
Je ne voudrais pas plus que faire appel à Dieu dans cette affaire- tout du moins celui qui me concerne et qui a remis depuis longtemps la création et tout particulièrement la gestion de la citê entre les mains des hommes, sans qu'il en soit exclu - avoir recours aux mots Euthanasie- dont je ne conteste pas la justesse éthymologique, mais dont je suspecte un peu les détracteurs d'en utiliser les fâcheuses consonnance- pas plus que le mot suicide tellement mal adapté à ce qui ne devrait être qu'un acte d'amour partagé à l'instigation de celui qui souffre d'une manière ou d'une autre- pas le mot paliatif non plus qui est du domaine de la santé et des soins - et qui croit pouvoir faire confiance aux autres : tout simplement …autant que faire ce peu, et le plus rarement possible même les mots Liberté et dignité. Je voulais donc donner à connaître depuis longtemps, sur ce sujet si grave, mon intime conviction, d'autant plus que, le temps passant, et même livrée au doute elle n'a pas -outre quelques modalités- variée de cap .
Umberto Ecco, nous y invite aujourd'hui, dans une adresse qui malgré le contexte est tout sauf un " j'accuse ! " . Pour ma part je suis enclin à lui faire totalement confiance tant l'homme est rompu à la pensée complexe, mais au titre des mots que je ne veux pas employer pour parler du " mourir " les mots de vérité et de sincérité, si simples de Guy Bedos dans son dernier bouquins m'ont ouvert la voie .


Voilà, il semblerait que je sois parti à l'assaut de cette cîme, un temps de rèpit toutefois va m'être nécessaire, pour installer mon camp de base !…ceci fait, de là je pourrai reprendre ma méditation .
Axel Khan : l'histoire d'un rendez- vous manqué…
