25 mars 2009

Flagrant délit : ce n'est pas le calvaire qui sera déplacé !

Avertissement : où il est vérifié que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent comme disait ce vieux Charles Pasqua dont François Farret semble beaucoup s'inspirer !
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Dans cette Mairie où désormais la politique se pratique comme une religion, à l'heure où les coqs chantaient, le nouveau Messie romagnatois entouré de deux de ses larrons dont l'un ne valait pas de quoi racheter l'autre, accueillait le sculpteur Jean Chauchard, pieds nus comme à son habitude et seul vraiment humble dans cette affaire. Celui ci ne devait d'être là que parce que Michel Cournol, l'avait contacté suite à quoi Jean avait contacté à son tour la Mairie. Michel avait en effet pris l'initiative de l'alerter sur le fait que le calvaire démangeait la nouvelle Municipalité qui s'apprêtait à le déménager comme on le ferait d'un abri-bus sans même prévenir l'artiste, sans l'accord duquel pourtant la chose est impossible- s' il ne trouve pas un accord sur un lieu - à moins de la condamner par la suite à finir sa vie dans des caisses…ainsi sont-elle nombreuses les sculptures, à filer des jours moroses dans un hangar, alors que l'édile qui les a fait déposer mange depuis longtemps les pissenlits par la racine .
Ainsi ayant raté la première session, hier, devant Chauchard *, les élus passaient-ils un examen de rattrapage . Il lui proposérent que tout, sauf les ossemments soit déplacé, Chauchard leur dit que la piéta c'etait pas son affaire . Ne devrait se retrouver donc sur l'ancienne décharge de Puy Blanc- qui jouit c'est vrai, d'un beau point de vue toutefois assez commun à Romagnat pour qui connait le territoire - que la sculpture du Christ de Chauchard…et la piéta et les os iront se faire prendre ailleurs ! Redescendant de la Garde - qui comme son nom l'indique domine cet endroit - on fera ainsi plus tard des photos de la croix dominant la Mairie, une carte postale sera sans doute, éditée portant que c'est Benay qu'était Maçon qu'avait choisi l'emplacement ! Ce ne sera plus un calvaire mais un jardin public, orné de la sculpture d' un trés grand sculpteur, qui pour les honorer aurait bien du rester vers les logements sociaux leur offrant ainsi un fleuron et davantage de considération .

Bernard
Brajon qui l'avait commandée à Chauchard pour apaiser une tension avec les chrétiens - tout ça c'est Jean Chauchard qui le sait et qui me la raconté - Farret l'aura déplacée pour installer une nouvelle incompréhension entre les gens, c'est souvent comme ça avec les champions auto-proclamés de l'écoute !

Le calvaire, qui est une unité - aura bel et bien été aliéné et ceux qui auront cru à la parole du trio auront été berné : association de Malfaisants !

L'HISTOIRE BIEN SÛR N'EST PAS FINIE !

Chauchard a passé la soirée à la maison, on a moins bu que des fois car cette histoire est une chanson triste dont les tenants et aboutissants n'apparaissent clairement à personne…si ce n'est que des deux larrons aucun des deux n'était le bon !…et le Messie ? Mais non !

* Chauchard va découvrir à ce moment, que contrairement à ce qui se fait d'habitude - la fontaine de Jaude par exemple, qu'à la commande de la ville de Clermont il a transférée dans le square…- que l'entreprise pour effectuer la dépose et le remontage avait déjà été retenue sans qu'il soit même consulté ! Par bonheur il s'avére que c' est celle de l' Ami Louis Geneste, grand spécialiste des monuments historiques ! Curieux ce choix de la part de gens qui ne reconnaissait pas la dimension patrimoniale du calvaire !…C'est donc une reconnaissance de fait…mais aprés bien sûr ça se contredit comme toujours ( leur paresse concernant leur langage et sa "charge de dire", me sidére de leur part : ou comment parler pour dissimuler !) . Ainsi ne comprennent-ils pas qu'à titre patrimonial "ce calvaire" est un tout : la croix, la piéta, le tertre -ossuaire, le mur d'enceinte , les Ifs plus que centenaires ( comme je crains pour eux y compris pour celui qui contre le mur ne dérange personne ), l'histoire " objective " et aussi le légendaire partagé , y compris par ces enfants de l'école publique qui le rapportait dans le bulletin municipal du……( voir plus bas dans ce blog )…on ne pourrait donc pas le déplacer ? Pourquoi pas mais pas comme ça s'est passé jusque là et surtout pour ce résultat : on ne pourra pas dire, et ethiquement on devra se l'interdire : l'ancien calvaire ! Plutôt… erzatz d'une lubie !