Il est à Opme, dessiné par les deux routes de Jussat et de Chanonat, qui vont en s'écartant dans la pente, un pré que l'on pourrait croire réduit à cette seule pointe si, vu de là, on ne devinait pas qu'en son fond il se replie sur lui, par une double courbe ressemblant à deux auricules… D'une petite dépression située en son milieu, comme celle qui fait dépression entre deux ventricules, s'échappe une source. Planté tout droit près d'elle, un peuplier semble comme flèche dressée, tirée d'un ciel d' amourette, par un Cupidon de hasard , aurait rencontré là l'oeil de la bergère. De plus, penché au sud ce pré reçoit ce que ce tour méridional a de meilleur : le sang et la chaleur. C'est sans doute à cause d'un petit peu tout ça mélé que de "tout temps "ce pré fut nommé : Pré du cœur ! Alors autant comme une invite que comme confirmation du vocable, ce carrefour de route, en cette pointe herbeuse offrit aux amoureux un lieu de rendez-vous idéal. Ainsi, ici, bien des destins se croisèrent-ils furtivement alors que pour d'autres ça devint pour longtemps lieu de pèlerinage.
Photo Opme (à venir )
La quadrature magique :
Bourg + Bezance + Fours à Chaux + la "Côte Heureuse" 1965
Au pied de l'autre versant, au nord, en septentrion du plateau, à deux pas du bourg de Romagnat était un autre champ qui, bien que beaucoup plus grand, à maints égard lui ressemblait et même s'il n'en portait pas le nom était tout autant que lui, lieu porté àla tendresse, puisque du lieu au lien ce n'est qu'une question de lettre et de la lettre à l'être une question d'accent ! C'est en ce sein là, tapissé d'herbe grasse, où courrait un ruisseau plus large, si bien nommé Gazelle, auquel, un rang de peupliers faisait cortège, comme au sortir de noces ; c'est donc en ce sein là, ou plutôt de ce ventre là, mouillé à souhait comme une de ses rues le dit, que sorti "l'ensemble de Bezance", litanie fraternelle de frères et sœurs siamois qui amena ici ce nouveau chant aux airs de ville, qui d'ailleurs jusqu'à ce jour ici est peut-être encore, le seul véritable? Tout était donc réuni pour que furent belles ces noces païennes* de deux populations et Dieu sait si ce fut le cas! Ainsi très vite se noua avec "le vieux" Romagnat -ses jeunes et ses anciens- une grande histoire d'amour sur mode fraternel, et malgré quelques anecdotes ("des étrangers ici !… ") que pourraient véhiculer encore aujourd'hui quelques esprits chagrins - qui avaient sans doute à la bonne heure, refusé l'invit - la chose, et c'est incontestable sentie le coup de foudre ! Et ainsi d'ensemble et le Bourg et Bezance trés tôt n'en firent qu'un ! Ainsi un autre Romagnat, nouveau comme vin de soif, naissait d'un couple de jumeaux dont l'une aurait pu tenir son nom de Bezance-la double ayant plus d'un tour de magie dans son sac et l'autre de Romulus afin que de la sorte l'on ne confondit pas et Rome et Romagnat, même si ce dernier présente bien des traits d'Italie. C'est en tout cas ce dont convinrent -assez réjouis je crois- nos visiteurs Italiens de Licciana Nardi que j'eus le bonheur deux ou trois heures durant, de conduire à travers le Bourg pour l'anniversaire si réussi des dix ans d'un jumelage bien accompli… Occasion pour moi de remercier ici les organisateurs de m'avoir associé à cet événement et bravo à eux tous, pour tout ce travail étendu sur tant de durée… car hors la durée n'est sans doute que la vanité !
Ce beau vaisseau là, Caravelle ou Astronef , nous l'aurions appelé " belle étoile " ! Ainsi chacun de ses rayons eut ramené au centre et tout au tour de la sorte aurait pû rayonner une ville . ça ç'eut été de l'urbanisme !
En ces années 60 Romagnat pour un temps était ainsi revenu en pays de cocagne : mon Dieu que ce fut bon !
