27 février 2009

Un flirt à l'Italienne…

ça devait arriver : séduire, c'est leur nature ! Après ?… Quoiqu'il en soit, Nico à la " Berlu ", et on le voit ci-contre, à l'heure des secrets - alors qu'on aurait pu les imaginer s'entretenir de la réforme territoriale - confier à son mentor Edouard de Neuilly son nouveau secret en même temps qu'il lui montre sa rolex ! On voit aussi Balamou faire…la moue en songeant à Carla si elle venait à l'apprendre ! En effet Carla souffre quant à elle d'une autre fièvre diagnostiquée comme étant " la Berlusconite" - syndrome inflammatoire de l'œil qui fait qu'elle ne " peut pas le voir " -ce qui lui vaut chaque fois qu'elle est en contact avec le "conducator" de lui tourner ostensiblement le dos, un toc en quelque sorte ! Mais qui s'en étonnerait quand on sait quelle femme de gauche est notre Carlita ? Edouard pense toutefois qu'avec les " atomes crochus" qu'on l'un pour l'autre Nico et Sylvio , le secret ne pourra pas être gardé bien Longtemps .
Alors on imagine le retour d'une de ses grandes superproductions Franco-italiénne qui on produits tant de Nanars…un Péplum pour modéles réduits et cabots teints: partie de Padanie la grande marche sur Rome emmenée par le si généreux centurion Umberto Bossi, en mâle de justice - et dont Carla finira par tomber sous le charme- le retour de Cécilia retrouvée dans la caverne des pestiférés, Sylvio débordé mettant le feu au Capitole malgré les oies des sondages … et ce ne sont là que les meilleurs plans!
Bref, un retour à la grandeur opposée aux Arts décadents ! J'entends certains dire : mais Cécilia est amoureuse de Richard mais… mais qui d'autant plus que Jacques étant désormais sur la touche et non plus sur le banc des remplaçants éventuels, elle n'a jamais oublié Nico qui est amoureux de Carla , mais "mon épouse " n'a pu éviter le retour généreux d' Umberto……et qui très décalé sur la droite pour déborder Sylvio, marque le but du gauche ! Ouf …






Un but magnifique, en pleine lucarne ; normal tout ça ce n'est que de la Pub !
ah, les jeux du cirque


…et aprés, Nico et Umberto ? ça c'est une autre histoire !…
…Quant à moi, ce n'est pas un secret, je reste même malgré cela favorable au nucléaire , qui même avec ça, demeure un risque calculé et efficace !

A la fin, la démocratie, quand même et Verdi toujours pour donner la cadence de la Liberté !

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Légendes des Péplum :
( Ben-hur / Cléopâtre . Emprunts à Wikipédia " péplum" )

1/ sortant d'entre les mains des maquilleuses , Nico et Silvio sont pratiquement méconnaissables .… " La Moue" se distingue à peine à l'arrière plan, et "La Morgue " pas davantage, pourtant ils sont inséparables !


2/ seule " la crise "- venue d' Amérique troubler les économies européennes si vertueuses - pourrait amener à revoir à la baise les moyens pour la réalisation de la grande course de chars ! Mais en vespa ce serait pas mal non plus , tendance en tout cas !



3/ "mon épouse " est aux studio d'enregistrement avec les choristes…mais qui est ce type avec "mon épouse " ?















Dernières nouvelles d' Arles , demandez les der………

C'est sur le blog : voyageapied2…lien dans la marge .

26 février 2009

Manipulation des Symboles : Jeux dangereux !

A la bonne heure ! Tout le monde a été sensible à cette accès de crétinisme et se réjouit d'un dénouement d'une affaire qui devrait n'avoir aucune raison d'exister !
Quel que soit notre penchant nous sommes tous attachés à des signes et, que l'on ait jamais une seule fois manqué de voter pour eux ou qu'au contraire pas une seule fois on ne le fit : ce sont nos Maires et c'est notre ville !

