que cette merde est une merde et en aucun cas la solution à la situation que j'ai évoqué ci-dessus. Créer un dangereux problème en aval ne peut en aucun cas justifier un aménagement en amont : et si c'est le cas c'est que en plus d'être rendu en queue de ligne on est rendu au niveau zéro de l'urbanisme ! Et parce que la faute étant commise la négligence apporté à ne pas la résoudre -alors qu'une solution et une seule existait et qu'avec insistance je l'ai suggérée… si vous êtes lecteur de mon blog depuis quelque temps, vous pouvez imaginer ce dont il retourne quand je parle d'insistance…- disqualifie complètement celui qui a l'époque était responsable de l'urbanisme à la Mairie et qui est devenu depuis Ici-Maire et explique pour moi en plus de la méthode et du défaut de réflexion "voirie-préalable" comme principe fondateur et organisateur pourquoi le PLU qu'il a mené est contestable, et doit être contesté… faites moi confiance j'y reviendrais !

Pour être précis cette entrée Sud de quoi s'agit-il ? Venant de Opme, passé le dernier grand tournant à gauche (qui eut pu ne plus exister si… je raconterais à ceux qui me demanderons comment des fois certains élus, Mairedalors en l'occurence ont pu manquer de ténacité sinon de courage !) c'est là que l'affaire commence. Profitant de l'existence de deux chemins (dont l'un était devenu route depuis longtemps) qui passaient de part et d'autre d' un ravin (comblé pour l'essentiel depuis longtemps…) on réalisa une patatoïde herbeuse et arborée (l'effet n'en est pas détestable…) de part et d'autre de laquelle folâtraient deux voies, l'un montante et l'autre descendante. En haut et en bas de la délicate figure les deux voies se réunissait - devrais-je écrire s'anastomosaient puisqu'il s'agit de circulation ? – de telle sorte que les bus puissent réaliser là, rendu en bout de ligne le retournement rendu nécessaire et qui jusqu'alors s'effectuait à hauteur de ce que tout le monde ne s'accorde pas à nommer Place fut ce–t-elle François Mitterand !
Qu'advint-il alors ? Eh, bien nonobstant que la dangerosité de la sortie de la rue des fours à chaux fut accrue, rue qui soit dit en passant dessert le centre social – il y avait de l'autre côté le dojo (pour lequel on ne prévu aucune place…) et un peu plus bas la sortie de l'école privée… Mais perdre quelques-uns de ceux ci constitue-t-il réellement une perte ? j'exagère bien sûr un peu mais quand le problème se posa, il fut un peu abordé dans ces termes… baste depuis l'école a fermée elle sera remplacé par des logements sociaux dont la sécurité des futurs habitants ma foi me préoccupe tout autant – quand plus bas deux bus se croisent compte tenu de l'exiguité et du bombé de l'avenue Gergovia dans le goulet aval à la patatoïde, ils doivent le faire au pas et si à ce moment là un passant se trouve sur l'un des trottoirs et pire si c'est un landeau l'un des deux doit s'arrêter… Car semble-t-il à la T2C la tolérance concernant les pertes est inférieure à ce qu'elle fut dans l'armée. Si je l'ai vu ? bien sûr! Si vous voulez je vous montrerais des photos… mieux même au cours d'une de ces balades critiques, à pied à allure citoyenne… que je compte vous proposer en février, je vous le montrerai ! Chiche ?… il serait préférable que ce fut en semaine quand les bus sont plus nombreux !

Ce fiasco m'amena à intervenir auprés d'IciMaire, qui n'était encore qu'"Icilurbanismejecoute" pour évoquer avec lui la seule possibilité de réparer cette situation ainsi créée –et de faire du coup acte d'urbanisme, à savoir se réserver la possibilité de créer une voie descendante qui se serait très naturellement greffée sur la patatoïde en sa partie supérieure et qui eut empruntée le couloir de terrain encore disponible qui partait en direction du centre social qu'il eut contourné et ainsi desenclavé en même temps qu'il le dotait d'un parking important dont il est jusque là dépourvu… et la voie aurait débouchée à hauteur du terrain de boules dans un endroit qui serait totalement remodelé et ou elle aurait très normalement sa place.

Quand on connaît les capacités d'écoute d'"Icilurbanismejécoute" on ne s'étonnera pas que malgré la promesse qu'il m'avait faite… il ne soit jamais venu !
Il y avait pourtant urgence parce qu'une hypothèque pesait sur cette possibilité à savoir que dans le cadre d'un lotissement la parcelle qui ouvrait le couloir de terrain dont je parlai plus haut était promise à construction. Mais qui connaît Cros qui était le lotisseur sait qu'il est très facile de trouver des arrangements avec lui, c'est un type bien qui fait bien son boulot. Je le connais depuis longtemps et je l'ai fréquenté il y a pas si longtemps alors que je ferraillais alentour avec Merdalors… Il me souvient qu'à la fin de l'envoie c'est moi qui l'avait touché après je crois lui avoir fait peur. C'est fou comme ils sont peureux en plus d'être frileux (cf mon billet : "encore la presse ?) vous trouvez ça vous aussi ?!
Quand je dis urgence nous avions quand même plusieurs mois devant nous, pour "futuricimaire" peut-être n'était ce pas assez (je le soupçonne d'être un peu lent cf mon billet " premier grand derby local ") et la maison est aujourd'hui construite et ainsi la dernière possibilité structurante d'une Entrée-Sud à la trappe définitivement, à moins que un jour dans "l'intérêt général" 'l'institution décide là où elle a elle-même péchée de faire un "abus de pouvoir "…

De toute manière il faudra desserrer l'étau de l'entrée sud en faisant malgré tout le contournement du centre social! Pour en convaincre Cap'tain Farret' et/ou L'amiral Perroquet j'ai pris rendez-vous avec eux sur le site. Dans leur position et puis parce que je crois sentir que ce sont tous les deux des mecs droits dans leurs bottes –pour mon histoire il eut été préférable que l'un eut une jambe de bois et l'autre un crochet en guise d'avant bras…èpt'être que si je leur demandait?…) ils viendront et on verra !