La quintessence :
Bourg + Prévent + les Fours + La Côte…1965
Comme une aile rapportée au vieux corps de bourg, Bezance faisait ainsi pendant à cette autre voilure greffée il y avait peu sur cet autre flanc du village dans le parc du château de La Prugne et qui pour nous tous demeure "le Prévent" avant d'être pour nous le CMI et dont les dames qui s'y tenaient étaient pour nous : "les filles du château". En effet ce lieu dit – ainsi, déjà fort de ses vertus curatives, présentait celle-ci aussi, par moi jugée irremplaçable, à savoir que : emboîtant dans la paraphrase le pas à Cyrano***- dont je partage par ailleurs quelque peu l'appendice - de dire qu'avec elles au moins quelques jupons supplémentaires (ils furent assez nombreux) traversèrent longtemps l'artère du vieuxbourg **** … lui faisant prendre ainsi un sacré coup de jeunesse ! …"Ah les filles, ah les filles !…".*****
Ainsi amarré à la côte de Gergovie, battant pavillonChaufournier nimbé de blanc à étoiles de calcite, était en chantier un étrange vaisseau fait pour tailler la route (ah! la taille ici en pays de vignes et de vergers était geste sacré !) dont la folle allure et la forte personnalité aurait dû le pousser à la grande aventure hauturière d'un avenir plus affirmé et harmonieux que ce fut malheureusement le cas. Làs, l'aventure tourna court, et très tôt le vaisseau se trouva empéché de voguer coincé qu'il fut par des pavillons à la dérive et l'échouage de lotissements seulement séparés par de dérisoires chenaux. Ainsi du-t-on très tôt ramener les couleurs alors que c'est l'imaginaire qui prenait latangente et que les gens ainsi égarèrent la carte identitaire. La belle anse à l'écart des routes ordinaires s'ensabla lentement comme lentement dans l'ordinaire s'ensabla le regard des gens… et que le centre à leurs yeux disparu et qu' il leur sembla que lentement un cœur cessa de battre.
Voilà où nous en sommes ! Quant à moi, je crois que c'est au gamin que je n'ai jamais cessé d'être que je dois de n'avoir jamais vraiment perdu du regard cette silhouette élancé du vaisseau devenu fantôme et d'avoir senti sous mes doigts, à la veine de mes souvenirs, battre le pouls d'un cœur toujours prêt à reprendre… et je vis ça, toujours comme une chance !
En effet il me faudra bien un de ces prochains jours confier à ce blog, la découverte que je fis ici, le 6 Octobre 2025 au retour d'un voyage vers le futur. Alors que j'avais toujours suivi, à chaque croisée litigieuse, les panneaux indiquant "espace Liberté " je finis par y arriver. L'endroit portait ce nom en souvenir d'une place qui elle aussi l'avait porté mais que des modernes un jour avait cru bon sans doute de débaptiser et qui était encore située a deux pas. La liberté s'en tira bien car de cet espace longtemps encombrée de véhicules on en confia la circulation à un ancien président de la république qui avait eu ici des amis. Tout ceci était désormais de l'histoire ancienne et les deux lieux avait été réunis pour faire à nouveau : Centre , un Centre comme peut-être jamais je n'aurais osé en rêver et certes même si je n'entendis pas de cris de mouettes pas plus que je ne vis de mâts de misaine je fus émerveillé des lieux et des yeux des passants nombreux pour le bonheur que j'y voyais pour d'avoir avec ce cœur retrouvé avait enfin trouvé une ville jusqu'alors introuvable. Il y avait là, si bonne et ma mémoire, des arbres bien sûr, des arbres et de l'eau… Il me semble aussi, mais il y a si longtemps, songez nous étions à l'automne 2025, peut-être qu' il y avait aussi une brasserie de belle taille et sa grande terrasse, il y avait aussi…
Arrête donc, qui crois-tu intéresser avec tes vieilles histoires à dormir et rêver debout , d'autant plus qu'il est presque minuit et que dans ce Romagnat de 2007 il n'y a plus personne dans les rues et surtout à hauteur de ce coupe-gorge entre Besace et Romulus adossé au grand bois des peurs … De toute manière n'as-tu pas dit qu'un jour tu en parlerais à ton blog, et comme tu es désœuvré tu devrais arriver à le faire quand même, alors !…
…Alors, dormez bonnes gens , dormez tranquille, il reviendra le marchand de chansons on dit même qu'il pourrait être accompagné du joueur de flûteau celui qui emmena les rats à la riviére un jour ramena les enfants sur le trône…avnt que les grands ne le chasse en dehors de la ville !
