Ton message, qui me flatte, me trouve en train de griffonner une note
qui devrait échouer sur un de mes blogs, je t'en livre la primeur, tu
pourras ainsi juger du drôle de collaborateur que je pourrais être :
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Aux jours des indignations et des évidences je suis aux abonnés
absents, et je n'ai pas ailleurs d'autres comptes aux idées prêtes à
l'emploi…
Des fois, encore, je crois que je continue
d'avancer dans mes écarts intimes, mais peut-être que je ne fais que
piétiner ma ténèbre .
" Où je vais personne ne va, personne n'ira
jamais…" La phrase tant aimé de Giono en hommage à Melville prends
alors des allures funestes…comme quoi une phrase peut dire une chose et
son contraire !
Piètre assurance pour un chroniqueur inconstant à
qui la subjectivité sert de viatique … Un jour le voilà chroniquant
une de ses colères, un autre son dernier émerveillement, une autre fois
un bouquin qui l'a touché…sachant qu'il ne touche pas à ceux qui
l'emmerdent : tu parles d'un critique !
Antimoderne à souhait , d'autres disent pire de ceusses et celles là : je ne suis pas très fréquentable !
Enfin c'est toi qui vois, ne serais-tu pas le cornac de ces cornic's ?
En tous les cas merci et bien à toi . BQ.
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