Alors pourquoi la chose a-t-elle eu lieu ?
On sait que le Prince a de tout temps aiment à refaire ses intérieurs au frais de la Princesse et bien des fois on s'en amuse …mais que diable fallait-il faire ce tapage autour, s'en séparer, alors qu'un salon dans l'Hotel de Ville qui eut porté leurs deux noms était prêt à les accueillir…à moins que ce ne soit dans un musée qui porte déjà le nom de l'un ou l'autre; comme un hommage, un témoignage de ce qui déjà apparait comme un autre temps ou ma foi d'autres considérations valaient bien celles qui ont présidées à cette grotesque affaire qui n'a rien à voir avec l'innocence, fut-elle au nom d'une modernité tellement stupide quand elle se revendique comme telle !

Mais pourquoi donc parce qu'on a voulu manipuler des symboles !et les boutefeux sont en train de se faire taper sur les doigts

L'exemple ne pouvait pas mieux tomber !

A Romagnat par exemple qui pourrait trouver des raisons sérieuses de sacrifier le Calvaire - dans le cas des bureaux de Quilliot et Montpied nous sommes bien, comme ici- face à un sacrifice rituel claironné comme il se doit aux quatre vents !- sinon celles du coup d'éclat permanent qui , alors qu'on manque par trop d'assurance, donne le sentiment d'exister !
Ici comme à Clermont un quarteron de tyranneaux ( trois peut être seulement, deux dans le "meilleur "des cas ! ) qui ne s'est pas donné les moyens d'analyser réellement le "comment" ils en étaient arrivés là ( ce qui revient à définir qu'est un tyranneau ! ) ayant aussi , tout du moins le croient-ils, cheminés dans les arcanes d'une symbolique de bazar et surtout dans l'obligation dans laquelle, n'étant pas très amarrés dans des convictions et des appartenances sociales représentatives, ils se croient tenu donner des gages: les exigences du pouvoir fragile !

Ici concernant le Calvaire, comme à Clermont dans l'affaire Montpied-Quilliot , tous ceux pour qui l'Humanisme est une référence plus vivante que jamais et plus que jamais à défendre se reconnaitront, ils savent que par rapport à ça il n'est pas de parti à prendre mais qu'il convient , côte à côte de se camper droit debout !

25 février 2009

ADENOT, C'EST FOU !

Comment peut-on, tout en se sachant non jumeaux, être à ce point siamois ? C'est ce que Serge Godard et Jean-Yves Gouttebel s'attachent à démontrer ! On sait que leurs histoires sont très liées et encore ne connait on pas tout des gestes d'attachement mutuel dont ils se sont témoignés , d'autant qu'il n'est pas nécessaire d'aller chercher trop loin les attentions qu'ils ont pu avoir à l'encontre l'un de l'autre, sans parler que la chose allant tellement de soit, ils ont du les oublier eux-même . Aussi suffit-il de reprendre la réalisation récente pour l'un du tramway et de l'autre du train du Puy de Dôme pour constater leur désir de reconstituer l'héritage d' un père symbolique qui leur serait commun**. Bref il n'est donc que normal que Jean Yves se soucie de la succession de son ainé - dont on serait surpris bien sûr qu'il ne partagea pas les confidences ! - et que le sachant il porte à la connaissance des citoyens clermontois inquiets à ce sujet , le nom de son successeur même si ce n'est qu'à titre provisoire… d'autant plus que pour lui c'est une manière on ne peu plus élégante de se retirer de la liste de succession sur laquelle un temps il pensa être couché comme héritier prioritaire, avant qu'i!l ne fut mis en joue, et qu'on ne sache il ne tendit l'autre… . Histoire ancienne tout ça … mais pour l'heure on devine l'étonnement du dit successeur chaque fois qu'il découvre en tête d'affiche - et la chose n'est pas rare !- son rival autoproclamé " Grand de Clermont ".

Et même si un Adenot ne fait pas le printemps on peut comprendre qu'alors un Martinet en soit chagriné !