Pour illustre un slogan qu'il n'a pas choisi, mais qui eut été celui qui lui aurait le mieux convenu à savoir " la continuité dans la continuité" ou selon les préférences de chacun "la continuité dans la médiocrité" ou pourquoi pas "la médiocrité dans la continuité" les trois me vont… JFS "le pareil" emboîtait donc le pas à la connerie réitérée depuis les années 60/70 alors que tout le champ urbanistique était disponible à savoir :
Greffer sur la route d'Opme à hauteur de ce que j'ai dit, le lieu dit "la rase", une grande voie infrastructurelle qui eut débouchée aux Pérouses voir mieux à hauteur de la croix Saint-Verny… et qui aurait pu se raccorder là le temps venu au contournement (2X2 voies) sud de l'agglo… Et autour de cette voie se serait ordonné les constructions et la voirie secondaire irriguante du lieu : il y a toujours eu les voies qui reliaient pour les déplacements (travail, commerce etc.) et la voirie qui irriguait, elle était dite viscinale : permettant, comme son nom l'indique d'aller chez les voisins… Aaaah!… le lien, toujours le lien !
Cette voie aurait été en quelques sorte, dans sa fonctionnalité le pendant du boulevard du Chauffour. Celui-ci s'est fait pour "accélérer" la circulation, sans l'obliger à traverser le bourg (ceci était aussi nécessaire…) parce que régnait alors dans l'équipe dirigeante une conviction moderniste et archaïque à la fois qu'un centre n'était pas nécessaire –plus possible même– avec une ville si proche et tout fut guidé –oserai-je dire pensé- par cette "dynamique" avale et comme l'aval se transforma et se rapprocha en quelque sorte –dynamisme aubiérois essentiellement sous la conduite d' Hubert Tarrerias après le cataclysmique épisode Digue post-guerre– Romagnat se retrouva non-lieu au milieu de nulle-part, zone indéterminée: un peu tout un peu rien : inominée aussi… Mais ça seul Dieu peut se permettre tenir la position d'être l'Inominé, mais une ville non, Romagnat pas plus qu'une autre !
Alors c'est pourquoi comme on en est tous d'accord j'écris : il faut que ça change!

Je vais conclure… peut-être ?
Mais avant une pensée pour Marie-Odile et son commentaire dans lequel elle dit : "impressionnant!tout aurait pu être différent !"et oui …

Photo : espace disponible en 1965 pour faire de l'urbanisme… à rapprocher des photos du billet "plus près du cœur "…(pour agrandir, cliquer sur la photo)


Sur ce dernier point du "grand virage" non négocié des années 60/70(vous reporter aux photos aériennes dans mon billet "plus près du cœur", pour mieux les voir, cliquer dessus… elles vont grossir, c'est magique !) quand l'état pour le meilleur de l'intérêt général était plus présent et que les routes ainsi dépendaient des Ponts et chaussée devenu après DDE une réservation foncière avait été inscrite au plan ? Circonstance aggravante, pourquoi et par qui fut-elle abandonnée localement ?

Ainsi dans bien des cas le pouvoir ne gagne pas (et les citoyens non plus) à ce qu'il se rapproche du terrain. Là, il y est davantage sous influence, là, le courage peut venir à manquer plus facilement, là les copinages peuvent prospérer et s'installer avec les habitudes au détriment en fait de tous et très vite à l'avantage de personne… et sur ce terreau là, il n'y à que la médiocrité qui prospère…
Je sais que vous me l'avez déjà dit !… Mais s'il faut que je le répète et bien que cela soit dit : faut qu'ça change à la prochaine !

Ceci dit vous l'aurez compris je suis pour l'essentiel un fichu jacobin et si la France avait dû justifier d'une exception c'est celle là qu'à mon avis qu'elle aurait dû la choisir car c'est celle là qui l'a faite… Et moi je crois sincèrement qu'on aurait pu faire l'économie d'une nouvelle féodalité !

Je reviendrais encore trois fois au moins sur ces problèmes d'urbanisme tels que je les entends :
1/concernant le contournement nécessaire du bourg par l'ouest entre la route d'Opme légèrement en amont du dépôt de Jacques Fluck (avec qui je m'honore de partager et l'amour et la connaissance du territoire : salut l'Ami Jacques et si tu as pas internet va lire mon blog chez des voisins qui sont raccordés : c'est la nouvelle forme des veillées ou alors passe à la maison on parlera aussi d'échanges de terrain… ) pour venir jusqu'au rond-point amont du Chauffour, et qui devrait constituer l'axe structurant d'un PLU renégocié !

2/ le systéme irriguant du nouveau centre de Romagnat et ce centre lui-même et de ses greffes sur l'existant.

3/ le nécessaire lobbying pour que la réalisation du boulevard Sud-Ouest de l'Agglo et tout particulièrement de la portion carrefour de Pourliat-Place Henri-Dunant (devant CHU) de manière à mettre en cohérence la sublime réalisation du tramway et son mode d'utilisation avec les parking relais (celui du sud de l'agglo étant justement place Henri Dunant) avec un accès rendu plus difficile par la non réalisation de la portion du Bd Sud-Ouest évoqué plus haut pénalisant entre autre les Romagnatois et participant ainsi dans une moindre mesure au désengorgement automobile de la ville. D'autres raisons existent concernant cette position je les évoquerai donc une autre fois.

