6 avril 2014

Le VOLEUR de Mémoire et le VIOLEUR de secret !

Suite à l'indiscrétion paru dans le journal La Montagne le Dimanche 6 Avril 2014 qui me mettait en cause et risquait d'attenter à ma réputation et à mon honneur, qui est ausi l'honneur d'une cause romagnatoise défendue avec ténacité et " longueur de temps" vous trouverez ci-dessous l'intervention que j'ai faite auprés de Cédric Gourin responsable de " la locale " au journal. Elle contient les arguments contenus également dans ma plainte déposée contre François Farret à ce jour à la gendarmerie de Romagnat, faisant suite à la " main courante " que j'avais déposée le 31 mars suite au conseil municipal du 28 et bien avant la parution de l'article paru dans le journal le 6 Avril mais qui dans cette affaire constitue l'élément nouveau " déclencheur " de plainte .
Vous pourriez bien sûr trouver que j'ai " pris" un peu de temps pour écrire cette réponse, mais ceci n'est pas si facile et demande beaucoup d'attention et de travail d'autant plus je dois l'avouer que je souhaite par là …
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à Cédric GOURIN (responsable de la locale à La Montagne)

Dans son édition du dimanche 6 avril 2014, La Montagne rapporte qu’au cours du Conseil municipal de Romagnat et après l’élection du nouveau maire et de ses adjoints, mais alors que la séance n’était pas clôturée, et que le maire déchu n’était plus ni maire ni officier de police judiciaire, mais simple conseiller, celui-ci prenant la parole, désigna comme voleur un des membres du comité de soutien au nouveau maire … semblant oublier que la campagne électorale était close depuis une semaine !  
Aurait due alors s’ouvrir la question : comment se fait-il que cet argument qui semblait en cet instant et dans cette enceinte si décisif pour ce maire défait ne fut-il pas avancé pendant la campagne électorale, période encore il est vrai, de suffisance et qu’il devienne à ce point essentiel en ce temps de profonde désillusion ? La réponse bien sûr s’impose alors tout aussi cinglante : par le besoin de trouver un alibi pour cet homme seul - et mal accompagné comme « on dit » ! - totalement responsable du désastre dans lequel il entraina ses colistiers, son parti, ses soutiens et ses propres électeurs (36% contre 64 % ! ) infligeant un profond désaveu à soixante ans d’histoire et de « tradition « politique locales et avant que ce désastre fut imputable à sa (ses) trahison (s), a nécessité malveillante de détourner l’attention vers un bouc émissaire et tenter de discréditer Laurent Brunmurol le nouveau maire et son équipe dont par «  hasard «  le voleur (sic) était un soutien actif !

Ainsi le silence - si bien évoqué dans l’indiscrétion -  qui suivit cette intervention indigne était celui venu du tombeau moral et politique que François Farret en venant de lui donner le dernier coup de pelle a creusé tout au long de son mandat et que seul désormais pourra refermer sa condamnation par ses propres « amis « puisque le jugement sévère des urnes ne semble pas avoir pu le ramener à la raison et le tenir à l’honneur au point de trahir les engagements moraux et formels qu’il avait pris en tant qu’officier de police judiciaire, point sur lequel s’appuie la plainte que nous avons déposé contre lui et que l’enquête qui suivra permettra sans nul doute de mettre en évidence .

Or, cette indiscrétion incomplète et inexacte, m’autorise je crois à la compléter et à rétablir les faits, de quoi, je pense - mais c’est vous qui en jugerez - nourrir un droit de réponse et une nouvelle indiscrétion voire même si vous le jugez utile ( trouvant là de la matière journalistique) confier à Laurence COUPERIER, qui comme vous connaît bien le contexte local, le soin d’un reportage au cours duquel je pourrais lui exposer ma version des faits et pourquoi la « chose » fut alors classée sans suite car bien sûr il ne s’agissait pas d’un vol, mais – ce que savait bien FF - d’une initiative citoyenne , dans le pur esprit de la désobéissance civile «  prescrite «  par Thoreau dans le but de pointer largement pour cause d’idéologie, l’incurie municipale dans le domaine patrimonial et de sauvegarder des éléments de ce dit patrimoine commun plus particulièrement en péril à ce moment là, laissés à l’abandon et d ‘ailleurs non inventoriés . En signant le fameux PV  l’ex-maire, qui savait bien tout ça - vendit ainsi son silence pour éviter que le dépôt d’une plainte en son nom porta sur la place publique un aspect de sa politique qui depuis l’histoire du calvaire lui était très défavorable et qui à la fin contribuera largement à le mettre à terre. De la sorte et maintenant la rédaction de compromis qui fut faite de ce fameux PV prend des tours d’abus de pouvoir par personne ayant autorité !

