14 mai 2010
ROMAGNAT-PATRIMOINE en visite aux CAVES dAUBIERE .
Dernièrement les Amis des Caves d’Aubière recevaient leurs « homologues » de Romagnat-Patrimoine. Michel Cournol qui a des attaches dans les deux communes et qui est membre actif des deux associations était à l’initiative de cette rencontre. C’est Gérard Bonhomme président de l’ASCA (Association de sauvegarde des caves d’Aubière) qui reçut les romagnatois et conduisit la visite qui se termina par un petit gorgeon de blanc partagée dans la cave de Grevenmacher (commune luxembourgeoise jumelée avec Aubière). Ce vin provient des 500 pieds de vigne que les amis des caves ont plantés rue de Bacchus (sic) au printemps 2004 et travaillent depuis pour produire ce « nectar magique » offert aux visiteurs, et donner du crédit à leur engagement. Il n’y a pas en effet de position crédible concernant le Patrimoine s’il n’y a pas réappropriation de savoir faire et de lieux significatifs comme c’est le cas pour l’ASCA vigneronne qui est propriétaire ou a la jouissance de plusieurs caves et comme c’est le cas pour Romagnat-Patrimoine des Fours et de la future Maison du Patrimoine.
Les 900 caves d’Aubiére et les kilomètres de galeries des fours à chaux de Romagnat donnent la vraie mesure de ce patrimoine souterrain et des activités associées, comme ils donnent la mesure des enjeux qu’il y a à le conserver et le faire vivre ?
C’est pourquoi les membres de l’ASCA comme ceux de Romagnat-Patrimoine et les Amis des Fours à chaux font tout ce qui est en leur possible pour animer les lieux patrimoniaux. Visites bien sûr mais aussi concerts et expositions, comme ce fut le cas dernièrement avec le jazz dans les caves ou les arts en balade au Moulin des Fours où l’on prépare le retour du théâtre avec « chez Pierrot ».
Avant de se séparer, à « charge de revanche » fut décidé que les aubiérois seraient au plus tôt conviés à une visite de la côte chaufourniére de Romagnat et Gérard Bonhomme et Bernard Quinsat évoquèrent l’intérêt qu’il y aurait à établir un rapprochement qui pourrait servir le développement de ce que le second nomme : « l’idée paysanne en zone urbaine » (stage de greffe, pressée de pommes, vignes vergers et jardins conservatoires, murs en pierre sèche, une journée cantonale de la vigne et du vin…) pour que tout en évoluant, le paysage continue à porter durablement l’empreinte d’une agriculture productrice de proximité.
La présence de Michel Favier Président de l’association d’art sacré en auvergne, mais aussi figure légendaire du Patrimoine chanonatois témoigne de la continuité qui existe du point de vue patrimonial entre l’urbain et son « arrière-ville » comme marque spécifique de la métropole régionale.