Ma conclusion : Beaucoup d'entre vous ont remarqué depuis quelques temps l'existence à Romagnat du balisage par Chamina d'un chemin de St Jacques de Compostelle qui reliait Clermont à Conques en passant par Aurillac. Ce chemin vous pouvez le prendre à Beaumont, vous retrouver à Romagnat prés du cimetière après avoir franchi le col de Chomontel, poursuivre par la rue du Cimetière, prendre la venelle de Licciana-Nardi, puis la rue de Montrognon et après avoir croisé la rue Maréchal-Foch, grimper par la rue du 11 Novembre (dite Grand'rue par les romagnatois…c'est tout sauf innocent !) puis de là rejoindre la route d'Opme au salon des noyers. Ce que je viens de décrire ce n'est pas exactement l'itinéraire balisé, mais c'est la voie ( la voie toujours premiére la voie…qu'on se souvienne ! )- autour de laquelle s"est édifié Romagnat… et c'est pourquoi tous sentent qu'une part de l'identité est là et que tous en ont le souci d'ailleurs !)
Cette voie servit donc son développement mais du même coup en constitua la limite et c'est pourquoi on la déporta à l'est il ya moins d'un siècle (voir la photo de l'en tête du blog et le billet "coiffé sur la ligne"… La route alors n'est qu'un chemin !) et constitue aujourd'hui la partie basse de la route d'Opme qui arrive à la fameuse et "prestigieuse" entrée Sud dont me semble–t-il j'ai parlé assez longuement plus haut ! Une bonne gestion de l'espace eut donc exigé que l'on poursuive ce glissement vers l'est de la voie venant d'Opme comme vue plus haut. Pour ça eut-il encore fallu (ceci ne s'oppose pas ni à la compétence ni à la réflexion… personnelle, bien évidemment !) que l'on ne considère pas que la mémoire est du passé, qu'on l'interroge au contraire, mieux qu'on la garde vivante, active… moderne elle contient toujours, dans ces conditions, une partie des réponses. La maintenir vivante, dansante comme une femme du voyage, torride, c'est pour cela que, modestement et sans le talent qui serait necéssaire à cette tâche, je tiens ce blog et que je conduirais avec l'appui d'une municipalité enfin sorti de l'ornière le projet des Fours à chaux pour qu'il redevienne ce phare qui eut dû s'allumer dans le regard des trop longtemps dirigeants méfiants de cette commune, alors qu'il brille à nouveau et depuis un certain temps dans le regard de tant de nos concitoyens. Cela non plus les dirigeants auxquels je fais allusion n'ont pas su le voir, tout simplement parce qu'ils ne regardaient pas les yeux de leurs administrés, ce qui est encore plus grave ! C'est pourquoi je sens que je vais enfin avoir l'audace d'écrire : Changeons !

Une pensée enfin pour le connard qui voudrait me clouer sur le passé comme les gens de son espèce clouaient les chouettes et les grand ducs sur les portes des granges.
" Je suis d'un autre pays que le tien, d'une autre galaxie, je m'invente des chemins de traverse …" (Léo Ferré ) dis-toi que ces chemins m'ont toujours menés devant, debout… Tu peux pas en avoir une idée d'ailleurs, et il y a belle lurette que tu t'es endormi sur ce blog où tu traquais peut-être la contradiction… Allez continue à pioncer d'ailleurs es-tu jamais réveillé ?
A propos de chouette on clouait aussi des carlines sur les portes, si j'étais sûr que ça permette d'éloigner les cons je le ferais, mieux je serais même la Carline, parce qu'à l'heure la carline ça se referme pour la nuit… pour dormir aussi peut-être… alors je me ferme et j'y vais !…Tiens j'ai les paumes de main qui saignent …

___________________________________________

Bon Dieu! il est même pas minuit , à peine 5 heures qu'il m'aura fallu !… Mais quand même je suis pas rapide !

Romagnat : plein les yeux et plein les oreilles …

Un consortium média créé pour mieux couvrir la campagne municipale !

"Les escapades 2007 "à Polignac (43) Lionel Alés et Jean-Christophe Huet
comédiens "Cie Latitud's." Ecriture et Direction artistique Bernard Quinsat .



Au moment d'entrer dans le vif du sujet Parole-libre déploie son plan média. Ainsi afin de couvrir plus largement la campagne, un accord vient d'être signé avec " La Vraie Chaîne " : la chaîne qui ……
Tout voir même les mirages, tout dire même les bobards, tout entendre y compris les acouphènes … et autres parasites!
Faudrait pas croire que c'est aux vieux singes qu'on apprend à faire la grimace !


Reportages, photos, interviews et dialogues de sourds, dégustation à l'aveugle, courrier des lecteurs… Tout un programme !
Quant aux programmes électoraux, pour ceux qui disent-n'y rien comprendre ou alors que c'est pas clair ou encore que c'est trop creux, pour comprendre l'incompréhensible et remplir les vides, une rubrique "conseil de lectures" sera mise à disposition. Notre première sélection comprend 3 ou 4 bouquins :

* " Le dictionnaire des idées reçues " de Gustave Flaubert
* "L'exégèse des lieux communs" de Léon Bloy
* de Christian Godin ( recherche Google ) philosophe clermontois notoire - auteur notamment de "La philosophie pour les nuls " -dont une souscription permanente est ouverte à l'intention de tout prétendant à candidature - nous ne saurions trop conseiller le "Petit lexique de la bêtise actuelle" qui permet de rendre évident ce qui ne veut rien dire. Son bouquin sur "Le triomphe de la volonté " est une sorte de propos sur la vanité… Peut,être une lecture utile pour démasquer ceux qui prétendent que : " Du moment qu'ils veulent ! "…

Notre plan média proposera aussi courant février :
* 2 ou 3 divertissements publics : Expo-vitrine et causette**, balade-critique à pied à travers le territoire à allure citoyenne… si ça vous dit !?…
* Je proposerai aussi à ceux qui sont concernés par ce blog et à ceux qui auront témoigné de l'intérêt, une rencontre : un point blog !…peut-être à l'occasion de " "l'inauguration " de la fermeture du "café du Moulin"… Ah! la dynamique impulsée par "Ici-Maire "…mais savait-il seulement qu'il y avait un café ici ?

** " Des fours à chaux à Romagnat… 2000 ans d'Histoire ! La part de mémoire et d'Identité … La part de Création et d'invention…

Premier grand derby local : concours d'apéro…


Samedi 11 heures, Inauguration des vestiaires chez Farret et Schneider : y rince à l'œil, buvons à tous les abreuvoirs !…

La saison des joutes électorales est arrivée à Romagnat comme partout ailleurs en France. Il s'agit d'une forme de chasse aux électeurs mais qui présente ce paradoxe que le gibier lui aussi est armé et que donc tout le monde peut
tirer sur tout le monde
(à condition bien évidemment d'être pas trop près des "maisons" … ) et que, tout le monde peut adresser à tout le monde des "ballons" sous forme d'arguments plus ou moins glissants, compte tenu des conditions extérieures (pluie, boue, neige possible en cette saison…) mais aussi de conditions intérieures qui peuvent varier d'un individu à l'autre… ah ! on ne louera jamais trop la biodiversité, qu'on prendra soin toutefois de ne pas considérer comme systématiquement vertueuse, particulièrement dans ces circonstancesC'est "comme la vie" disent les anciens, spectateurs fatalistes de ces affrontements.

