Concernant la poésie, personne n'aurait bien évidemment pensé à la sale du chatiau, tant comme chacun sait qu' elle a été réservée, par Ricet Barrier pour la chanson depuis longtemps … Régnant en majesté la poésie pouvait donc s'accomoder bien sûr de la salle du château même si aux vraies reines les demeures sont indifférentes , et à ce titre le cuvage eut parfaitement convenu d'autant plus que en période de chasse au symboles, il ne saurait être de pire destitution pour un château que d'être confondu avec son cuvage, dénommée assez souvent salle du cuvage, faisant ainsi que d'une salle à l'autre, il n'y a jamais que deux pas et que certaines fois il se peut qu'on ne sache pas très exactement sur lequel danser ! Quoi qu'il en soit à l'exception du conseil municipal, ma foi fort bien représenté et à qui le château sert souvent d'ordinaire, tous les autres ou presque hésitérent unmoment . Ensuite , quand tout notre petit monde fut enfin rassemblé, et pour ce qui est de danser, sous les ors de la république et sur le grand air de la transgression ** - très à la mode ces temps quel que soit l'horizon - c'est, avec le pas qu'on lui connait notre maire qui ouvrit ce premier bal de la poésie qui pourrait aussi être nommé des débutantes et débutants 
puisque c' est la première année qu'une semaine un soir fit escale ici . …………Pour le reste la presse, la com, l'opposition, l'ancienne équipe et tout le reste du tintouin brillaient par leur absence- mais personne à vrai dire attendait qu'ils marquerent ce soir là, del'intérêt pour la culture, sinon la chose se serait sue déjà ! - quand à la
lumiére , en ce qui me concerne il y en avait un peu trop de la trop ordinaire, car pour moi l'éclairage est la seule mise en scène qui puisse servir la lecture : j'aime bien quand les mots viennent de quelque part ! Ceci étant le moment fut parfait, et quand ainsi la messe poétique est dite tout mot qui vient aprés me semble un mot de trop aussi n'ai-je pas tardé à me rentrer .