Compléter d’abord pour dire que le voleur en question c’est moi, Bernard QUINSAT, cité comme tel en public. Ce fut suite à ça l’occasion, mais la chose a dû échapper à notre reporter amateur, qu’un auditeur par solidarité avec moi et la cause patrimoniale que nous défendons, se désigna à son tour comme voleur en offrant à l’ancien maire - qui le refusa - une brassée d’ossements qui malgré le déni qu’il en a toujours fait du maire-commanditaire provenait de la décharge où avaient été jetés les « restes » de la destruction du calvaire ossuaire de la rue de la Treille. Avec son assentiment je tiens pour notre honneur commun à faire valoir le nom de ce voleur-solidaire qui se nomme donc Michel COURNOL et le remercier de l’amitié dont il me témoigna en la circonstance , et de le féliciter du courage dont il fit preuve .

Compléter encore en rapportant la diatribe préliminaire que fit à mon encontre François Farret  me décrivant avec insistance comme « le premier romagnatois » comme on dirait le premier homme, obscurantiste borné sorti de la nuit des temps, à jamais éternel demeuré, débile incorrigible et qu’ainsi en pointant ce point Godwin, il cru me désigner à la vindicte ( ou réprobation ) publique alors qu’il commettait à mon égard comme il le fit en d’autres circonstances et dans le même registre à l’égard de tant d’habitants de la commune un délit de faciés. Qu’ils désignent à l’opprobe l’étranger où le voisin, les délateurs habitent tous la même demeure et selon qu’ils désignent le «  Juif Süss «  où le trop local « Romagnatois Quinsat «  ils ne font jamais qu’ouvrir sur l’ignominie, une fenêtre différente .

Corriger en faisant remarquer que le contenu du procès verbal évoqué, pas plus que sa date, ne furent lus en public ce soir là. Ainsi l’indiscrétion débordant le cadre journalistique des faits, apparaît comme un subterfuge pour accroitre l’audience de cette information et du même coup accroitre sa capacité de nuisance.

Résister enfin comme pourrait le laisser sous-entendre la dernière phrase de l’indiscrétion, que Bernard QUINSAT, à l’instar de son Saint Patron Bernard de CLAIRVAUX, désigné comme « faiseur de papes », serait « faiseur de maire » ce qui laisserait accroire que l’élection en 2008 de François Farret fut de son fait ce qui pourrait expliquer son dépit suite à son échec de 2014 et la responsabilité excessive que j’aurais là dedans et qui permettrait à l’ignoble d’échapper à la sienne …quant à moi je tiens à saluer le grand mouvement de sympathie qui depuis cet événement s’est levé autour de moi et qui si réparation ne devait pas être obtenue pourrait devenir comité de soutien .

Je sais bien que l’art de l’indiscrétion est  celui du texte à trou rédigé par un auteur masqué , mais je crois qu’il est toujours bon de rappeler à «  l’indiscréteur «  qu’il n’est jamais mieux livré que par ses oublis, que l’omission désigne son « indic » et l’assimilé à de la diffamation !

Alors, partant de là ou en y restant : Monsieur ou Madame l’indiscret salut !



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Définition de la désobéissance civile

Henry David Thoreau . Daguerréotype1856
Il n'y a pas d'unanimité sur la définition de la désobéissance civile. John Rawls et Jürgen Habermas ont chacun une définition de la désobéissance civile.
Selon Rawls : « La désobéissance civile peut être définie comme un acte public, non violent, décidé en conscience, mais politique, contraire à la loi et accompli le plus souvent pour amener un changement dans la loi ou bien dans la politique du gouvernement. En agissant ainsi, on s'adresse au sens de la justice de la majorité de la communauté et on déclare que, selon une opinion mûrement réfléchie, les principes de coopération sociale entre des êtres libres et égaux ne sont pas actuellement respectés2
Pour Habermas : « La désobéissance civile inclut des actes illégaux, généralement dus à leurs auteurs collectifs, définis à la fois par leur caractère public et symbolique et par le fait d'avoir des principes, actes qui comportent en premier lieu des moyens de protestation non violents et qui appellent à la capacité de raisonner et au sens de la justice du peuple. »