Mais au fait, d'où sort-il cet Adenot que l'on voit beaucoup dans la presse mais dont on ne sait presque rien ? Si l'on devait en croire une légende en noir et blanc révélée dernièrement ( Info du 23/2/09), Dominique ne sortirait pas d'une feuille de chou, mais d'un trèfle à quatre feuilles de l'espèce particulière dite à feuilles rectangulaires et couleur terne, qui comme tienne à le préciser les spécialistes ne porte pas nécessairement bonheur ! Pour une biographie, voilà qui est mieux que rien !…Toutefois quand on a l' ambition à ce point affichée, on pourrait à juste titre trouver que c'est un peu court jeune homme , à moins que l'on pense suffisante et rassurante -et vice-versa- de présenter l'image d'un notable des années 50 - génération SFIO - ou encore mieux peut-être d'un bourgeois très Louis-Philipard pour lequel il ne saurait y avoir de respectabilité sans l'éminence d'un embonpoint ! On ne saurait trop lui conseiller si c'est le cas de faire équipe avec Olivier qui offre dans ce registre une garantie absolue, et un zeste de Simon, pour la petite touche canaille !…Michèle pourrait les rejoindre assez vite dans cette cour pour mener la revue du cancan . Simon and Michéle and the road again! Simon and Michéle et ainsi serait recomposé le couple archétypique de la nouvelle alliance du rock et du folk, du fun et du foin, de l'hyperville et des Combrailles, de la carpe et du lapin …et à la cour aucun doute que la Scot'tich serait à nouveau la danse à la mode ! Quand au propos on y devine bien des allants de société pré-industrielle , pour la rime on serait tenté d'écrire qu'il y a du Guizot chez Adenot, pour le reste et tout particuliérement pour un songe de " juste milieu" c'est pour Decaze que nous devrions pencher . Viendrait tout naturellement au milieu de cette cour, une intrigante Belle- Héléne qui ayant fait son choix, conduirait cette campagne de communication déguisée, qui la preuve en étant donnée s'avère qu'à moitié bien conduite, puisqu'il suffit qu'une photo ayant en charge de " poser " la respectabilité d'un candidat soit détounée par un mauvais garçon qui lui fait dire… alors ma foi oui qui lui fait dire quoi…peut-être en fait rien d'autre que ce qu'elle ne peut cacher !


Le Roi des clermontois, comme l'autre l'était des Français, à qui il peut arriver de dire des âneries - ainsi ne confessait-il pas il y a quelque temps que l'incontestable avantage de Clermont sur Montpellier était qu'il y faisait moins chaud : à vouloir trop en dire on ignore tout des tropismes ! - confiait aussi , encore plus récemment, ses difficultés voire son antipathie envers Roger Quilliot et l'on comprends mieux jusqu'à quel point la chose pouvait aller quand on lit aujourd'hui la véritable déclaration de Dominique à Valéry…et ainsi à la perspective d'un rapprochement avec Brice* et de la sorte aussi avec l'ami Gilles- Jean de qui semblait le séparer une brouille passagére , on devine une Belle- Héléne" hortefeux tout flamme", Portejoie à la triste figure, se réjouir d'un juste retour au bercail…que peut-il se passer dans la petite tête de cette Bécassine habillée chez Cyrillus ?

A propos de Bice Hortefeux, détrompez- moi mais il me semble l'apercevoir ces jours-ci avec un katogan à la Pascuito ! Est ce que ceci serait l'annonce d'une évolution stratégique où après la victoite de Laurent Wauquiez aux élections régionales et l' échec du ministre, Brice désignerait pour cible Cournon - devenu, suivant le souhait d' Adenot arrondissement de Clermont qui serait laissé à Dominique .