Si les passes d'arguments peuvent se faire en avant, elles peuvent aussi être faites par derrière, c'est ce que les règles de ce jeu ont emprunté à l'ancienne "soule". Toujours dans la tradition elles doivent à "Carnaval" bien des pratiques et croyances : ainsi en ces circonstances, on dit au peuple par exemple, qu'il va prendre pour un temps la place des puissants qui vont alors en retour, le flatter et lui dire ce qu'il souhaite entendre et qu'on entende de lui : "mes biens chers frères, mes biens chères sœurs participez avec moi tous en chœur : c'est le…"), c'est aussi la période ou bien des meneurs se déguisent en ce qu'il ne sont pas d'habitude, et c'est d'un drôle !… et l'on peut voir aussi se lever là un bouffon disant au Prince -comme c'est la coutume- des choses qui, même s'il ne s'en rend pas compte, tant il tient à faire populaire, le font assez souvent rire jaune. Et si des fois -n'en pouvant plus de rire- le prince s'agace un peu, lui ou l'un de ses commensaux dit, ou plutôt fait dire à notre bouffon qu'il est, même en ces temps de Carnaval des "vérités qui ne sont pas bonnes à dire".

On l'aura deviné, au terme des joutes électorales, il s'agit bien, quoi qu'on en dise, de ramener le trophée dans son camp. Deviné aussi qu'on s'en remet et qu'à part quelques Zégodémesurés, il n'y a pas de victimes, on tire d'ailleurs là comme au "paint-ball" avec des projectiles de couleur -pour la plupart inoffensifs- pour la plupart aussi bien délavées surtout une fois carnaval passé : devrions-nous le déplorer ?

Donc la saison électorale est ici comme ailleurs engagée, elle se jouera en poule unique et vraisemblablement quatre équipes y seront engagées… plus un speaker- qui tout du moins certains le souhaitent puisse aller jusqu'à la finale, plus loin peut-être faire courir sa gazette, allez savoir ? Les matches se font en aller et retour, comme les gifles autant de fois qu'on veut jusqu'à la demie-finale et pour la premiére fois les équipes sont mixtes : un homme, une femme, un homme, une femme, un homme une femme… Au coup de balai on change de cavalier et à la toute fin on embrasse sa cavalière et c'est ainsi que la vie est un bal la politique aussi quelquefois il ressemble au bal des vampires !… En cette campagne il serait dès lors prudent d'avoir son ail dans sa poche !

Comme c'est le cas cette saison, pour le championnat de France de Rugby avec Toulouse et Montferrand deux équipes dominent le lot : et le team Farret et celui de Schneider. Les deux autres semblent bien distancés, Sauvadet le capitaine de l'un s'est vu retiré sa Licence et Geneix le pourtant bien aimé n'a peut-être pas le crédit nécessaire pour jouer dans cette division ? Quoi qu'il arrive l'un des deux jouera pour la troisième place et l'autre pour la relégation, à moins bien sûr… à moins qu'entre demie-finale et finale au cours de l'habituel "mercato", les cap'tains perdants n'aillent, avant le final-tour, se vendre au plus offrant des finalistes laissant dans les chaloupes tout ou partie des équipages. Prise dans la hâte la chose est toujours surprenante aussi gare à ceux qui sont sujets au mal de mer !… il est ainsi des traversées nauséeuses.

Et si fait Ami-Ami comme avant, ils seront ainsi pour six ans, réattablés au grand banquet municipal !

Quelques mots sur les équipes et surtout les capt'ains car chacun doit savoir que le régime municipal fut de tout temps et ce bien avant la lettre un régime présidentiel ! La preuve ? Qui par exemple, n'a pas vu ces derniers temps écrit partout: "Le Maire et son conseil municipal vous…" ou en tête de n'importe quel agenda, ou bulletin voire même programme d'association : " le mot du maire " ?… qui a contrario aurait vu écrite un jour, une seule fois la formule : "Pour le conseil municipal, le Maire…" ? ou "encore au nom du conseil, le Maire…" Non c'est tout simplement pas possible !

Bref revenons aux équipes ! Le sport rien que le sport surtout ne pas mêler ça à la politique et d'ajouter avec un air entendu : politicienne !

Leur point commun : avoir chacune un joker médical, ça peut servir en cas de blessures, l'amour propre est drôlement exposé dans ce sport ! Sauront-ils efficacement soigner ça ?

L'équipe à Farret : C'est l'équipe favorite, le club est champion depuis des lustres la plus vieille pom-pom girl est décédée l'an dernier elle avait trois ans pour le premier sacre et elle est décédé l'année dernière à Octogénaire, alors tu comptes ! Equipe jeune, joueurs et cadres pour l'essentiel issus du centre de formation maison l'ASPS et de petits clubs affinitaires, FLEP entre autres qui ont toujours su être dans le mouv'.
Cap'tain a été formé au volley, plus sport de passe que de contact mais il y a quelques temps maintenant qu'il y travaille, tous les Romagnatois l'ont constaté. Toutefois, à ces dires même, Ici-Maire serait le seul à ne pas l'avoir remarqué, alors je te dis pas le tacle ! Plus assez vif l'ancien pour tenir la baraque, en retard sur les coups, il se trouve trop souvent à la faute et l'autre jour comme ça : carton rouge !… SVP: modérez vos couleurs !

Volley, sport de détente aussi, et on ne peut que souhaiter, qu'ainsi entrainé Cap'tain Farret puisse s'élever au-dessus du filet chaque fois qu'une passe décisive ou un smach seront nécessaires. Autour de lui un cortège de pointures sportives : le hand avec Ritrovato , le Rugby avec Joachin on annonce parfois Benay le multicarte du sport des loisirs et de la culture,… Un beau banc aussi, Albert Odouart ex-président de l'université, lui le sport… Rémy Serpolay l'oie sauvage, Jean-Michel… Bien sûr ça en fait pas 29 , mais j'manque d'indic et j'peux pas balancer ceux que je ne connais pas… quoique ?