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Photo Opme (à venir )
La quadrature magique :
Bourg + Bezance + Fours à Chaux + la "Côte Heureuse" 1965
Au pied de l'autre versant, au nord, en septentrion du plateau, à deux pas du bourg de Romagnat était un autre champ qui, bien que beaucoup plus grand, à maints égard lui ressemblait et même s'il n'en portait pas le nom était tout autant que lui, lieu porté àla tendresse, puisque du lieu au lien ce n'est qu'une question de lettre et de la lettre à l'être une question d'accent ! C'est en ce sein là, tapissé d'herbe grasse, où courrait un ruisseau plus large, si bien nommé Gazelle, auquel, un rang de peupliers faisait cortège, comme au sortir de noces ; c'est donc en ce sein là, ou plutôt de ce ventre là, mouillé à souhait comme une de ses rues le dit, que sorti "l'ensemble de Bezance", litanie fraternelle de frères et sœurs siamois qui amena ici ce nouveau chant aux airs de ville, qui d'ailleurs jusqu'à ce jour ici est peut-être encore, le seul véritable? Tout était donc réuni pour que furent belles ces noces païennes* de deux populations et Dieu sait si ce fut le cas! Ainsi très vite se noua avec "le vieux" Romagnat -ses jeunes et ses anciens- une grande histoire d'amour sur mode fraternel, et malgré quelques anecdotes ("des étrangers ici !… ") que pourraient véhiculer encore aujourd'hui quelques esprits chagrins - qui avaient sans doute à la bonne heure, refusé l'invit - la chose, et c'est incontestable sentie le coup de foudre ! Et ainsi d'ensemble et le Bourg et Bezance trés tôt n'en firent qu'un ! Ainsi un autre Romagnat, nouveau comme vin de soif, naissait d'un couple de jumeaux dont l'une aurait pu tenir son nom de Bezance-la double ayant plus d'un tour de magie dans son sac et l'autre de Romulus afin que de la sorte l'on ne confondit pas et Rome et Romagnat, même si ce dernier présente bien des traits d'Italie. C'est en tout cas ce dont convinrent -assez réjouis je crois- nos visiteurs Italiens de Licciana Nardi que j'eus le bonheur deux ou trois heures durant, de conduire à travers le Bourg pour l'anniversaire si réussi des dix ans d'un jumelage bien accompli… Occasion pour moi de remercier ici les organisateurs de m'avoir associé à cet événement et bravo à eux tous, pour tout ce travail étendu sur tant de durée… car hors la durée n'est sans doute que la vanité !
Ce beau vaisseau là, Caravelle ou Astronef , nous l'aurions appelé " belle étoile " ! Ainsi chacun de ses rayons eut ramené au centre et tout au tour de la sorte aurait pû rayonner une ville . ça ç'eut été de l'urbanisme !
En ces années 60 Romagnat pour un temps était ainsi revenu en pays de cocagne : mon Dieu que ce fut bon !
La quintessence :
Bourg + Prévent + les Fours + La Côte…1965
Comme une aile rapportée au vieux corps de bourg, Bezance faisait ainsi pendant à cette autre voilure greffée il y avait peu sur cet autre flanc du village dans le parc du château de La Prugne et qui pour nous tous demeure "le Prévent" avant d'être pour nous le CMI et dont les dames qui s'y tenaient étaient pour nous : "les filles du château". En effet ce lieu dit – ainsi, déjà fort de ses vertus curatives, présentait celle-ci aussi, par moi jugée irremplaçable, à savoir que : emboîtant dans la paraphrase le pas à Cyrano***- dont je partage par ailleurs quelque peu l'appendice - de dire qu'avec elles au moins quelques jupons supplémentaires (ils furent assez nombreux) traversèrent longtemps l'artère du vieuxbourg **** … lui faisant prendre ainsi un sacré coup de jeunesse ! …"Ah les filles, ah les filles !…".*****
Ainsi amarré à la côte de Gergovie, battant pavillonChaufournier nimbé de blanc à étoiles de calcite, était en chantier un étrange vaisseau fait pour tailler la route (ah! la taille ici en pays de vignes et de vergers était geste sacré !) dont la folle allure et la forte personnalité aurait dû le pousser à la grande aventure hauturière d'un avenir plus affirmé et harmonieux que ce fut malheureusement le cas. Làs, l'aventure tourna court, et très tôt le vaisseau se trouva empéché de voguer coincé qu'il fut par des pavillons à la dérive et l'échouage de lotissements seulement séparés par de dérisoires chenaux. Ainsi du-t-on très tôt ramener les couleurs alors que c'est l'imaginaire qui prenait latangente et que les gens ainsi égarèrent la carte identitaire. La belle anse à l'écart des routes ordinaires s'ensabla lentement comme lentement dans l'ordinaire s'ensabla le regard des gens… et que le centre à leurs yeux disparu et qu' il leur sembla que lentement un cœur cessa de battre.