Pour l'heure et pour finir, je tenais, en dehors de toutes ces méchancetés, à rassurer Dominique Adenot quant à ses inquiétudes souvent exprimées par rapport à la densité. Au " vu de ce qu'on voit " je crois qu'il se fait du souci pour rien. De la même maniére que doivent être apaisée ses craintes relatives à son obsession de grossir, il est sur la bonne voie…et même s'il n'en était rien qu'il se rassure cette obsession il la partage avec le Président de la République - décidément notre homme se plaît dans la proximité des Princes - qui nous administre la preuve que l'ambition est compatible avec le désir de maigrir…pourvu que l'autre, toutefois, avec sa boulimie ne finisse pas anoréxique et nous exsangues !
Dominique concluons pour aujourd'hui : vous ëtes bien ce Grand de Clermont que vous réviez d'être, quant à devenir ce Gros du SCOT auquel vous aspirez de devenir je crois que c'est bien parti !

Seul bémol tout de même, tout le monde jusqu'ici, louant vos capacités de gestionnaire, vous aurez peut être du mal à convaincre que la vente des meubles de vos prédécesseurs, était absolument nécessaire pour l'équilibre des comptes !
Alors, meurtre du Père , prétendûment avaricieux, par des fils trop prodigues ? … Le crime était totalement imparfait , la copie est à revoir , et c'est un conseil d'ami , relisez les Fables de La Fontaine : on y parle de vous !
Victor Hugo peut-être aussi : " l'œil était dans la tombe et regardait Caën…" , Hugo , oui Hugo , " La légende des siécles" dans laquelle malgré tant d'appétit vous n'entrerez peut-être pas !… Alors autant la lire, et pour ce faire, avant de laisser partir le mobilier , vérifier dans les tire-voir : Roger en avait peut-être laissé un exemplaire ?







On apprendra ici demain comment le Grand de Clermont redoute de ne pas devenir Le Gros du Scott

24 février 2009

C'est INFO qu'il vous faut !

…parce que dans sa livraison d' hier - à Romagnat tout du moins -on y annonce aussi l' Arlésienne bien sûr, mais surtout parce qu'il s'y trouve un article concernant Chantal Dupuy-Dunier, illustré d'une photo d'elle, mais aussi d'un véritable document artistique et culturel, un calligramme qu'elle a composée dans un train.

Classieux INFO, pour ce choix et ce parti -pris bravo et merci !

Décidément ce n'est pas un gratuit comme les autres, d'ailleurs il a tout d'un journal et c'est un rendez-vous que peu de Clermontois voudraient manquer…d'ailleurs ceux qui ne le trouve pas dans leur boite aux lettres font la gueule !

INFO est "drivé " depuis peu par Marc François, devenu aussi dernièrement président du Club de la Presse. Je m'étais toujours dit que ce type là, s'il se faisait pas manger par un cheval, on en entendrait parler, c'est fait et qu'il nous donnerait encore à lire de bonnes feuilles , c'est bien parti !
C'est pas INFO qui s'en plaindra…nous non plus !

Je vais chercher un article de lui paru dans INFO en 2000 ( ? ), article "fondateur" en ce qui concerne les Fours à Chaux, que tout le monde a lu semble-t-il à l'exception de l'ancienne municipalité de Romagnat, quant à la nouvelle, à l'époque… dès que je l'ai, je le glisse dans ce blog . Il est intitulé " l'art au bout du chemin", pas mal, même si pour des raisons que j'ai déjà évoquées dans ce blog, il faudrait peut-être aujourd'hui titrer "…au bout de l'impasse " … enfin ça montre au moins que cette affaire n'est pas d'hier , et la solution pas encore de demain !

Quoi qu'il en soit MF, total respect !

23 février 2009

Ramonet, j'ai fais un rêve catastrophique…


La " catastrophe ambulante ", ça ne deviendrait un cauchemard que si Ignacio Ramonet comme Daniel Mermet perdaient leurs tribunes dorées du Monde diplomatique et de France Inter . Ils sont comme des enfants gâtés qui auraient trop fréquentés l'école buissonnière de Noam Chomski ! On notera toutefois que le compte-rendu de cette conférence qu' Ignatio semble être revenu à plus de raison, à la catastrophe pourrait ne pas succéder la catastrophe, mais…Ramonet serait-il entré en Alter- Nance ?
………………Ignacio ne peut ignorer que cet autre Ignace avec ses jésuites mirent en place en Amérique- et eux aussi pour la bonne cause - des utopies de vie qu'ils nommérent : réductions. Somme toute il est assez normal qu' à vouloir avoir une pensée totale on soit amené à la réduire !