L'équipe Schneider : sérieux outsider tant l'envie de changer est grande chez le public, mais ça peut jouer aussi pour le Team-Farret puisque JFS, l'ex cap'tain du club champion est parti avec des anciens joueurs alors que les autres raccrochaient les crampons ou avait déjà démissionné ! Ainsi certains verront les boys de Farret comme une équipe neuve dans un vieux club et seront rassurés, mais il faut le reconnaitre les supporteurs sont partagés il y a aussi ceux qui disent que c'est dans les vieux clubs qu'on fait la bonne soupe mais pas avec des jeunes joueurs et seront tentés de jeter les bébés non seulement avec l'eau du bain mais avec la baignoire aussi. Alors Schneider là dedans pourquoi pas puisqu'il faut que ça change !… Pas facile le boulot de bookmaker !
Je peux pas dire Capitaine avec Schneider, parce que ça fait un peu capitaine d'industrie et avec le patronyme qu'il a je voudrais pas avoir des emmerdements avec la firme et lui avec, parce qu'il est sympa Schneider, -Farret aussi bien sûr-, depuis peu y reste même dans ma rue au 9, à la place de l'ancien pressing. Le pressing, sans faire zone, c'est la technique qu'il a choisi depuis 5 ans, à quelque chose près fallait tout faire, pas facile de faire du mobilier avec des bras cassés, alors il a pressé partout et il est sur le point d'y arriver ! Putain c'est presque invraisemblable, c'est pourquoi à défaut de Cap'tain, je vais l'appeler l'Amiral - sans doute ce côté Kersauzon et ce qui pourrait lui servir de devise : d'abord et surtout l'impossible ! On dit des trucs sur lui par exemple : le vieux truc se rapportant aux Bib's : carré, sérieux, connaissant bien les dossiers… mais alors froid, j'te dis pas le contact ! Bien moi je te le dis le contact c'est au 9 de ma rue et tu verras… par contre si en sortant tu claironnes à qui veut l'entendre que c'est au 9 qu'on va faire du neuf, ça a beau être un ancien pressing je trouverais d'abord que t'es bourré comme une cantine, mais surtout que tu vas un peu vite en besogne attendons pour voir… mais c'est vrai que ça change des blaireaux d'avant ! On dit aussi que l'Amiral aurait bien recruté Parker , non pas celui qui fait du jazz, il a déjà Specques dans son équipe, mais Tony celui qui fait du basket, car semble-t-il Farret n'en aurait pas dans la sienne. C'est vrai qu'ils ont eu des contacts et que c'était presque résolu côté pognon et côté piaule y a un p'tit truc très sympa au-dessus du magasin donnant sur l'église -mais comme Parker avait entendu dire que le nouveau complexe sportif de Romagnat était pas tout à fait aux normes alors qu'il voulait se mettre au tennis de table : ça pouvait pas faire la maille ! La prochaine fois il a dit, si Schneider gagne y débarque aussitôt et y se mettra à la fanfare, la place de chef devrait être libre !

Alors Jacquot en confiance côté recrutement a fait un super coup, il a déniché la Gilbert, la Mairie-Jeanne, c'est "un sacré bâtiment" pas toujours bonne joueuse, mais toujours disponible, un cœur en or et le Top - j'ai pas parlé de modèle enfoiré, je parlais de boulot ! – j'en connais plus d'un coco qui aurait souhaité être malade au temps ou elle faisait la garde ! Accroche toi aux branches, quand elle se mettra au boulot celle-là , y aura intérêt à lui filer l'train … et gare aux paluches !… En apprenant cette nouvelle, y a plus d'un de ses anciens patients qui va se découvrir des impatiences !

Le reste de l'équipe le peu que j'en connais c'est du solide. Pour animer le ciné-club faudra peut-être prendre un animateur, mais pour bosser ça doit être increvable et puis ces morts de faim qu'ont jamais décroché le jack-pot : ça apprend vite ! Si ça devait leur arriver c'est le conseil que je leur donnerais : se magner à apprendre et à faire connaissance avec les gens, tous les gens car, une fois dans la carrière, vite fait bien fait y a un paquet qui vire au con si ceux qui restent s'en méfient pas.

Le conseil vaut bien sûr pour Cap'tain Farret et ses corsaires qui sont justement partis à l'assaut de ce genre de forteresse du vide !

Pour finir -un peu- ça serait chouette si les deux équipes majeures prenaient un nom d'autant que certains sont devenus imprononçables voire infréquentables. Moi je peux leur faire une proposition. Comme y ont tous les deux choisis pour leur club-House un ancien commerce du vieux bourg ( ça viendrait à qui l'idée d'aller se foutre ailleurs, ça vient de quoi ça ? ) je m'inspirerais des ex-Estancots.
Farret son Antre c'est sous la Mapad (ça s'appelle plus comme ça mais l'autre nom est imbitable et celui là tout le monde connaît, alors ! ). Il y avait là une couturière et ça s'appelait de "fil en aiguille" ou " l'aiguille filante" ou" le Fil d'Ariane" : c'est bon tout ça !… Mais je crois que je choisirais ce dernier, parce que "de fil en aiguille" c'est un peu compliqué comme la "démocratie participative", un peu comme un truc qui n'en finit pas comme la tapisserie de Pénélope, non sérieusement faut laisser ça aux écolos qui n'aiment rien tant que de défaire la nuit ce qu'il ont difficilement monté le jour. "L'aiguille filante", je me méfierais du côté prémonitoire, filante qui fait trois p'tit tours (deux d'ailleurs seulement) et puis s'en va !… et puis filante ça fait un peu étoile et c'est le mot que je voudrais proposer au Jacques Schneider. Accordons nous donc François sur "le Fil d' Ariane" (prenez le temps d'en parler entre vous je devine que vous aimez ça !…) ce fil tu l'attrapes –avec ton équipe bien sûr– et vous emmenez les Romagnatois à travers ce putain de labyrinthe obscur que les autres ont mis tant de temps à construire !… et au bout la lumière… Qu'est ce que t'en dit François ? Te sens-tu assez Minotaure ?

