22 décembre 2010

D'une plainte à l'autre …

Doit-on s'attendre prochainement, qu'après consultation d'un mage et avec son accord, le service propagande de la Mairie nous annonce qu'en fait ce qu'on avait cru être jusqu'ici une croix, n'était en fait qu'un porte-manteau perroquet reposant sur un ancien dépôt d'ordure à l'angle de l'allée André Guinard et de la rue de la Treille et qu'après voir passé le pendule un sourcier avait bien identifié le véritable ossuaire comme se trouvant plus loin au " bout de la rue de la Treille " … là où vient d' être remis le perroquet ! Ainsi pourra-t-on désormais accrocher ses vêtements avant de s'asseoir sur un des bancs déjà en place pour un repos …éternel . Ouf, Affaire classée !
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Ce matin dans un angle mort, un article dans La Montagne relatif - façon de dire - à l'ossuaire de Romagnat . Vous aurez deviné qu'il ne correspond pas à un communiqué de presse émanant de nous . Bien que pas signé …c'est tout comme dans le contenu comme dans la maniére ! Si vous suivez cette douloureuse affaire et que plus généralement vous vous intéressiez a ce qui se passe sur Romagnat - méfiance on va vous taxer de politique , ce qui ne serait pas faux puisque c'est le sens même du mot politique ! - vous aurez reconnu que ce n'est qu'un copié-collé de celui paru dans le bulletin de désinformation municipal de Décembre 2010 . Passant dans le journal dans une page département, son " mérite " sera d'informer également ceux qui ne sont pas de cette commune et que l'on sait sont nombreux à être scandalisés à se rendre compte de ce dont ils sont capables en terme de manipulation . De Romagnat ou d'ailleurs leur étonnement sera grand d'apprendre également que cette parution jumelle dans le bulletin comme dans le journal si tardive et le premier développement éditorial donné par la municipalité à cette affaire déjà ancienne, bien que dès son début elle a donnée lieu à l'expression d'une souffrance, comme une plainte première - pas toujours facile à décrypter pour les esprits manichéens et sectaires - qui eut méritée d'être comprise et accompagnée ce qui ne fut jamais le cas . Indigne de la fonction de Maire ? Oui mais beaucoup de s'étonner : " Ce Maire est tout de même médecin ! …il aurait quand même dû repérer ça ! " Et oui beaucoup le croyaient … Mais n'est-il pas encore en activité? Alors faute professionnelle ? Faut voir, négligence en tout cas, mais ceci est d'une autre instance, d'un autre registre pas encore ouvert .
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Le Caravage : Méduse.
…Caducée dans tous ses états !
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C'est donc tardivement qu' il veulent faire valoir leur défense , trop tardivement pour que les arguments soient crédibles ! mais peuvent-ils faire autrement ? C'est que désormais c'est le Maire-Médecin qui est appelé à la barre … mais semble-t-il on ne lui a pas expliqué que ce n'est pas à lui de dresser le réquisitoire ?

Je l'ai annoncé je déconstruirai ce propos " officiel ", point par point et ce sera peut -être pour moi le mot de la fin. Après j'attendrai le jugement tel que je l'ai évoqué hier, qu'il soit de la justice, de l'opinion, de la conscience ou/et des scientifiques qui se réuniront courant 2011 pour un colloque de Romagnat-Patrimoine que j'ai déjà évoqué et dont l'intitulé tournera autour de : " Destruction des lieux de mémoire : le meurtre - fut-il nécessaire - de qui, de quoi ? " . Je parlerais aussi de la photo qui accompagne l'article de la Montagne, de ce qu'elle montre et de ce qu'elle ne dit pas de la supercherie !

Au moment ou je mets en ligne ce billet, le compteur indique que vous êtes 7820 à avoir à cet instant consultés ce blog ces 30 derniers jours ! C'est aujourd'hui qu'on passe la barre des 8000 ? Le blog il, suffit pas de le lire : faut en parler !!!!!

A la première heure : une lectrice-amie de ce blog après la lecture du journal nous communiquait :

" Afin de clarifier la situation à propos de l’ossuaire de Romagnat , il est indispensable d’ajouter quelques précisions essentielles qui n’ont pas été livrées par la mairie :

-ce ne sont pas 14 logements sociaux dont la construction a nécessité le déplacement du calvaire, mais 2 ajoutés à un premier projet qui ne prévoyait rien de tel ;

- le transfert des ossements n’a pas été exécuté par une entreprise de pompes funèbres, et seule une petite partie se trouve au cimetière . Le reste, soit la quasi-totalité du contenu de l’ossuaire aurait fini jeté dans une sablière si un particulier choqué par le spectacle n’avait pas proposé à l’entreprise de déverser son chargement sur son terrain privé . Voilà ce qui n’est pas dit , voilà ce qui choque , le reste n’est que littérature destinée à calmer les esprits.

- enfin , ceux qui veulent prier près de la croix nouvellement déplacée n’ont nul besoin de l’onction de l’église et de la mairie pour ce faire ! "