22 février 2009

Transports en commun : succés sur toute la ligne !










Si ce n'en était la ligne budgetaire, la réussite serait totale ! Mais Louis Virgoulay à tout de même raison de souligner à chaque occasion que c'est un succès populaire…on a pu voir notamment, au sortir de l' Université, un cochon avec ses paquets attendant le tram, direction vraisemblable la gare de La Pardieu pour prendre le train qui allait le ramener à la campagne, alors que dans l'autre sens une chèvre attendait pour aller au spectacle ! Formidable non ! Et Louis Virgoulay, fort de ces exemples de réclamer la contribution du département pour financer les transports de l' Agglo, et Jean-Marc Boyer de répondre : Non ! Mais ce dernier, quand il a pris cette position avait-il connaissance de notre enquête ?
Pour ma part, ayant toujours pensé que la dichotomie ville-campagne ne procédait que d'un manichéïsme simpliste - qui a abusé Jean de la Fontaine lui-même: il n'y a pas de morale à cette histoire ! - on comprendra aisément ce que j'en pense…c'est un peu comme Chamaliéres ou Beaumont qui refusant de se "prêter" à un boulevard périphérique d'intérêt communautaire se croît peut être d'une autre "essence " ? De quel ailleurs seraient- ils donc ?
Sachant ceci désormais, qu'en aurait dit Fabuliste le Grand ?






21 février 2009

A ne pas manquer cette semaine !

Vous manquerez, Alain Baschung qui devait être à la coopè cette semaine ne pourra malheureusement pas s'y produire. Le spectacle est reporté…nous penserons très très fort à Baschung en espérant que ça l'aide pour qu'il en soit ainsi…

Si je n'étais pas pris par "cette grande coquine d' Arlésienne " , je sais que je ne manquerais pas d'aller écouter ce lundi, Jean-Claude Guillebaud pour y glaner un peu d' humanité…et le mercredi, Marie-Héléne Lafon invité par le SUC à la rencontre des " premiers indiens " de La Librairie…comment dire autrement : c'est son nom , elle est toute nouvellement installée rue Pascal ! " Sors un peu animal !"



( Pour l'Alésienne voir aussi blog: "voyageapied2" )

L' Arlésienne c'est le mercredi 25 et Jeudi 26 février à la maison du peuple .Il faut absolument réserver au SUC : 04 73 34 66 03 . Ci-contre un article de la Montagne ce matin, ça dit des choses, ça donne envie…2 ou 3 tronches que je ne vous avais jamais présentées vont finir de vous convaincre ! Mon nouvel "équipage "- enfin je veux dire celui du capitaine de la Belle Arséne ! - et Mitifio le superbe gardian amoureux qui va enlever la belle arlésienne (?) au travers de sa selle !
Vous avez bien le bonjour de Vivette …



































Plutôt aller " voir " l' Arlésienne le mercredi pour ne pas rater la lecture d' Ephémeride de Chantal Dupuy-Dunier Jeudi 26 février les mots et les violoncelles feront bon ménage ! Et puis ça annonce " La semaine de la Poésie " qui débutera le 4 Mars , demandez le programme au :
04 73 31 72 97



















Et au ciné Les Ambiances une vrai petit festival de cinoche cette semaine…je raterai tout et Merde !…c'est pas une raison pour ne pas y aller…revoir Gas-oil, et la descente de La Baraque de Gabin en Berliet c'était l'occas à ne pas manquer !…si je n'avais pas déjà écrit Merde je le réécrirrais, alors damned ! D'autant plus que vendredi soir je serai tenté d'aller à Brioude voir Rose et Garou, sauf qu'il faut que je sois à Clermont le samedi et retour au Puy en Velay le Dimanche pour la derniére des Clabaudages de JB à La Mappemonde !
T'es jamais fatigué " animal " ? …et comment, à mon âge ! Tu fais bien de me le rappeler , mais c'était comme une semaine idéale…et tu vois même sans l'Arlésienne j'aurais quand même du faire des choix ! Et, pour ça, l'avis du transfo t'en fais quoi ? Quoi de quoi ? Qui de Quoi ? Quoiqui ?…