L'Etoile, mieux,"L'Etoile qui monte" ça serait pas si mal que ça pour Schneider, pas tant que je puisse dire jusqu'où elle montera, mais parce que d'ores et déjà elle est remontée sur l'horizon sortant des abysses où l'avaient précipitée ses prédécesseurs et ça déjà c'est bien… Quel que soit le sort réservé à ses couleurs je crois qu'il est décidé à poursuivre ! Mais surtout en proposant cette appellation c'est une sorte d'hommage personnel que je voudrais rendre là à Ici-Maire et au gentleman qu'il peut lui arriver d'être, qui, tel un roi mage, a tenu, à l'occasion des illuminations de Noël à faire apparaître là, au-dessus d'un pressing qui n'était alors pas plus qu'une étable de Bethléem, une grande étoile lumineuse. Sur ce coup, chapeau bas ! Je garde précieusement la photo que j'ai prise de ce "tableau " me promettant de la proposer au service .com de la Mairie pour illustrer le bulletin municipal de l'année prochaine pour les fêtes de fin d'année. Saurais-je d'ici là résister à vous la montrer sur le blog? Va savoir ?


Va savoir si le geste d'Ici-Maire était prémonitoire et s'il avait eu le pressentiment que ce type là allait compter? Voulait-il se faire pardonner l'arrogance et la suffisance surtout qui avait été la sienne peu de temps avant, si près d'ici à la bibliothèque pour l'inauguration du salon des peintres locaux, et alors mon explication serait erronée quand à l'intention du placement de l'étoile qui ne devait d'être là, non pas pour saluer un valeureux adversaire mais pour faire repentance d'une attitude qu'il avait eu dans ce haut lieu de Romagnat, la Bibliothèque grand temple de la culture auquel permet d'accéder un péristyle anorexique .
Personne d'autre qu'Ici-Maire ne peut répondre à cette question aussi ne puis-je que lui redire combien moi-même et les lecteurs de ce blog seraient honorés de trouver "en commentaire" une réponse de sa part : Bienvenue sur ce blog !

Difficile de conclure sans dire deux mots des autres listes.
Ici Maire coopté en cours de mandat suivant la tradition romagnatoise à été désavoué par les actionnaires majoritaire du club au moment de renouveler son contrat. Licence retirée il a décidé de "s'expartier " (expartier : verbe signifiant quitter son parti, plus ou moins volontairement) avec trois ou quatre joueurs en fin de carrière. Qu'est ce qui les a poussés à rester là tout en s'expartiant sans s'expatrier vraiment, dans les émirats par exemple où de nombreux joueurs sur le déclin se sont fait de rondelets contrats ? Mystère! L'année de trop ? No comment !… Dommage pour ces jeunes, enfin plus jeunes joueurs, moins usés en tout cas qu'ils ont entraînés dans cette galère. Je ne les connais pas et eux ne connaissent pas semble-t-il Ici-Maire ! Alors, courage, mais enfin le courage aussi doit avoir ses limites !

Aimé Geneix pour clôturer ! Morceau de choix pour un dessert : il faudrait que je lui consacre un billet tout entier, je le ferai ou bien je complèterai celui-là, je m'y engage !
Il fait totalement partie du paysage politique local : c'est une candidature témoin comme on dit en Limagne : une butte témoin qui garde le souvenir du relief initial (en l'occurrence avant le péché originel : voir mon billet "Répétition générale") qui par la suite sera rongé par l'érosion… en grattant un peu on trouve des fossiles et des cadavres dans le placard.
Témoin c'est chez lui c'est comme une vocation, ainsi Président départemental du MRG il y restera jusqu'à ce qu'il soit le dernier ce qui raisonnablement ne devrait plus tarder, pour témoigner que ça a existé, et alors bien que seul mais pas sectaire pour deux sous, comme il dit, il ne devrait alors avoir aucun mal à se supporter.
Et après, après comme il le souhaite Aimé rejoindra un jour cet Orient éternel qui est peut-être la seule destination qui l'a fait rêver ! Je lui souhaite de réaliser son rêve, mais qu'il prenne son temps, tout son temps, ici sans lui la vie ne serait plus la même, sans ce guetteur tant de choses serait alors menacé de péril ! Tu nous manquerais Aimé, aussi je te dis ici solennellement : désormais et jusqu'à nouvel ordre, te voilà expressément interdit de prendre le Grand-Orient–Express !
En attendant souhaitons tous à Aimé de pouvoir faire sa liste et d'être élu avec ou sans colistier là n'est pas la question, car sinon il viendrait à manquer à ses pires détracteurs et de témoin Aimé, tu deviendrais relique et ces putains de calotins y serait alors capable de te mettre à l'église.
Je sais Aimé que si tu lis ça, ce qu'il te viendra en premier c'est la part de tendresse que mon témoignage contient, j'espère qu'il en contient assez pour que tu ne sois pas tenté de m'attenter un procès, vieux colistier de 83 !

Sur ce je vais fermer ma boîte. J'avais juré que ce soir je ne me coucherais pas tard et bien vois-tu c'est encore raté ! Tant pis, prenons encore un instant tous les deux et si t'en es d'accord, pour finir nous pourrions, qu'il se soit barré à l'Orient ou qu'il soit barré plein l'Ouest adresser une amicale pensée à Michel Brun à qui Romagnat doit bien au moins cette chandelle qui nous a permis de veiller encore un peu tard et peut être d'éclairer un tant soit peu la route.

10 janvier 2008

Bréve d'élections, seconde !

La politique sans estomac.…ou politique à l'estomac ?