Voilà où nous en sommes ! Quant à moi, je crois que c'est au gamin que je n'ai jamais cessé d'être que je dois de n'avoir jamais vraiment perdu du regard cette silhouette élancé du vaisseau devenu fantôme et d'avoir senti sous mes doigts, à la veine de mes souvenirs, battre le pouls d'un cœur toujours prêt à reprendre… et je vis ça, toujours comme une chance !
En effet il me faudra bien un de ces prochains jours confier à ce blog, la découverte que je fis ici, le 6 Octobre 2025 au retour d'un voyage vers le futur. Alors que j'avais toujours suivi, à chaque croisée litigieuse, les panneaux indiquant "espace Liberté " je finis par y arriver. L'endroit portait ce nom en souvenir d'une place qui elle aussi l'avait porté mais que des modernes un jour avait cru bon sans doute de débaptiser et qui était encore située a deux pas. La liberté s'en tira bien car de cet espace longtemps encombrée de véhicules on en confia la circulation à un ancien président de la république qui avait eu ici des amis. Tout ceci était désormais de l'histoire ancienne et les deux lieux avait été réunis pour faire à nouveau : Centre , un Centre comme peut-être jamais je n'aurais osé en rêver et certes même si je n'entendis pas de cris de mouettes pas plus que je ne vis de mâts de misaine je fus émerveillé des lieux et des yeux des passants nombreux pour le bonheur que j'y voyais pour d'avoir avec ce cœur retrouvé avait enfin trouvé une ville jusqu'alors introuvable. Il y avait là, si bonne et ma mémoire, des arbres bien sûr, des arbres et de l'eau… Il me semble aussi, mais il y a si longtemps, songez nous étions à l'automne 2025, peut-être qu' il y avait aussi une brasserie de belle taille et sa grande terrasse, il y avait aussi…
Arrête donc, qui crois-tu intéresser avec tes vieilles histoires à dormir et rêver debout , d'autant plus qu'il est presque minuit et que dans ce Romagnat de 2007 il n'y a plus personne dans les rues et surtout à hauteur de ce coupe-gorge entre Besace et Romulus adossé au grand bois des peurs … De toute manière n'as-tu pas dit qu'un jour tu en parlerais à ton blog, et comme tu es désœuvré tu devrais arriver à le faire quand même, alors !…
…Alors, dormez bonnes gens , dormez tranquille, il reviendra le marchand de chansons on dit même qu'il pourrait être accompagné du joueur de flûteau celui qui emmena les rats à la riviére un jour ramena les enfants sur le trône…avnt que les grands ne le chasse en dehors de la ville !
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*C'est ce mot qui dans ce billet devrait me valoir mes quotidiennes insultes alors, il faut comprendre : de sang comme on disait frères de sang chez les indiens… qu'ai-je écrit là ?… J'entends déjà mes détracteurs y voir là un propos manifestement raciste : Clint Eastwood et Kevin Costner au secours, vite, vite !
*** Lequel va trouver le temps d'aller me mettre en commentaire "le juste mot" de Cyrano-Rostand à propos du jupon de Roxane qui devrait être le seul selon lui à passer dans sa vie ?… Ah, sacré Cyrano comme les autres pour balancer des conneries !
****Pour un peu j'écrivais l'artère du vieux bougre !… faut que je me surveille car quand j'essaie ainsi de me souvenir il y a certaines fois où ma tête s'embrouille…
*****Il y en a encore aujourd'hui de ces mignonnes qui passent mais je les vois moins car j'ai la vue qui baisse et surtout il est des choses désormais qu'il convient de ne plus dire, sous peine de… sous peine d'amendes "déshonorables" ! …"au faisceau des phallus on verra pas le mien" autre manière de dire toujours avec Brassens que "plus de quatre on est…")
*** Lequel va trouver le temps d'aller me mettre en commentaire "le juste mot" de Cyrano-Rostand à propos du jupon de Roxane qui devrait être le seul selon lui à passer dans sa vie ?… Ah, sacré Cyrano comme les autres pour balancer des conneries !
****Pour un peu j'écrivais l'artère du vieux bougre !… faut que je me surveille car quand j'essaie ainsi de me souvenir il y a certaines fois où ma tête s'embrouille…
*****Il y en a encore aujourd'hui de ces mignonnes qui passent mais je les vois moins car j'ai la vue qui baisse et surtout il est des choses désormais qu'il convient de ne plus dire, sous peine de… sous peine d'amendes "déshonorables" ! …"au faisceau des phallus on verra pas le mien" autre manière de dire toujours avec Brassens que "plus de quatre on est…")