Me restera du temps jusqu' au 19 Avril pour aller voir à Riom au musée Mandet l'expo consacré à Roger Bissière…et faire la bise à Marie-Josée Linou sans qui tous ces bonheurs riomois ne seraient pas…et les nôtres moindres !

18 février 2009

Trois projets simples !

Un jeune urbaniste -notez qu'un urbaniste est toujours jeune, serait ce que les utopies de cette nature vieillissent mal ** ! - déclarait il y a peu lors d'une réunion publique à Romagnat que le choix de l'urbanisme débouche sur la mise en place d' une ville partagée et négociée . Peu après, au cours de la même réunion, pour répondre à une question posée par un auditeur, qui venait en écho à l'affirmation de l'urbaniste, à propos d'un projet qu'on peut qualifier aujourd'hui de "opération calvaire" François Farret, maire de Romagnat, convint qu'il n'était pas dans ce cas fait appel à un urbaniste car il s'agissait d'une opération simple …d'aucun ont pu comprendre à ce moment donc : "… non partagée et non négocié ! " . Après réfléxion que devons nous entendre par opération simple ? "Opération silencieuse plutôt que totalement secréte" ne suffit pas à qualifier, non il nous semble comprendre que ça s'applique à des opérations se tenant sur une parcelle unique …et de la sorte l'urbaniste est renvoyé à ce qu'avant nous appelions : lotisseur . Piétre perspective , tout du moins pas celle qu'on…………¨îlotage . A plus comme y disent !
** point de vue avançé dans la fable : " Le gratte cul et l'urbaniste " .

2 photos exceptionnelles des années 70 qui "grâce" à leur ancienneté permettent de distinguer avec plus de dépouillement les enjeux et le théatre des opérations simples !!!!

La lettre ouverte d'un honnête homme !

Si l'exemple vient du sommet du pouvoir de l' Etât, c'est qu'il a pu s'appuyer sur des bases élargies bien au delà de ses propres zélateurs y compris à bien de ses opposants . Aussi, en ces temps où ils -et elles- sont si nombreux à croire - car sans l'esprit critique qui est ignoré voire pire réfuté et qui va avec, c'est forcément une croyance - que l'on peut connaitre sans "savoir ", que tout apprentissage se fait dans l'instant, l'image de l'honnête homme a tendance a s'estomper !
L'honnête homme dans l'acception qui doit en être faite, n'est pas le contraire de celui qui est malhonnête, ni le synonyme de l'homme instruit mais celui dont la pensée est tant le fruit d'une expérience donc d'un travail, d'une curiosité et du doute . C'est cette idée là de l'homme qui fondait ce qu'on appelait l'humanisme : on peut croire que La Cité un temps en tira profit. C'est à cet esprit là auquel se référait, je crois, hier Jean-Louis Bianco quand, à l'assemblée nationale, au cours de la séance du mardi "des questions au gouvernement" et à propos de la relance, il déclara : " je vous en conjure acceptez de dialoguer ! "…ceux qui ont le pouvoir accepteront-ils de l'entendre ?
Je publierai demain ici une lettre ouverte qui en constitue je crois une belle illustration de l'humanisme dont il est question plus haut , elle m'a été adressée par un lecteur de ce blog

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LETTRE OUVERTE de Michel Cournol .
(la légende des illustrations est au bas de la lettre )