Un lecteur de mon blog me demande si quand j'écris "un certain Gracq" dans mon billet intitulé "Plus près du cœur …" il s'agit bien du Gracq - il ajoute "un peu solitaire comme vous"… La chose me flatte bien évidemment, c'est trop, c'est trop !- qui a écrit "la Politique à l'estomac ! " .
Oui, cher lecteur il s'agit bien de ce Gracq là - qui valait bien le prix Nobel que personne ne lui a jamais proposé sachant d'avance qu'il le refuserait - mais vous faites confusion sur le titre il s'agissait de "La littérature à l'estomac ". En outre peut-être confondez vous, concernant le titre sans plus, avec celui de l'ouvrage de Pierre Jourde - clin d'œil d'ailleurs à celui de Gracq : "La littérature sans estomac " ?
Vous savez je ne sais quoi répondre à tout ça. Mais vous connaissez sans doute Pierre Jourde auteur du fameux " Pays perdu" que certains ont cru être consacré à Romagnat, pour faire une telle confusion, ceux-là sont certainement ceux qui n'ont pas eu la curiosité de venir rencontrer Jourde quand il est venu à la bibliothèque de Romagnat et qui ont cru ça sur la foi peut-être d'une rumeur ?

Pierre Jourde était venu à Romagnat - quel moment formidable ce fut ! - dans le cadre de "Litinérances" choisi par Michèle Lahanque. Michèle fut une formidable bibliothécaire, qu'elle reçoive ici nos hommages… Elle a fait valoir ses droits à la… on va la regretter ! Son successeur promet beaucoup, une origine pour partie "Clémensatoise" ne saurait mentir et Gimel de Michèle, Thierry Chaly le deviendra sans coup férir !… Quand à " litinérances" elles ont disparues à cause de la catastrophique politique culturelle menée par le conseil Régional à travers cette sorte de DRAC II nommée : " Le TRANSFO" où s'est recasé le "Simon la Siréne" , surnommé comme ça parce qu'il fait du bruit pour rien !…Ne pas confondre avec Simon le pêcheur celui qui balançait déjà du côté de Tibériade…

Ayant lu ça , m'étonnerait pas d'entendre quelques uns bien intentionnés à mon égard dire : "Cette "Politique à l'estomac ou sans estomac " ce serait pas un peu, le talent en moins,ce que vous tenteriez de faire de votre "Parole-Libre"… z'auriez pas des fois des idées derriére la tête, une fois passé le carnaval,** d'en publier un bout ? "

Quoi répondre à ça ? Rien bien sûr si ce n'est : N'importe quoi !… Que j'en prenne un tentant d'ouvrir une souscription!… non alors… non de non…trois fois non , mon Simon!
______________________________________________

** voir à propos de Carnaval, mon Billet : " Samedi à 11h: premier derby local !"


9 janvier 2008

Plus près du cœur…

… un modeste hommage à un Julien Gracq, qui comme aspiré par le mythe est parti avec Noël en tête!

Il est à Opme, dessiné par les deux routes de Jussat et de Chanonat, qui vont en s'écartant dans la pente, un pré que l'on pourrait croire réduit à cette seule pointe si, vu de là, on ne devinait pas qu'en son fond il se replie sur lui, par une double courbe ressemblant à deux auricules… D'une petite dépression située en son milieu, comme celle qui fait dépression entre deux ventricules, s'échappe une source. Planté tout droit près d'elle, un peuplier semble comme flèche dressée, tirée d'un ciel d' amourette, par un Cupidon de hasard , aurait rencontré là l'oeil de la bergère. De plus, penché au sud ce pré reçoit ce que ce tour méridional a de meilleur : le sang et la chaleur. C'est sans doute à cause d'un petit peu tout ça mélé que de "tout temps "ce pré fut nommé : Pré du cœur ! Alors autant comme une invite que comme confirmation du vocable, ce carrefour de route, en cette pointe herbeuse offrit aux amoureux un lieu de rendez-vous idéal. Ainsi, ici, bien des destins se croisèrent-ils furtivement alors que pour d'autres ça devint pour longtemps lieu de pèlerinage.

Photo Opme (à venir )
La quadrature magique :
Bourg + Bezance + Fours à Chaux + la "Côte Heureuse" 1965


Au pied de l'autre versant, au nord, en septentrion du plateau, à deux pas du bourg de Romagnat était un autre champ qui, bien que beaucoup plus grand, à maints égard lui ressemblait et même s'il n'en portait pas le nom était tout autant que lui, lieu porté àla tendresse, puisque du lieu au lien ce n'est qu'une question de lettre et de la lettre à l'être une question d'accent ! C'est en ce sein là, tapissé d'herbe grasse, où courrait un ruisseau plus large, si bien nommé Gazelle, auquel, un rang de peupliers faisait cortège, comme au sortir de noces ; c'est donc en ce sein là, ou plutôt de ce ventre là, mouillé à souhait comme une de ses rues le dit, que sorti "l'ensemble de Bezance", litanie fraternelle de frères et sœurs siamois qui amena ici ce nouveau chant aux airs de ville, qui d'ailleurs jusqu'à ce jour ici est peut-être encore, le seul véritable? Tout était donc réuni pour que furent belles ces noces païennes* de deux populations et Dieu sait si ce fut le cas! Ainsi très vite se noua avec "le vieux" Romagnat -ses jeunes et ses anciens- une grande histoire d'amour sur mode fraternel, et malgré quelques anecdotes ("des étrangers ici !… ") que pourraient véhiculer encore aujourd'hui quelques esprits chagrins - qui avaient sans doute à la bonne heure, refusé l'invit - la chose, et c'est incontestable sentie le coup de foudre ! Et ainsi d'ensemble et le Bourg et Bezance trés tôt n'en firent qu'un ! Ainsi un autre Romagnat, nouveau comme vin de soif, naissait d'un couple de jumeaux dont l'une aurait pu tenir son nom de Bezance-la double ayant plus d'un tour de magie dans son sac et l'autre de Romulus afin que de la sorte l'on ne confondit pas et Rome et Romagnat, même si ce dernier présente bien des traits d'Italie. C'est en tout cas ce dont convinrent -assez réjouis je crois- nos visiteurs Italiens de Licciana Nardi que j'eus le bonheur deux ou trois heures durant, de conduire à travers le Bourg pour l'anniversaire si réussi des dix ans d'un jumelage bien accompli… Occasion pour moi de remercier ici les organisateurs de m'avoir associé à cet événement et bravo à eux tous, pour tout ce travail étendu sur tant de durée… car hors la durée n'est sans doute que la vanité !

