Une Nana qui trouve que la Télé c'est beau et c'est gai parce qu'elle y travaille et qui aurait habité à Clermont-Ferrand dans le temps - ça doit faire un bail personne s'en souvient ! … à moins qu'elle ait une tête qui ne revienne pas ? - aurait dit que cette ville était la plus triste du monde . Tu crois toi qu'une ville qui confie l'illustration du plus austère de ses documents à un type qui a le talent jubilatoire de l'ami Popof est une ville triste ? C'est quoi cette meuf ? …tant qu'on y'est on a qu'à dire " qu'elle a la bouche en cul de poule et le cul serré. " Non mais tu m'vois dire ça et pire que ça l'écrire ? Non moi j'lui dit juste" qu'elle est pas d'la famille et qu'elle compte pas sur Popof pour avoir son livret ".
Alors la meuf tes papiers ?
Le chapitre est clos sors du livre !!!
Signé : Un pote du Popof et un amoureux d'sa ville qui regarde jamais la TV …et pas seulement parce qu'y a des filles tristes ! Non plutôt parce que la plupart du temps c'est con ! … Sauf le respect qui t'doit il a pas dit : " piège à…
PS : C'est qui cette fille qui vient de connaitre là son pic d'audience avant de replonger …à pic dans son néant ? C'est quoi d'abord la Télé ?
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http://etoile-berger.blogspot.com / sur son blog Wilton lui dit le reste :
France Inter, une chroniqueuse, une parole : « Mais surtout il ne se passe rien. C’est horrible Clermont-Ferrand.
Comme ça quand on y passe, enfin je ne voudrais pas insulter les
clermontois, mais c’est quand même une ville toute noire entourée de
montagnes. »
J'aimerai bien que cette personne qui s'exprime à la radio vienne faire un tour au festival du court-métrage.
On y a jumelé le Groland dans une fête hors du temps et de l'espace
justement il y a quelques jours. Pas un hasard, et pas que des accords
stratégiques liés à la production Grolandaise de Brindillette, boisson
d'état à base d'alcool de pneu et à l'industrie du pneumatique si
célèbre dans le coin... Non, Clermont-Ferrand est vraiment une ville de
poète, une ville de poètes rustres, de gens bruts de décoffre et de
magie...Toutes ces silhouettes errantes dont les ombres dansent
cahin-caha sur les pavés verglacés des petites ruelles, toutes ces
petites joies des gens qui se retrouvent à la maison de la culture
plutôt qu'au Macdo au moins une fois dans l'année, le parfum volage des
andouillettes fumantes enrubannant le parvis où les cinéastes se font
interviewer, la moustache rieuse de Jean-Claude "Diable" Saurel, le bar
des réalisateurs bondé de gens tout rouges qui parlent fort, le Marché
du film où l'on mange du chocolat qui a le goût d'huitre et où l'on boit
de l'or, les séances Labo où les jeunes filles emmitouflées dans leurs
canadiennes se caressent la frange nerveusement, agacées que quelques
crétins se marrent assis au rang devant elles, mais peu après avoir
remis leurs pantos écaillées à la bonne place sur leur nez, leur regard
s'ouvre sur la vraie vie, sur cette Cène splendide à laquelle nous nous
adonnons, Sylvain et nous ses apôtres, à base de Faugères et de bruit de
gobelets en plastique qui se passent de strapontin en strapontin, dans
le noir. Clermont-Ferrand, son froid revigorant, son blizzard de fête,
la tristesse grave de sa pierre fondatrice du sentiment d'être d'ici, le
son de la rue de la Treille quand y a personne, le bar de l'Univers ou
encore à peu près tout. Un jour madame machin de France Inter, vous
verrez se planter le Puy de Dôme devant vous, en plein dans l'axe du
boulevard Léon Malfreyt, déchirant le ciel magnifique et donnant le
vertige aux pigeons, brillant de toutes leurs écailles, we all live in a
yellow submarine, depuis l'atelier jaune voyez les poissons volants se
rire de vous, moi je m'occupe de re-tailler le pavé en forme de cœur de
la rue Pascal. La force volcanique de la chaîne des Puys m'enflamme,
c'est si puissant que ceux qui ne savent pas aimer ne m'intéressent
plus.