Mes parents habitent l’allée André Guinard depuis près de 23 ans. Avant, nous ne résidions pas très loin sur la « place du sapin », je connais donc bien le quartier pour y avoir usé mes fonds de culottes, que ce soit sur la rue de la treille en vélo, au terrain de boules lors de partie de football ou sur les trottoirs de l’avenue
Gergovia. Le calvaire a toujours fait partie de cet univers, on savait par les anciens que c’était un ossuaire provenant du déplacement du cimetière près de l’église et que cette parcelle avait fait l’objet d’un don .Cela fait partie du patrimoine, comme les fontaines, les lavoirs, la halle, les églises, les châteaux, un point c’est tout.
Mes grands parents, ont acheté une parcelle en décembre1939, au lieu dit l’auche ou le calvaire. Ils y cultiveront pendant trois décennies, des asperges, des pommes de terre, etc…Je me souviens aussi d’une raie de vigne et d’un cerisier. Pour y accéder, il y avait un passage de deux mètres de large environ, le long du mur du calvaire, et débouchant sur la rue de la Treille. C’était le chemin, qu’empruntait notre cheval Pompon, attelé au tombereau.
En 1973, à l’initiative de Jean Malacan, et en accord avec la CAF, le centre social voit le jour, mais avec un accès par la rue des fours à chaux. En 1974, « de nombreux usagers trouvent que le centre social est trop éloigné du centre de la commune ».

André Guinard, conseiller municipal et adjoint de 1959 à 1976, responsable du bureau d’aide social (BAS) permettra, par la mise à
disposition d’un terrain lui appartenant, l’extension du centre social. Il ne sera pas le seul : mes grands parents, François et Angèle Cournol, après un échange de parcelle (superficie pour superficie), feront en plus :

- Une remise à titre gratuit « du terrain nécessaire à l’exécution d’une voie de 8 m plus un passage piétons de 1m. » (L’allée André Guinard)

- Un « versement par les époux Cournol en la caisse de Monsieur le Percepteur de Clermont-Ferrand, banlieue sud, au profit du Bureau d’Aide Sociale de Romagnat, d’une somme de 10000francs. »

Tout cela sera acté chez Maître Rejeté, à Aubière, le 6 mars 1975.

Comme le dit Bernard Quinsat, dans un article précédent :

« l'Auche est marqué par la générosité puisque le calvaire lui aussi est le fruit d'un don! »

Je me suis donc intéressé au calvaire et a l' ossuaire – dont l'existence était certifiée par la transmission orale depuis toujours- lorsque suite au conseil participatif du 17 novembre 2008, l’équipe municipale nous annonçait et écrivait qu’ « aucune trace officielle d’ossuaire n’a pu être retrouvée tant dans les archives de la préfecture que de l’évêché »…Déclaration déjà faite lors d’un conseil municipal, quelques semaines auparavant. Il y avait été joint les services de la DDE …
C’est aux archives diocésaines que commenceront mes recherches et… miracle :
Dans l’inventaire des objets laissés dans la caisse de la Fabrique* de Romagnat, dressé
le 11 décembre 1906, (côte 2F) que trouvons nous ?
« …une parcelle de terre au terroir de la Treille, d’une contenance de 3 ares et 8 centiares, pour un ossuaire et un calvaire. »

Etonnant, non ?
La suite, se résume à quelques heures passées aux Archives départementales du Puy-de-Dôme, à rechercher des actes notariés pour découvrir qu’un curé de campagne, Blaise Hardy, acheta la parcelle avec le calvaire et en fera don à la Fabrique* avec l’intention que tout demeure en place…Nous étions en 1862 et le conseil municipal de Romagnat votait le 2 mai, la somme de 2207 francs et 59 centimes pour « l’enlèvement du terrain de l’ancien cimetière, création d’une place sur cet emplacement et érection d’une croix destinée à rappeler le souvenir des missions de 1848 et 1862 et de l’existence de l’ancien cimetière » .
La loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation de l’église et de l’état donnera la possibilité à la commune de faire tomber le calvaire, dans le domaine public .