Ce beau vaisseau là, Caravelle ou Astronef , nous l'aurions appelé " belle étoile " ! Ainsi chacun de ses rayons eut ramené au centre et tout au tour de la sorte aurait pû rayonner une ville . ça ç'eut été de l'urbanisme !

En ces années 60 Romagnat pour un temps était ainsi revenu en pays de cocagne : mon Dieu que ce fut bon !

La quintessence :
Bourg + Prévent + les Fours + La Côte…1965

Comme une aile rapportée au vieux corps de bourg, Bezance faisait ainsi pendant à cette autre voilure greffée il y avait peu sur cet autre flanc du village dans le parc du château de La Prugne et qui pour nous tous demeure "le Prévent" avant d'être pour nous le CMI et dont les dames qui s'y tenaient étaient pour nous : "les filles du château". En effet ce lieu dit – ainsi, déjà fort de ses vertus curatives, présentait celle-ci aussi, par moi jugée irremplaçable, à savoir que : emboîtant dans la paraphrase le pas à Cyrano***- dont je partage par ailleurs quelque peu l'appendice - de dire qu'avec elles au moins quelques jupons supplémentaires (ils furent assez nombreux) traversèrent longtemps l'artère du vieuxbourg **** … lui faisant prendre ainsi un sacré coup de jeunesse ! …"Ah les filles, ah les filles !…".*****

Ainsi amarré à la côte de Gergovie, battant pavillonChaufournier nimbé de blanc à étoiles de calcite, était en chantier un étrange vaisseau fait pour tailler la route (ah! la taille ici en pays de vignes et de vergers était geste sacré !) dont la folle allure et la forte personnalité aurait dû le pousser à la grande aventure hauturière d'un avenir plus affirmé et harmonieux que ce fut malheureusement le cas. Làs, l'aventure tourna court, et très tôt le vaisseau se trouva empéché de voguer coincé qu'il fut par des pavillons à la dérive et l'échouage de lotissements seulement séparés par de dérisoires chenaux. Ainsi du-t-on très tôt ramener les couleurs alors que c'est l'imaginaire qui prenait latangente et que les gens ainsi égarèrent la carte identitaire. La belle anse à l'écart des routes ordinaires s'ensabla lentement comme lentement dans l'ordinaire s'ensabla le regard des gens… et que le centre à leurs yeux disparu et qu' il leur sembla que lentement un cœur cessa de battre.

Voilà où nous en sommes ! Quant à moi, je crois que c'est au gamin que je n'ai jamais cessé d'être que je dois de n'avoir jamais vraiment perdu du regard cette silhouette élancé du vaisseau devenu fantôme et d'avoir senti sous mes doigts, à la veine de mes souvenirs, battre le pouls d'un cœur toujours prêt à reprendre… et je vis ça, toujours comme une chance !

En effet il me faudra bien un de ces prochains jours confier à ce blog, la découverte que je fis ici, le 6 Octobre 2025 au retour d'un voyage vers le futur. Alors que j'avais toujours suivi, à chaque croisée litigieuse, les panneaux indiquant "espace Liberté " je finis par y arriver. L'endroit portait ce nom en souvenir d'une place qui elle aussi l'avait porté mais que des modernes un jour avait cru bon sans doute de débaptiser et qui était encore située a deux pas. La liberté s'en tira bien car de cet espace longtemps encombrée de véhicules on en confia la circulation à un ancien président de la république qui avait eu ici des amis. Tout ceci était désormais de l'histoire ancienne et les deux lieux avait été réunis pour faire à nouveau : Centre , un Centre comme peut-être jamais je n'aurais osé en rêver et certes même si je n'entendis pas de cris de mouettes pas plus que je ne vis de mâts de misaine je fus émerveillé des lieux et des yeux des passants nombreux pour le bonheur que j'y voyais pour d'avoir avec ce cœur retrouvé avait enfin trouvé une ville jusqu'alors introuvable. Il y avait là, si bonne et ma mémoire, des arbres bien sûr, des arbres et de l'eau… Il me semble aussi, mais il y a si longtemps, songez nous étions à l'automne 2025, peut-être qu' il y avait aussi une brasserie de belle taille et sa grande terrasse, il y avait aussi…

Arrête donc, qui crois-tu intéresser avec tes vieilles histoires à dormir et rêver debout , d'autant plus qu'il est presque minuit et que dans ce Romagnat de 2007 il n'y a plus personne dans les rues et surtout à hauteur de ce coupe-gorge entre Besace et Romulus adossé au grand bois des peurs … De toute manière n'as-tu pas dit qu'un jour tu en parlerais à ton blog, et comme tu es désœuvré tu devrais arriver à le faire quand même, alors !…
Alors, dormez bonnes gens , dormez tranquille, il reviendra le marchand de chansons on dit même qu'il pourrait être accompagné du joueur de flûteau celui qui emmena les rats à la riviére un jour ramena les enfants sur le trôneavnt que les grands ne le chasse en dehors de la ville !
___________________________________

*C'est ce mot qui dans ce billet devrait me valoir mes quotidiennes insultes alors, il faut comprendre : de sang comme on disait frères de sang chez les indiens… qu'ai-je écrit là ?… J'entends déjà mes détracteurs y voir là un propos manifestement raciste : Clint Eastwood et Kevin Costner au secours, vite, vite !

*** Lequel va trouver le temps d'aller me mettre en commentaire "le juste mot" de Cyrano-Rostand à propos du jupon de Roxane qui devrait être le seul selon lui à passer dans sa vie ?… Ah, sacré Cyrano comme les autres pour balancer des conneries !

****Pour un peu j'écrivais l'artère du vieux bougre !… faut que je me surveille car quand j'essaie ainsi de me souvenir il y a certaines fois où ma tête s'embrouille…

*****Il y en a encore aujourd'hui de ces mignonnes qui passent mais je les vois moins car j'ai la vue qui baisse et surtout il est des choses désormais qu'il convient de ne plus dire, sous peine de… sous peine d'amendes "déshonorables" ! …"au faisceau des phallus on verra pas le mien" autre manière de dire toujours avec Brassens que "plus de quatre on est…")