21 décembre 2010

Un Maire au banc des accusés !

La seule véritable actualité du calvaire-ossuaire, c'est la profanation pour laquelle a été déposé une plainte contre X. Cette profanation est un acte qui a eu lieu le 2 Novembre jour des morts, entre 8 h et 16 h, où en maîtrise d'ouvrage municipale a été purgé l'ossuaire de Romagnat et porte sur la manière dont ça s'est passé . Aucune autre considérations qu'anthropologique et éthique ne doivent être prises en compte dans ce débat . Ce qui s'est passé avant, le contexte dans lequel ça s'est passé, n'ont pour l'heure aucune actualité, ils en retrouveront sans doute pour l'historien et vraisemblablement pour le juge pour le juge . Aussi toute tentative d'élargir présentement l'affaire n'est qu'une manière de noyer le poisson. Exercice auquel le Maire François Farret ces derniers temps s' entraîne , sans talent c'est le moins que l'on puisse dire…les silences de la désinformation font un sacré vacarme, ses trous et ses distortions dessine la géométrie du mensonge et de la manipulation !
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Lui qui aurait tant aimé que la chose se passa dans la plus grande opacité ou qu'au pire s'impose la manière autoritaire et mensongère le voilà qu'il s'empêtre dans trop d'évidences… on sait tous ce qu'il faut penser de trop de cohérences à postériori …les évidences alors sont trompeuses dans "l'histoire réécrite après coup". Le Maire sait désormais qu'il n'échappera pas un jugement , celui de la justice, celui de l'opinion et des électeurs, celui de la conscience, qu'importe il sera jugé et condamné à la fin, alors que ce que nous demandons simplement dans un premier temps c'est que toutes les parties soient entendues devant un juge (commission rogatoire) pour que celui-ci se fasse une idée juste !
Dans le dernier Info ci-contre, appelé à la barre du journaliste Jean-Paul Boithias après que celui-ci nous ait rencontré, *François Farret se sent déjà en procès, se sentant touché par des arguments qui portent , il attaque, Il tente de se défendre par un flot bien lisse ( le temps passant, le flot grossi, faut bien qu'il s'adapte il est toujours à la traîne comme ceux qui ont quelque chose à cacher , qui n'ont pas la conscience tranquille …) le flot glisse mais dés qu'il rencontre l'écueil de la réalité, de l'invraisemblance, et bien sûr de la vérité, il s'éventre et livre un détail sensé lui donner de la crédibilité mais ce détail est faux ou n'est fait que de morgue. Deux exemples :
On le sait le transfert des restes humains ne fut que symbolique (voir dernier bulletin municipal) - notez que celui du reste du calvaire aussi : où est la piéta, où est l' enclos ?

…suivre ……

*faut-il rappeler que dans cette affaire, afin de lutter contre l'opacité justement, toute les relations presse ont été à notre initiative dans le total respect de la liberté journalistique !

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En évitant les amalgames abusifs mais quand même pour aider à réfléchir, ce petit complément !
(http://p.ribot.free.fr/indexhtm )



Qu’est ce qu’un enclos ?

S’il reflète la fierté des paroisses aisées, l’Enclos paroissial révèle avant tout d’un urbanisme et d’une architecture religieuse du monde et de l’homme. La connaissance de l’âme bretonne passe nécessairement par la connaissance des enclos paroissiaux.


L’enclos comprend habituellement :
- L’église
- Le calvaire et les tombes
- L’ossuaire, la chapelle reliquaire
- Le porche
- Le mur d’enceinte
- La porte triomphale

L’enclos paroissial sépare le profane du sacré, ne serait ce que par les échaliers qui parent les ouvertures ménagées dans les murs d’enceinte.

L’enclos paroissial s’ouvre généralement par une porte triomphale donnant accès à l’église, au calvaire et à l’ossuaire. Il permet à la vie paroissiale de rester étroitement liée à la communauté des morts puisque l’enclos a le cimetière comme centre. Le muret de pierre qui ceint le tout délimite et protége le territoire sacré.

L’enclos est donc avant tout le domaine symbolique de rencontre entre le monde des vivants et celui des défunts, entre le sacré et le profane. On ne cache pas la mort. Elle n’est pas honteuse, on apprend à vivre avec.

…Doit-on rappeler qu'à Romagnat en 1862 on a pas déplacé l'église ( ce qui explique qu'on ne la retrouve pas Rue de la Treille !!!! mais il est manifeste qu'on y a reconstitué délibèrement et modestement une partie du reste … )mais le cimetiére dont une partie rue de la Treille pour constituer l' ossuaire paroissial puis municipal jusqu'à ce que l'actuelle municipale le détruise et tout étonnée se dise alors qu'il n'y avait pas d'ossuaire avant ça à Romagnat ( cf bulletin municipal ! )…pourtant en 1954 et la découverte d'ossements venu du cimetière " suspendu" dont a parlé Grégoire de Tours , dans les fouilles nécessaires à la mise au tout à l'égoût , ils furent transférés rue de la treille dans l'ossuaire municipale par le croc' Roger Cohade sur ordre de la municipalité d' Arséne Boulay …après, avec la venue des temps barbares si des ossements furent découverts ça et là ou des restes archéologiques on peut faire confiance aux bâtisseurs de tous poils ( y compris institutionnels! ) pour s'en débarasser au plus vite de quelque manière que ce soit ( dixit justement " notre" ossuaire ! ) pour se soustraire ou ruser avec les obligations faites par la loi !