19 mars 2009

Fonctions internes, Fonction vitales

la nouvelle est tombée ce matin dans la presse, sous les yeux du grand public puydômois comme on dit, et comme nous le précise la mention PdD portée en bas de page, ce qui montre l' interêt de la presse pour cet événement et lui donne son importance .
Plus localement il nous donne la mesure des occasions manquées de création d'emplois par la municipalité de Romagnat quand elle aussi, il y a longtemps, a fait le choix d'externaliser la restauration des services communaux ou para- municipaux : écoles , Ephad, personnel, etc …
C'est, quelques uns le savent, un de mes dada favoris ( sans doute dire valeur ferait plus sérieux ! ) renoncer à traiter en interne la restauration, c'est l'abandon délibéré de l'esprit maison, c'est le renoncement à cette contrainte majeure qui crée le " vivre ensemble ", que l'on doit considérer comme un véritable œuvre d' Art, et qui avec l'accomplissement personnel est la seule raison d'être d'une existence ou plus exactement qui permet de faire d'une vie : une existence ! C'est sur un autre plan-mais qui est aussi en rapport à l' Art- ce que disait l'autre soir Hervé Le Tellier, dans" la salle du château", de la Poésie et des contraintes de l' Oulipo ( article dans la même édition de La Montagne ) . Je suis sûr que tous ceux qui ont alors, semble-t-il, beaucoup apprécié seront à même de comprendre ce que j'écris là . Alors, on aura compris que pour moi, qu' il s'agisse à ce propos du CMI ou de la municipalité mon parti ne change pas, mais je me garde de confondre les deux instances chacun à mon avis gagnant à balayer devant sa porte en comprenant bien je pense que ces considérations de bonne gestion moderne ont dernièrement basculées dans un univers aussi archaïque qu'il se croyait aux avant- poste . Se recentrer sur son cœur de métier dit la pensée utilitariste est une foutaise, le Cœur de métier de l' Homme c'est de vivre tout simplement comme disait Giono . Mais qu'est donc cette guerre inventée pour laquelle pour résister il nous faudrait nous réorganiser alors qu'il y en a une bien visible ( "qui a désormais un visage " comme disait Chéréque ces jours ci ! ) qui chaque jour fait des victimes à notre porte . Certes il faut prendre des dispositions , se réorganiser parce que le monde change mais il n'est pas de bonne stratégie que celle qui repose sur la bonne échelle de pertinence et, en parallèle à la mondialisation il nous faut reconstruire en proximité dans des niches : là une municipalité, ici un CMI en essayant bien sûr de ne pas les confondre sinon on cesse de pouvoir identifier les niches et d'établir de vrais rapports de tiers (reprendre ici Sépulvéda et les Shouars )………
De ce problème, réintégrer la restauration dans le giron municipal, je m'en étais ouvert aux candidats aux municipales . Je ne me souviens pas je l'avoue de ce que m'en avait dit Jacques Schneider, mais je me souviens très bien que François Farret - dont c'est un peu l'habitude quand on parle de vive voix - m'avait répondu : " Faut voir ! " . Parlant il y a peu avec une "de ses " conseillères municipales de ce problème, elle, qui travaille dans une maison de retraite où la nourriture est préparée sur place et à fortiori qui vient d'une tradition ou la mise en œuvre de l'alimentation est très familiale, m' a dit combien elle partageait mon point de vue . Alors j'espère qu'elle saura convaincre le maire qu'il ne suffit pas de voir , mais que maintenant : c'est tout vu ! En attente donc de voir de la part d'une équipe qui comme elle en parle beaucoup est à l'écoute de la population…qu'ils n'omettent donc pas, à cet effet , d'aller écouter les anciens de l' EPAHD.
Je n'insisterai pas par dessus tout ça, sur ce en quoi ce type de restauration industrielle est une incitation à la mal-bouffe (Ah ! oui , les diététiciens !…) suffit d'aller voir le film " nos enfants nous le reprocheront " : édifiant !



Comme d'un scoop on parle du Loup dans La Montagne, moi je trouve plutôt ça normal ! Le scoop c'est plutôt quand il est dans le lit de la mère- grand . Je rigole un peu , parce que ça m'est toujours nécessaire pour aborder les choses graves . Oui, car en effet ce qu'il y a de troublant -je sais qu'une de mes lectrices clandestine, très attentive a ce genre de "rapprochements fortuits" ( ?) risque d'en être également troublée ! - c'est la coïncidence qu'il y a que dans la même édition, paraissent l'article sur le loup et celui sur le CMI . Car, il faut que vous sachiez que Cap'tain Farret à la fin du dernier conseil municipal a accueilli le Directeur du CMI par un : " Quand on parle du loup il sort du bois ! " . Comment ça s'est passé ?
Voilà : Le Maire donnait lecture de la pétition adressée par les élus majoritaires - dit : les conseillers municipaux, exit les autres ! - au sus-dit directeur Yvan Raucroy , quand celui ci arriva comme peut le faire n'importe quel citoyen de la commune -ce qu'il est avant tout - même s'il avait confondu les horaires du conseil municipal avec ceux de l'entrainement de volley montrant ainsi quelles étaient plutôt ses habitudes, comme le confirma le fait qu' il ne connaissait pas non plus l'entrée de la salle du conseil et fit ainsi prémonitoirement la sienne, par le bureau du Maire , qu'on devrait qualifier de château arrière si l'on restait dans la métaphore maritime . François Farret, ne l'ayant pas invité ni prévenu, alors qu'il allait être mis en cause, sans parler que les deux hommes ne se connaissaient pas, tout juste s'étaient ils croisés pour le téléthon - les habitudes se prenant vite, les châtelains préfèrent de loin que leurs sujets viennent à eux plutôt que l'inverse - le Maire lâche - je le répète parce que ça vaut 10 - sans doute un peu décontenancé, ce qui aurait du réjouir le psychanaliste qui n'était pas là : " Tiens quand on parle du loup il sort du bois …pour mémoire son propre bureau ! " .
On ne dira jamais assez le poids de l'inconscient ! …Avouez le vous auriez été en droit de m'en vouloir de ne pas vous la raconter cette histoire !
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Même si je ne reconnais ni l'un ni l'autre , je ne résiste pas à vous montrer cette dernière photo !…Irais- je jusqu'à vous dire que je l'ai reçue matin ? Oui, parole !