Il reste encore bien des choses à raconter et mes recherches ne sont pas terminées…Elles feront plus tard l’objet d’une plaquette, « la petite histoire du calvaire de Romagnat ».

Mais revenons à aujourd’hui : je souhaite remercier les animateurs de Blog de m’avoir accordé cet espace de liberté pour m’exprimer.je remercie également la presse qui voudra bien s'intéresser à ces informations Je veux aussi remercier bien sûr les plus de 250 personnes (et ce n’est pas fini) qui quelques soient leurs opinions politiques ou religieuses, ont signé la pétition.
De leur rencontre, je me souviendrais longtemps de certains commentaires : « Je suis socialiste et athée mais cet espace fait partie du patrimoine de Romagnat, il faut le conserver » ou un autre, d’un monsieur d’origine Portugaise : « je ne suis pas de Romagnat, je suis arrivé en 1968, mais le patrimoine, c’est important, c’est nos racines…. » Cette dernière réflexion et cette signature, ne sont elles pas le plus beau symbole d’une intégration réussie? Je veux vraiment ici remercier la communauté Portugaise de Romagnat qui s’est engagée.
D’autres nous ont fait part de leurs vives inquiétudes concernant le stationnement au regard de l’activité du centre social et de l’accès au centre bourg. (Voir les photos publiées précédemment sur les blogs). Il y a ceux qui ne comprennent pas que l’on souhaite urbaniser la commune sur près de 10 hectares (Le Prat, Condamines, Saulzet le Chaud, Clémensat) et ne pas se garder la possibilité d’une extension du centre social. L’idée de création d’une association de sauvegarde du patrimoine a été aussi évoquée : pourquoi pas ?

Pour terminer, je citerai une des premières phrases notées dans le PADD, établi en 2005, concernant la notion de développement durable
« Respecter aujourd’hui l’existant pour que demain soit harmonieux, tel est le sens du développement durable.


Michel Cournol

*Fabrique : Une Fabrique désigne un ensemble de personnes nommées officiellement pour administrer les biens d’une paroisse ou l’ensemble des biens et revenus d’une église.
Les « fabriciens » sont d’abord nommés par l’évêque et le préfet, puis sont recrutés par élection avec renouvellement par moitié tous les 3 ans. Le curé et le maire étaient membres de droit. La loi du 9 décembre 1905 supprima les Fabriques et leur substitua des « associations cultuelles »

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Légendes des illustrations, de haut en bas :
( rédigées par Bernard Quinsat )

1/ emplacement de l'ancien cimetière où furent prélevé les os et la terre pour être transféré au calvaire dont ils constituent vraisemblablement la motte . ( photo fin XIXem La halle a été construite en 1991 voir blog billet "ce qu'il advint du clos de Serre " ) . Rappel : Golgotha " le lieu du crâne" …déjà une histoire d'ossements !
2/L'Auche en 1953: le calvaire est encore tout seul au bout de ce qui reste de l' Enclos de Serre, le centre social ( 1er tranche ) sera construit sur le terrain que l'on voit en partie en haut à droite sur lequel on distingue 2 panneaux de basket . Sur ce terrain se trouvait également l'ancien moulin à chaux Rouchon construit vraisemblablement sur une parcelle de La Fabrique qui, sans doute, par la même" filiation" que le calvaire, alla en dotation au BAS, ce qui incita sans doute à construire le Centre Social sur cet emplacement . Mais était ce une bonne idée ?
3/Monsieur et Madame François et Angéle Cournol : ils sont côte à côte, de face, au premier plan, au cours d'un repas des anciens organisé par le BAS dans la salle Jacques Prévert…premier FLEP de Romagnat dont l'histoire reste à raconter !
4/ Fac-similé de la délibération du bureau du BAS du 19 février 1974 exposé des motifs ( éloignement et enclavement déjà ! ) et des modalités des échanges et transactions entre la commune et les époux Cournol .
5/…et pour ceux qui voudraient connaître "Ponpon" sur la place " du village "…un des derniers chevaux de trait de Romagnat : mémoire de la vigne !